Social Warfare. Avez-vous déjà entendu parler de cette extension de partage social ?

Dans son article “La vérité sur les boutons de partage (et la meilleure extension)”, Nicolas en avait fait l’éloge, la présentant comme la meilleure sur le sujet.

Avant d’écrire cet article, je ne l’avais jamais testée. Du coup, j’avais vraiment hâte de découvrir ce qu’elle avait dans le ventre.

Il faut dire que ses créateurs ne lésinent pas sur les superlatifs. La “meilleure extension de partage social pour WordPress”, selon eux, est décrite comme étant “superbe” et “rapide comme l’éclair”. Rien que ça.

Je pense que vous êtes d’accord avec moi si je vous dis que trouver LE bon plugin de partage social n’est vraiment pas chose aisée. Galère serait d’ailleurs un mot plus approprié.

Et si Social Warfare était le parfait soldat ?

Soldats au garde à vous

Dans l’article du jour, je vais vous montrer exactement comment il fonctionne, pas à pas. Vous découvrirez toutes les facettes des versions gratuite et payante.

En avant-première, trois révélations :

  • vous risquez d’être bluffé(e) par sa simplicité d’utilisation.
  • vous allez être sûrement étonné(e) par le contrôle que vous pouvez exercer sur ce qui va être partagé à partir de votre site/blog WordPress.
  • En plus du partage social, vous pourrez aussi ajouter des boutons Social Follow, afin d’inciter vos visiteurs à vous suivre sur les réseaux sociaux.

Je ne vous en dis pas plus. Pour découvrir le reste, partons à l’assaut de ce plugin.

Filer la métaphore guerrière me permet d’établir brièvement un parallèle avec le titre de l’extension.

Social Warfare signifie “Guerre sociale”, en français. L’appellation est en lien avec l’un des co-créateurs de ce bébé : Nicholas Z. Cardot. Ce dernier est en effet réserviste de l’armée américaine !

Après cette anecdote, enfilez votre treillis, vos boots, et grimez-vous en vert et noir, si vous le souhaitez.

En somme, faites comme Alex, qui part à la guerre tous les jours pour vous aider à tirer le meilleur de WordPress !

Alex maquillé lors d'un commando
Crédits : Cédric Girard

Bon, n’oubliez pas de vous démaquiller avant de sortir de chez vous, par contre.

Point transparence : Les différents liens vers Social Warfare sont des liens d’affiliation. C’est à dire que si vous achetez ce plugin, la Marmite touchera une commission. Cela permet de rémunérer le travail de recherche et d’écriture des rédacteurs du blog et de constituer une cagnotte pour acheter et tester d’autres plugins.

Nous mettons un point d’honneur à publier des articles honnêtes. L’objectif est de tester des plugins pour vous aider à faire des choix éclairés, pas d’aduler des plugins qui ne valent pas le coup uniquement pour toucher des commissions. Votre confiance est notre priorité.

Cet article a été mis à jour en avril 2020 afin de refléter les évolutions introduites par la version 4.0 de Social Warfare.

Phase stratégique : pourquoi utiliser un plugin de partage social ?

Autant vous le dire tout de suite, il y a 2 sons de cloches à ce sujet. D’un côté, il y a ceux qui expliquent qu’utiliser les boutons de partage social ne sert à rien, et que les retirer – à condition d’en afficher – peut augmenter le taux de conversion.

Dans une étude publiée en juin 2017, l’entreprise américaine Moovweb, dont la mission est de rendre les conversions sur smartphones plus performantes que sur ordinateurs, révèle que seulement “0,2% des internautes cliquent sur un bouton de partage social. Soit 35% de moins que sur un ordinateur.”

Vous voilà bien embarqués. Eh bien oui. D’un autre côté, figurez-vous que les boutons de partage social peuvent aussi vous rendre service.

Comme l’explique Nicolas dans l’article cité plus haut, ces boutons “ont une autre utilité : la preuve sociale […] leur vraie utilité réside en fait dans leurs compteurs. Le but est de montrer à vos lecteurs que l’article qu’ils vont lire a déjà été partagé par d’autres personnes. Cela les confortera dans le choix de continuer la lecture et pourquoi pas, de partager ensuite.”

