Qu’est-ce qui est aussi important que l’eau, le soleil, la prunelle de vos yeux, le café du matin, ou encore une connexion Internet ?

Réponse : la base de données de votre site WordPress. S’il y a bien un truc à choyer, cajoler, bichonner, surveiller comme le lait sur le feu, c’est elle.

En fait, c’est tout simplement l’élément le plus important de votre site. Celui qui lui permet de fonctionner.

Celui aussi qui fout tout en l’air quand il arrête de marcher (eh oui, ça arrive).

Si vous avez déjà bataillé contre une erreur de connexion à la base de données, vous voyez de quoi je parle : l’écran blanc, la transpi, toussa toussa.

Un homme est abasourdi.

Comme notre BDD – on dit comme ça dans le jargon – est du genre capricieuse, connaître les bonnes pratiques pour l’apprivoiser ne sera pas de trop.

C’est l’objet de ce nouvel article, qui va vous présenter une dizaine de plugins et plein d’astuces concrètes pour créer, gérer, optimiser, sécuriser et réparer votre base de données comme un pro.

Initialement rédigé en octobre 2019, cet article a été mis à jour pour la dernière fois en juillet 2022.

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Qu’est-ce qu’une base de données ?

Pour commencer, je vous propose une définition globale de la base de données. Selon l’encyclopédie Larousse, il s’agit d’un « ensemble structuré de fichiers regroupant des informations ayant certains caractères en commun ».

De façon plus spécifique, pour bien comprendre ce qu’est une base de données sur WordPress, partons donc de la base, sans mauvais jeu de mots.

Il faut savoir que WP est composé de deux éléments principaux :

  • d’un côté, on a les fichiers du « Core » (Noyau). Ce sont les fichiers que vous retrouvez dans le dossier wordpress, après l’avoir téléchargé. La plupart des sous-dossiers commencent par le préfixe wp- ;
Les fichiers du Core de WordPress.
Les fichiers et dossiers issus du Core de WordPress
  • de l’autre, on a la base de données, que l’on vous demande de créer lors de l’installation de WordPress. Pour fonctionner, cette base de données utilise un système de gestion de bases de données relationnelles appelé MySQL. Ce dernier se charge de stocker les informations de votre site. Pour afficher ces informations à vos visiteurs, WordPress exécute ensuite ce que l’on appelle des requêtes à la base de données (ou requêtes SQL), qui sont interprétées grâce au langage PHP, sur lequel tourne WordPress.

Pourquoi cette base de données est-elle si importante ?

Tout simplement parce que c’est à l’intérieur de celle-ci que l’on trouve TOUS les contenus de votre site

À savoir :

  • vos articles ;
  • vos pages ;
  • les réglages de vos plugins ;
  • les commentaires ;
  • les révisions ;
  • les options du site, etc.

Dit autrement, si votre base de données disparaît (ex : en cas de piratage ou d’un bug sur votre serveur d’hébergement), vous perdez tout. Tout, tout, tout. Absolument tout.

Sauf si vous avez pris les devants en la sauvegardant (je vous montrerai comment faire un peu plus tard).

Vous le voyez, la base de données, c’est un peu le moteur de votre site. Si elle tombe en panne, vous restez au bord de la route.

Alors pour bien comprendre comment fonctionne toute cette mécanique, je vous propose de passer aux tables.

Ça vous intrigue ? Je vous explique tout juste en dessous.

Comment fonctionne une base de données sur WordPress ?

Des informations contenues dans des tables

Des tables, des tables et encore des tables : voilà le contenu d’une base de données WordPress.

Une table, c’est quoi au juste ? Pour imager, retournons au lycée, si vous le voulez bien.

A l’époque, dans mon établissement, il y avait un espace dédié au rangement, avec des dizaines et des dizaines de casiers pour les élèves.

Un homme dans un casier.
Ce genre de casiers, mais avec des cahiers et des livres à l’intérieur, pas des contorsionnistes.

Eh bien disons que la structure globale des casiers représente votre base de données. 

Et chaque casier individuel, une table. 

Présentation des tables d’une base de données

Chaque table contient des informations sur le contenu de votre site. Par exemple, la table wp_comments va stocker tous les commentaires de votre site.

Il faut savoir que par défaut, après son installation, votre base de données comporte 12 tables.

Un diagramme des tables de la base de données WordPress.
Un diagramme des tables de votre BDD

Alors prenez une chaise, asseyez-vous à tables, je fais les présentations :

  • wp_commentmeta : cette table stocke les métadonnées des commentaires (les métadonnées sont des donnés qui accompagnent les commentaires : auteur, e-mail de l’auteur, heure de publication, et article sur lequel il a été rédigé) ;
La table wp_commentmeta.

L’exemple ci-dessus, ainsi que ceux ci-dessous, sont issus de phpMyAdmin, une application web pour gérer votre BDD disponible sur votre cPanel (un gestionnaire en ligne qui administre tout le serveur chez de nombreux hébergeurs).

  • wp_comments : cette table stocke les commentaires ;
La table wp_comments de la base de données WordPress.
  • wp_links : cette table stocke des listes de liens vers des blogs, mais elle n’est plus utilisée (donc pas de capture à vous afficher car elle retourne un résultat vide 😉) ;
  • wp_options : cette table, l’une des plus importantes, contient toutes les options du site, celles contenues dans le menu Réglages de votre administration WordPress. Je vous la détaille un peu plus bas ;
La table wp_postmeta.
  • wp_posts : cette table contient toutes vos publications (articles, pages, custom post types) ;
Table wp_posts de la base de données WordPress.
  • wp_termmeta : cette table permet d’enregistrer des données supplémentaires pour chaque terme de taxonomie ;
Table wp_termmeta.
  • wp_terms : cette table contient toutes les taxonomies de votre site (catégories, étiquettes, taxonomies personnalisées, etc.) ;
La table wp_terms.
  • wp_term_relationships : cette table contient les relations entre les types de contenus et les taxonomies (c’est-à-dire quelles taxonomies s’appliquent à quelles publications) ;
Table wp_term_relationships.
  • wp_term_taxonomy : cette table stocke la taxonomie de chaque terme, ce qui est important parce qu’un terme peut-être présent dans plusieurs taxonomies (ex : dans une catégorie et un custom post type) ;
Table wp_term_taxonomy.
  • wp_usermeta : cette table stocke toutes les métadonnées relatives aux utilisateurs ;
Table wp_usermeta.
  • wp_users : cette table comporte tous les utilisateurs du site, quel que soit leur rôle (administrateur, abonné, éditeur, etc.).
La table wp_users.

Pour un aperçu encore plus détaillé, je vous invite à consulter cet article du blog Capitaine WP.

Par défaut, ces tables commencent toutes par le préfixe wp_, mais il se peut que vous ayez un préfixe différent chez vous, si vous l’avez modifié. C’est d’ailleurs une bonne pratique que l’on détaillera à la fin de cet article.

Quelles données retrouve-t-on au sein d’une table ?

Vous avez peut-être commencé à vous en apercevoir via les captures ci-dessus : chaque table se présente sous la forme d’un tableau Excel avec un nombre de colonnes variable.

Chaque ligne correspond à un enregistrement dans la base.

La table wp_options de la base de données WordPress.

Par exemple, dans la table wp_options de mon site (capture ci-dessus), on peut retrouver :

  • son URL (siteurl dans la colonne option_name), c’est-à-dire l’adresse du site web, sur la ligne 1 ;
  • l’URL de la page d’accueil (home) sur la ligne 2 ;
  • le nom du blog (blogname) sur la ligne 3 ;
  • l’e-mail de l’administrateur (admin_email) sur la ligne 6, etc.

WordPress se sert de ces options pour fonctionner, afficher le contenu, etc. On peut parfois modifier ces données, et parfois WP les gère seul.

4 remarques de base à savoir

Avant de passer à la partie suivante, laissez-moi vous livrer quatre remarques supplémentaires sur la BDD :

  • les 12 tables développées ci-dessus font partie du « Core » de votre base de données. Cela signifie qu’elles seront présentes par défaut sur chaque nouvelle BDD que vous allez créer ;
  • pour stocker leurs données, les extensions que vous utilisez peuvent utiliser les tables par défaut de votre BDD (par exemple, la table wp_options). Cependant, certains plugins créent leurs propres tables. C’est le cas par exemple de Yoast SEO et de WooCommerce, pour ne citer qu’eux ;
Les tables générées par Yoast sur la base de données WordPress.
  • vous pouvez retrouver les informations de connexion à votre base de données WordPress (nom de la BDD, utilisateur, mot de passe, adresse de la BDD, etc.) dans votre fichier wp-config.php ;
Un exemple de base de données WordPress créée en local.
Un exemple d’identifiants d’une base de données créée en local. Soyez plus créatif pour un site en ligne. 😜
  • la base de données d’un réseau multisite comporte quelques spécificités. Chaque site a des tables séparées dans la base de données : 9 des 12 tables « natives » de WordPress sont à chaque fois dupliquées pour chaque site.