Même s’ils sont censés générer peu de clics, on peut aussi ajouter que les boutons de partage peuvent :

  • ramener du trafic vers votre site/blog. Vous ne dites pas non, hein ?
  • augmenter vos chances d’obtenir des backlinks (liens entrants) de façon naturelle. Partager vos contenus sur les réseaux sociaux accroît votre visibilité. Si vos articles sont jugés de qualité, les gens pourront faire des liens vers votre site.
  • favoriser l’expérience utilisateur. Si vos visiteurs jugent votre contenu pertinent et souhaitent le partager à leur audience, autant leur faciliter la tâche.

À l’attaque : configuration de l’extension

Deux possibilités s’offrent à vous : utiliser la version gratuite, ou celle payante. Cet article se concentre majoritairement sur les caractéristiques de la version payante, que vous retrouverez notamment dans les points forts.

Mais ne vous inquiétez pas, je vais détailler tout de suite les options marquantes de la version gratuite.

Sur le répertoire officiel WordPress, vous avez peut-être remarqué que l’extension cumulait de nombreux avis négatifs (1 étoile). La plupart sont dus à des retours d’utilisateurs mécontents ayant rencontré des bugs sur leur site après que l’extension eut été momentanément infectée par un logiciel malveillant (malware), en mars 2019. Malgré cela, on vous rassure : Social Warfare tient la route, sinon on ne vous en parlerait pas aussi longuement. Et pour info, WPMarmite avait elle aussi subi un piratage suite à l’attaque vécue par Social Warfare. Alex revient sur cet épisode dans cette vidéo. Et il n’est pas fâché car il continue de faire confiance à Social Warfare sur WPMarmite ;-).

Installation et aperçu de la version gratuite

Pour installer la version gratuite (60 000+ installations actives), aussi appelée Social Warfare free, connectez-vous à l’administration de votre WordPress et dirigez-vous vers Extensions > Ajouter.

Dans la barre de recherche, à droite, tapez Social Warfare.

L'extension Social Warfare sur le répertoire officiel WordPress

Cliquez sur le bouton Installer puis sur Activer. Vous noterez l’apparition d’une section Social Warfare dans votre barre d’administration, à gauche de votre écran.

Social Warfare sur l'admin WordPress

Vous accéderez à une page avec 4 onglets (Apparence, style, identité sociale, avancé).

Menu d'onglets de Social Warfare version gratuite

Penchons-nous à présent sur les fonctionnalités principales :

  • choix parmi 5 boutons de partage de réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Pinterest, LinkedIn, Mix).
  • sélection du placement des boutons (au-dessus du contenu, au-dessous du contenu, au-dessus et au-dessous du contenu, aucun/placement manuel).
  • affichage de la preuve sociale grâce à des compteurs de partage (individuel ou somme totale).
Compteurs de partage de Social Warfare
  • personnalisation des boutons de partage flottants (couleur, position).
  • affichage de vos articles populaires en se basant sur le nombre de partages, via un widget que vous pouvez intégrer dans votre barre latérale, par exemple.
  • Vous allez pouvoir intégrer des boutons de partage à l’endroit souhaité dans vos contenus, et même ajouter un module Click to tweet, grâce à la présence de deux blocs Gutenberg dédiés.
Blocs Gutenberg Social Warfare

Et voilà ce que donne l’intégration de ces deux blocs au sein d’un article de test :

Intégration en page des boutons de partage social

N’essayez pas de traduire, c’est du Lorem ipsum. Et je vous vois venir. Vous vous dites : il nous fait la leçon mais il a 0 partage.

Ben oui, j’utilise un site de développement en local. Donc personne ne peut voir mes bidouillages. Logique. Et tac. Au passage, si vous souhaitez en savoir plus sur l’installation en local, consultez cette ressource.

Première bonne nouvelle : la version gratuite met l’eau à la bouche. Et ce n’est rien en comparaison de ce qui vous attend avec la version Pro. Découvrez-la tout de suite.

Comment installer Social Warfare Pro ?

Pour commencer, direction le site officiel de l’extension. Au niveau du menu, en haut de votre écran, choisissez au choix la page “Products” ou “Buy”.

Licences de Social Warfare

Vous pouvez sélectionner l’une des 4 tarifications suivantes :

  • licence pour 1 site : 29$/an (soit environ 27€).
  • licence pour 5 sites : 89$/an (soit environ 81€).
  • licence pour 10 sites : 139$/an (soit environ 127€).
  • licence illimitée : 349$/an (soit environ 319€).

Une fois votre choix effectué, cliquez sur Purchase (Acheter), et suivez les instructions.