Ça va, vous êtes toujours là ? Maintenant, vous allez mettre les mains dans le cambouis, comme on dit.

Désormais, il est temps d’apprendre à créer votre base de données.

Allez, en voiture !

Comment créer une base de données rapidement et simplement ?

Comment créer une base de données avec cPanel ?

Pour un débutant, la façon la plus simple de créer une base de données sur un site prêt à être mis en ligne consiste à utiliser cPanel, à condition que votre hébergeur en propose un.

o2switch, qui héberge WPMarmite propose par exemple cPanel.

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o2switch

Parmi les nombreuses fonctionnalités de cPanel, il existe un outil appelé Softaculous, qui permet d’installer des CMS facilement (WordPress, par exemple).

L'outil Softaculous pour installer WordPress.

Bonne nouvelle pour vous : plus besoin de vous casser la tête avec la création de la base de données. 

Softaculous va se charger de tout à votre place (si vous êtes chez un autre hébergeur, comme OVH, vous pourrez aussi installer votre site grâce à un module en 1 clic).

Plutôt pas mal, non ? Maintenant, si vous voulez vous frotter à la méthode manuelle, pas de souci. J’ai la recette juste en dessous.

cPanel permet aussi de créer et de gérer des bases de données, via le lien « Bases de données MySQL ».

Bases de données MySQL sur cPanel.

Le processus est assez rapide. Il va s’agir de donner un nom à votre base de de données, de créer un utilisateur associé, ou encore de lui accorder des privilèges, c’est-à-dire des droits d’utilisation de la base de données.

Pour la marche à suivre, je vous détaille tout dans l’article Comment installer WordPress comme un pro, le guide pas à pas

Comment créer une base de données WordPress en local ?

Ah, le local : rien à voir avec ce que vous mangez, ou avec un coin pour garer votre vélo et vos meubles.

Utiliser WordPress en local signifie que l’on va le placer sur son ordinateur, sans avoir à passer par les services d’un hébergeur.

Cela peut-être utile pour créer ou refondre un site en toute quiétude, par exemple.

Pour concevoir un site – et donc une base de données – en local, il existe deux options majeures (attention, on ne crée pas une base toute seule, c’est inutile).

Option 1 : Utiliser le logiciel Local

La première se nomme Local. Ce logiciel va quasiment tout faire pour vous, y compris la création de votre BDD.

Alex vous détaille son fonctionnement dans cette vidéo :

Option 2 : Utiliser MAMP

Seconde option à votre disposition : MAMP. MAMP vous permettra d’installer WordPress sur Mac et Windows.

Pour créer une base de données avec MAMP, vous allez devoir utiliser une vieille connaissance : phpMyAdmin. Oui, encore lui.

Pas de panique, c’est assez simple. Je vous partage comment faire dans cet article.

Félicitations, votre base de données est désormais créée.

Mais votre boulot ne s’arrête pas là. Pour que votre BDD offre la plénitude de ses moyens, l’optimiser va être nécessaire.

Je vous indique pourquoi et surtout comment faire dans la partie suivante.

Comment gérer et optimiser une base de données avec WordPress ?

Un impératif : rester svelte

C’est un phénomène naturel fréquent chez l’être humain : en vieillissant, il a tendance à se lester de quelques kilos, souvent superflus.

Il en va de même pour votre site WordPress. Plus il prend de l’âge, plus sa base de données va prendre du poids en accumulant des informations (ex : publications, révisions, options, etc.).

Un ballon gonflable se touche le ventre.
Comme nous, la base de données peut prendre du bide si on ne la surveille pas…

Le problème, c’est que si la taille de votre base de données WordPress augmente trop, la vitesse de chargement des pages de votre site pourrait ralentir.

Pour l’expérience utilisateur, on a connu mieux : une page qui met des plombes à s’afficher, on a tous horreur de ça.

De plus, même si l’impact sur le classement d’une page reste mineur, il faut savoir que l’algorithme de Google prend en compte la vitesse de chargement d’une page lorsqu’il évalue l’expérience utilisateur, via des « Signaux Web essentiels » (Core Web Vitals).

Du coup, vous n’avez pas vraiment le choix : il va falloir optimiser votre base de données pour rester au top. Cela vous permettra, par la même, de libérer de l’espace de stockage sur votre serveur d’hébergement, afin de ne pas trop altérer ses performances.

Sans plus attendre, je vous livre tout de suite quelques astuces pour mettre votre BDD à la diète, et limiter sa prise de poids pour les nouveaux sites.

Supprimez les révisions

WordPress dispose d’un système de révision qui permet de stocker dans votre base de données une sauvegarde des brouillons et mises à jour de vos publications.

Sur le papier, cela reste une fonctionnalité utile si vous voulez rétropédaler. Sauf que cela surcharge inutilement votre base de données, car WordPress n’impose pas de limites au nombre de révisions.

Heureusement, quelques lignes de code permettent de pallier ce problème.

Pour réduire le nombre de révisions de chaque article (le chiffre correspond au nombre de révisions conservées dans la BDD par type de contenu), utilisez le morceau de code (snippet) ci-dessous dans votre fichier wp-config.php

define( 'WP_POST_REVISIONS', 3 );

Il est possible d’aller encore plus loin en désactivant les révisions (dans ce cas, n’utilisez pas les deux morceaux de code en même temps) : 

define( 'WP_POST_REVISIONS', false );

Attention avec ce dernier morceau de code. Si vous choisissez de l’utiliser, plus aucune révision ne sera effectuée. En cas de mauvaise manipulation de votre part (ex : fermeture de la fenêtre d’édition), ou de bug de votre navigateur, vous perdrez tout le contenu créé auparavant. En dernier recours, il sera possible de restaurer votre contenu grâce à la sauvegarde automatique.

Nettoyer votre base de données

WP Rocket, pour un nettoyage complet

Si manipuler du code ne vous tente pas pour X ou Y raison, sachez que vous pouvez utiliser l’extension premium WP Rocket (lien aff). 

Ce plugin de cache (un système pour accélérer le chargement de vos pages) dispose d’une option pour supprimer vos révisions.
Et, de façon plus large, il propose diverses fonctionnalités pour nettoyer votre base de données en un clic.

L'onglet Base de données de WP Rocket.

Grâce à lui, vous pourrez nettoyer : 

  • les révisions et les brouillons ;
  • les commentaires ;
  • les transients, qui permettent de mettre en cache temporairement une information dans votre base de données ;
  • les tables de la base de données.

En outre, vous pouvez planifier un nettoyage automatique de votre BDD à la fréquence de votre choix (journalière, hebdomadaire, mensuelle).

Quelques plugins supplémentaires pour optimiser votre base de données

En parlant de plugins, en voici cinq – gratuits, cette fois – qui vont aussi vous permettre d’optimiser votre base de données (n’en activez qu’un, par contre) :

  1. Advanced Database Cleaner ;
  2. WP-Optimize ;
  3. Database Cleaner and Optimizer ;
  4. Optimize Database after Deleting Revisions ;
  5. WP-Sweep.

Pour aller encore plus loin, je vous conseille de consulter cette vidéo d’Alex : « Comment nettoyer sa base de données WordPress ».

Supprimer les plugins et thèmes inutilisés

Autre levier que vous pouvez activer : la suppression des thèmes et plugins que vous n’utilisez pas/plus.

Inutile de conserver des extensions uniquement pour garnir votre Tableau de bord, on est d’accord ?

Le truc, c’est que cela ne suffira pas à faire disparaître toutes leurs informations de votre base de données, tout en continuant de la surcharger.

En effet, certaines extensions laissent traîner des tables par-ci par-là, même une fois supprimées. 

Cela vous permet notamment, si vous les réactivez, de ne pas avoir à les configurer de nouveau.

Pour un plugin que vous êtes certain de ne plus vouloir utiliser, cela n’a aucun intérêt.

Pour supprimer les tables non utilisées, vous pouvez utiliser l’une ou l’autre des extensions suivantes :

Bannière de SQL Buddy – Database Management Made Easy

Avec phpMyAdmin

Si vous comptez vous y coller manuellement, il faudra passer par phpMyAdmin. 