Après avoir réglé, vous devriez pouvoir télécharger un fichier zip (sur la page qui résume votre commande ou dans l’onglet Downloads de votre compte sur Social Warfare).

Sur votre admin WordPress, rendez-vous dans Extensions > Ajouter. Cliquez sur “Téléverser une extension”, en haut de la page.

Téléverser Social Warfare sur WordPress

Choisissez votre fichier zip, puis cliquez sur Installer. Et n’oubliez pas d’activer l’extension. La version pro ne fonctionnera que si vous avez au préalable installé la version gratuite, aussi appelée “core plugin”.

Enfin, tous les réglages s’effectuent comme en freemium, en cliquant sur l’icône du plugin.

Voyons désormais ce que Social Warfare Pro nous propose, dans les moindres détails.

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Social Warfare : forces du combattant

Facile, mon caporal

Si vous êtes comme moi, je parie que vous détestez les plugins fourre-tout. Les usines à gaz, pour employer un cliché.

Vous savez, ces extensions qui veulent vous éblouir en vous en mettant plein les mirettes niveau fonctionnalités. Et puis, quand on s’en sert, on s’y perd comme dans un labyrinthe. Conclusion : on clique sur Désactiver, puis sur Supprimer.

J’ai horreur de perdre mon temps. Je suis certain que vous aussi, n’est-ce pas ?

Avec Social Warfare, rien de tout ça. Ergonomie, facilité d’utilisation : voilà ce que vous noterez dès vos premiers clics sur l’interface de l’extension. Dustin Stout, l’un des cofondateurs de cet outil, est un webdesigner reconnu. Ça se ressent.

Vous verrez que tous les réglages se retrouvent sur une seule page. En fait, le menu est le même qu’en version gratuite. Au moins, pas besoin de boussole pour naviguer.

Seul un onglet Licence a fait son apparition, sur la droite. C’est ici que vous allez entrer votre clé de validation, qui permet d’étendre les fonctionnalités de l’extension.

Onglets menu Social Warfare Pro

Parmi elles, j’ai particulièrement apprécié :

  • le design des boutons. Ils se remarquent facilement avec des couleurs brillantes adaptées à la charte graphique de chaque réseau social.
  • le drag and drop (glisser-déposer) pour choisir l’ordre d’apparition de ses boutons, une fois intégrés dans votre article ou votre page.
Organisation manuelle des bouton sur Social Warfare

Faites glisser vers le haut les réseaux sociaux que vous souhaitez afficher, et classez-les par ordre de préférence.

Des options à tire-larigot

Social Warfare réussit le pari de proposer de multiples options, sans que cela ne rende les réglages complexes.

Toutes les fonctionnalités classiques sont présentes :

  • choix parmi 21 icônes : on retrouve plusieurs réseaux sociaux classiques comme Facebook, Twitter, LinkedIn, Pinterest ou encore Whatspp. Mais aussi des boutons pour imprimer, envoyer par email, ou encore partager sur Evernote, Blogger etc. Vous retrouverez tous ces boutons sur le premier onglet, “Apparence”. A noter la présence d’un bouton More (Plus) bien senti. Lorsque votre visiteur clique dessus, tous les boutons de partage s’afficheront alors en surbrillance dans une fenêtre. Pratique pour lui laisser le choix.
Le bouton More de l'extension
  • choix de l’emplacement des boutons, toujours dans “Apparence”. Il existe 4 options principales : au-dessus, au-dessous, au-dessus et au-dessous, et placement manuel (un bloc Gutenberg permet notamment de les placer où vous le souhaitez dans votre contenu, comme vous l’avez vu auparavant). Vous pouvez même customiser leur emplacement en fonction de vos custom post types (types de contenus personnalisés). Par exemple, vous pouvez afficher vos boutons en haut sur vos pages, et en haut et en bas sur vos articles.
  • Mise en avant de votre bouton le plus important (Emphasize buttons). Cette option permet de grossir le bouton (soit le premier, soit les deux premiers) de votre choix pour les rendre plus attractifs. Voilà qui est malin si vous voulez insister sur un réseau social en particulier. Vous retrouverez ce réglage dans l’onglet “Apparence”. Un exemple sera plus parlant, regardez le screenshot (capture d’écran) ci-dessous :
Emphasize button
  • possibilité d’intégrer des boutons flottants (qui suivent le texte au scroll) de façon verticale (à gauche ou à droite de l’écran), ou horizontale (en haut et en bas).
  • Présence d’une mention pour promouvoir Social Warfare (Promote Social Warfare). Ca, c’est bien vu pour faire parler de l’extension, mais vous avez aussi un avantage à utiliser cette fonctionnalité car vous pouvez y ajouter un lien affilié vers le site de Social Warfare. Si l’un de vos visiteurs l’utilise pour se procurer une Licence chez eux, vous toucherez une commission.