Cette manipulation n’est pas très complexe, mais je vous conseille de l’utiliser uniquement en dernier recours, et en pensant à bien sauvegarder votre site au préalable. 

Pour commencer, rendez-vous sur phpMyAdmin grâce à l’interface de votre hébergeur (votre cPanel, par exemple).

Sélectionnez votre base de données, en haut à gauche. Toutes vos tables devraient ensuite s’afficher sur la zone droite de votre écran.
Sélectionnez ensuite la ou les tables de votre choix, et choisissez « Optimiser la table »  (et surtout pas « Vider » ou « Supprimer », attention).

Optimisation d'une table de la base de données d'un site WordPress.

Vous suivez toujours ? Alors on passe au dernier tuyau.

Se débarrasser du spam

Ils peuvent parfois nous faire sourire, mais ils sont surtout très pénibles. Vous les avez reconnus ? Les commentaires spam, bien sûr.

De vrais indésirables, ceux-là. Et si je vous dis qu’en plus, ils surchargent votre base de données, cela vous fait plusieurs bonnes raisons de vous en débarrasser sur-le-champ.

Parmi les nombreux plugins anti-spam présents sur le marché, il y en a un qui tient bien la route : Akismet.

Bannière de Akismet Anti-spam: Spam Protection

Avec plus de 5 millions d’installations actives, il s’agit du plus populaire sur le répertoire officiel. 

Vous le trouverez par défaut dès l’installation de WordPress sur votre administration, car il a été conçu par Automattic, la société qui contribue le plus à WordPress.

Alors franchement, ne vous en privez pas.

Comment sécuriser votre base de données ?

Vous venez de le voir, optimiser votre base de données reste indispensable. Mais ce n’est pas fini : il y a un autre élément sur lequel vous ne pouvez pas faire l’impasse si vous voulez gérer une base de données avec WordPress efficacement : sa sécurité.

Dans cette partie, je vais vous montrer deux façons de renforcer la sécurité de votre BDD :

  1. En la sauvegardant ;
  2. En changeant le préfixe de ses tables.

Comment sauvegarder votre base de données à l’aide d’une extension ?

Je vous détaillerai le processus manuel par la suite, mais commençons par la méthode « plugin », plus accessible si vous n’êtes pas un utilisateur averti de WP.

Utiliser une extension pour sauvegarder votre BDD va rendre l’opération beaucoup moins fastidieuse, notamment car vous allez pouvoir automatiser et programmer le processus.

Je ne vous le cache pas, il existe des dizaines et des dizaines de plugins pour parvenir à vos fins. 

Pour vous aider, Alex vous propose une sélection de plugins gratuits triés sur le volet. Parmi eux, il vous conseille l’utilisation d’UpdraftPlus.

Bannière de UpdraftPlus: WordPress Backup & Migration Plugin

Il faut dire que cette extension cumule plein d’avantages. Grâce à elle, vous pouvez :

  • télécharger votre base de données en un clic ;
  • planifier les sauvegardes de votre BDD et les exporter sur un service externe (type Google Drive) ;
  • planifier des sauvegardes automatiques ;
  • restaurer directement votre BDD à partir du plugin.

Comment sauvegarder votre base de données manuellement ?

Dans certains cas, il se peut que vous ayez besoin d’opérer une sauvegarde manuelle de votre base de données.

Je pense par exemple au cas où l’administration de votre site devient inaccessible, même momentanément, ce qui rend impossible la sauvegarde ou la restauration de votre BDD.

Pour procéder sans extension, tout se passe sur phpMyAdmin (encore et toujours). Rendez-vous sur cet outil, puis sélectionnez la base de données de votre choix en cliquant dessus.

Elle va alors apparaître en haut de votre page. Cliquez sur « Exporter ».

phpMyAdmin vous laisse le choix entre deux méthodes d’exportation : rapide ou personnalisée (notamment pour sélectionner les tables de votre choix). 

Par défaut, le format SQL est déjà sélectionné, ne touchez pas à ça et cliquez sur « Exécuter ».

Exportation des tables depuis la base de données.

Un fichier au format SQL va alors se télécharger sur votre ordinateur. Vous voilà en possession de votre base de données : bravo. 😉

En sauvegardant votre base de données, vous venez aussi de l’exporter.
Du coup, il est évidemment possible de l’importer sur le site de votre choix en passant par l’onglet « Importer » de phpMyAdmin.

Importation de la base de données.

Disons que le processus est le même que pour l’exportation, mais en sens inverse. 

Dans ce cas précis, vous allez télécharger le fichier SQL de votre choix pour l’importer sur votre base de données WordPress.

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Comment modifier le préfixe des tables de la base de données ?

Par défaut lors de l’installation de WordPress, le préfixe wp_ est attribué aux tables de votre base de données (pas dans le cas de l’installation manuelle d’o2switch, au cours de laquelle le préfixe est changé automatiquement).

Question sécurité, cela pose un problème, car cela rend votre site plus vulnérable aux attaques SQL de méchants pirates (pas des pirates type Jack Sparrow, des hackers, des vrais).

Pour vous couvrir, prenez l’habitude de modifier ce fameux préfixe.

Pour ce faire, consultez cet article, qui vous détaille 3 méthodes différentes pour modifier le préfixe des tables de la base de données sur WordPress :

  • lors de l’installation de WordPress ;
  • avec un plugin ;
  • avec phpMyAdmin.

De façon globale, la sécurité de votre site est un élément à prendre très au sérieux. Pour vous accompagner, WPMarmite propose sur sa chaîne YouTube la série Le Point Sécu.

Comment résoudre les principales erreurs de base de données ?

Avant de vous laisser gérer votre base de données à votre guise, je tenais à vous prodiguer quelques ultimes conseils qui pourront vous être utiles lorsque vous serez au fond du trou. 

Comprenez : lorsque votre base de données ne répondra plus. Cela peut malheureusement arriver, alors autant s’y préparer.

Comment réparer une erreur de connexion à la base de données ?

En anglais, on appelle ça « Error establishing a database connection ». Rien que de le voir écrit, ça file déjà mal à la caboche.

Vous verrez inscrit ce sympathique – que dis-je – affreux message lorsque votre site ne sera plus en mesure de se connecter à sa base de données.

Erreur de connexion à la base de données WordPress.

Cela peut provenir d’un souci au niveau de votre serveur d’hébergement. Dans ce cas, une simple actualisation de votre page (un p’tit coup de F5 ou de refresh) peut vous sauver.

Mais la cause peut être plus profonde : ce serait bien trop simple, sinon.

Dans ce cas, vous devrez commencer par vérifier vos identifiants de connexion à la BDD au sein de votre fichier wp-config.php.

S’ils vous semblent corrects mais que ça ne fonctionne toujours pas, vous pouvez générer un nouveau mot de passe via votre cPanel. 

Si votre base de données est corrompue, vous devrez la réparer avec le code suivant :

define( 'WP_ALLOW_REPAIR', true );

Je vous détaille toute la marche à suivre dans l’article Le guide des erreurs WordPress : comment les résoudre sans s’arracher les cheveux.

Comment remettre à zéro votre base de données ?

Dans certains cas bien précis, vous pourriez avoir besoin de réinitialiser votre base de données.

Cela peut être pratique si vous travaillez sur un site de test, ou en local. Cela vous évite de devoir réinstaller WordPress, par exemple.

Attention, ne vous adonnez pas à cette pratique sur un site en production, sauf si vous êtes sûr de votre coup. Réinitialiser une base de données implique que vous allez perdre tout votre contenu. Dans tous les cas, procédez à une sauvegarde avant d’agir.

Pour cela, vous pouvez utiliser une extension spécifique comme :

  • WP Reset, qui permet de réinitialiser un site WordPress sans altérer les fichiers de votre site ;
  • Database Reset.

L’une ou l’autre vous permettront par exemple de réinitialiser la base de données entière, ou uniquement certaines tables de votre choix.

Bannière de WP Reset – Most Advanced WordPress Reset Tool

Récap’ de base

La base de données WordPress, c’est le cœur de votre site, son élément moteur.

Pour assurer son bon fonctionnement, je vous ai présenté comment :

  • la créer ;
  • la gérer ;
  • l’optimiser ;
  • la sécuriser ;
  • la réparer.

Un problème technique ou encore une mauvaise manipulation sont vite arrivés, alors autant prendre l’habitude de vous protéger.

De votre côté, comment gérez-vous votre BDD ? Ou vous ne vous en occupez pas, pour rester focalisé sur votre site ?

N’hésitez pas à partager aux lecteurs de WPMarmite vos astuces et conseils dans les commentaires, juste en dessous.