Voilà pour l’apéritif. J’espère que vous avez encore de l’appétit. C’est tout bon ? Alors passons aux plats de résistance.

Des boutons qui ne filent pas l’acné

Si vous avez déjà testé certaines extensions pour afficher vos boutons de partage sociaux, vous avez dû vous rendre compte de l’un de leurs défauts majeurs : elles ne vous permettent pas toujours de choisir la forme, et surtout les couleurs.

Et quid si vous voulez les assortir à la charte graphique de votre site/blog WordPress ? Paf, coup de fusil dans l’eau.

L’un des atouts de Social Warfare, c’est qu’elle vous permet de personnaliser finement leur apparence. En tout, il y aurait 5 000 combinaisons de style possibles ! Ça, j’ai adoré.

Tout cela se passe dans la partie “Visual Options” (Options visuelles) de l’onglet Style.

Pour commencer, 8 formes de boutons sont proposées, ainsi que 10 jeux de couleurs.

Les différentes formes de boutons proposées par Social Warfare
Aperçu des différentes formes de boutons proposées

Vous pouvez bien sûr choisir leur taille en affinant le pourcentage, sur la ligne “Button size”.

Mais là où notre extension va plus loin, c’est qu’elle permet de choisir sa propre couleur de fond et au survol de la souris (hover). Pour cela, vous pouvez utiliser les réglages proposés, ou entrer la couleur de votre choix en ajoutant son code hexadécimal.

Aperçu de la modification de la couleur du bouton au survol de la souris.
Aperçu de la modification de la couleur du bouton au survol de la souris.

Je vous ai détaillé le processus pour les boutons horizontaux. Cela fonctionne de la même façon pour les boutons flottants. Pour cela, rendez-vous dans la partie Boutons de partage flottants de l’onglet Style.

Pour en terminer sur les boutons, sachez qu’il est possible :

  • d’afficher le nombre total de partages.
  • de dévoiler le nombre de partages par réseau social.
  • de sélectionner le nombre de partages requis avant de les afficher à vos visiteurs. Pour la preuve sociale, cette dernière option est top.
  • de gérer l’ordre de placement boutons de partage manuellement, ou en fonction du nombre de partages générés.

Vous retrouverez notamment cela dans la partie Compteurs de partage de l’onglet Apparence.

Compteurs de partage

Note : Certains réseaux sociaux comme Twitter et LinkedIn ont désactivé leurs compteurs de partages. Pour récupérer le nombre de partage de Twitter, vous devrez vous connecter au service OpenShareCount (ou TwitCount.com). Social Warfare propose d’ailleurs de le faire directement dans ses réglages, mais uniquement dans sa version Pro.

Avec Social Warfare, un partage des images au poil…

L’une des fonctionnalités les plus intéressantes de Social Warfare se retrouve sous votre éditeur de contenu. Il s’agit d’un genre de menu, intitulé Social Warfare Custom Options” (Options de personnalisation de Social Warfare), qui permet deux choses fondamentales :

  • télécharger vos images au bon format en fonction du réseau social.
  • personnaliser les descriptions qui seront partagées sur les réseaux sociaux.

Je m’explique. Commençons par les images. Vous le savez sûrement, mais un visuel va s’afficher différemment en fonction du réseau social que vous utilisez.

Chacun d’entre eux utilise des tailles différentes. Par exemple, si vous utilisez une image horizontale pour illustrer votre article, elle risque d’être coupée si l’un de vos visiteurs la partage sur Pinterest. C’est moche. Vous ne voulez pas de ça.

Le problème de la grande majorité des extensions de partage, c’est qu’elles sélectionnent à votre place l’image à la Une qui sera partagée.

Pas Social Warfare ! Elle vous permet d’intégrer une image au bon format pour Facebook, LinkedIn et Pinterest. Lorsque l’un de vos lecteurs la partagera, le bon format sera utilisé.

Cette option est géniale, surtout pour ceux/celles d’entre vous qui utilisent Pinterest. D’ailleurs, vous pouvez aussi inclure un bouton “Pin”, qui s’activera dès qu’un visiteur passera sa souris sur l’une de vos photos (il est également activable via la partie Image Hover Pin Button de l’onglet Apparence).

L'image de partage de Facebook et LinkedIn
L’image de partage de Facebook et LinkedIn
L'image de partage de Pinterest
L’encart pour ajouter votre image qui sera partagée sur Pinterest.

La seconde chose que je voudrais développer avec vous concerne les descriptions. Social Warfare offre la possibilité de les personnaliser.

En quoi cela est-il intéressant ? Par défaut, le titre de votre article sera utilisé en tant que message aux internautes, lors du partage. Ce n’est pas forcément toujours opportun. Si vous utilisez Twitter, peut-être aimeriez-vous ajouter des hashtags ?

Rien de plus simple avec Social Warfare. Regardez.

Custom Tweet sur Social Warfare

En bonus, vous pouvez même choisir l’emplacement de vos boutons pour un article/une page spécifique. Les réglages généraux ne seront alors pas appliqués.

Par exemple, j’ai décidé dans un article de test de n’afficher les boutons de partage qu’au-dessus du contenu, et de me passer des boutons flottants.

Autres options d'affichage

… Sans oublier la présence de boutons Social Follow

Lors de la rédaction de la première version de cet article, en mai 2018, je déplorais l’absence de boutons “Social Follow (Suivre sur les réseaux sociaux), qui permettent de diriger vos visiteurs vers vos profils pour qu’ils s’y abonnent.

A l’époque, l’équipe du plugin m’avait répondu qu’ils prévoyaient de créer un widget dédié dans l’année, mais qu’avant cela, ils se concentraient en priorité sur l’ajout de fonctionnalités additionnelles.

Finalement, cela a pris plus de temps que prévu, mais le résultat est là. Avec l’arrivée de la version 4.0 de Social Warfare, vous disposez désormais de boutons Social Follow. Vous pouvez les ajouter via un widget appelé Social Warfare Follow Widget.

En fonction de ce que propose votre thème, vous pourrez ajouter ces boutons à différents endroits comme votre barre latérale (sidebar), votre pied de page (footer), ou encore votre en-tête (header).

Concrètement, voici comment procéder. Sur votre administration WordPress, allez dans Apparence > Widgets.

Puis ajouter le widget Social Warfare Follow Widget dans la zone de votre choix. Pour l’exemple, je l’ai inclus dans ma barre latérale.

Côté réglages, vous pouvez agir sur quatre aspects :

  • Le titre du widget. Appelez-le par exemple “Suivez-moi sur les réseaux sociaux”.
  • La forme du bouton (button shape) : il y a 6 possiiblités (ex: rectangulaire, arrondie).
  • Minimum count : je ne sais pas vraiment à quoi sert cette option, puisqu’elle n’affiche pas le nombre d’abonnés ou de followers. Réglez-la sur 0. 
  • Le choix des réseaux sociaux à afficher. Au total, on en dénombre 14. Tous les classiques sont là : Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, Snapchat, Pinterest etc. Pour que le(s) bouton(s) s’affichent, il suffit de renseigner votre nom d’utilisateur pour chaque réseau social.

Pensez à bien enregistrer le widget une fois que vous avez terminé. Et allez consulter un article, par exemple, pour voir le résultat intégré en front-end (interface visible de votre site) :

Intégration en page des boutons Social Follow

Franchement, cette nouvelle option est top. Cela apporte une réelle plus-value à l’extension, qui devient encore plus complète. Par contre, j’ai relevé deux manques :

  • Social Warfare ne permet pas (encore) de modifier le petit texte pour inciter le visiteur à cliquer sur le bouton. Par défaut, vous vous voyez sur la capture ci-dessus que le bouton Facebook affiche le mot “Like”. Certes, tout le monde le comprend, mais je trouve que cela fait plus professionnel de le franciser en J’aime. C’est un petit détail, j’en conviens.
  • Les boutons Social Follow ne peuvent s’ajouter que dans une zone de widget. Autrement dit, il n’est pas possible de les incorporer à la fin d’un article de blog ou d’une page de présentation. Un bloc Gutenberg spécifique, voire un shortcode (comme le fait Monarch d’Elegant Themes, l’un des concurrents de Social Warfare) auraient constitué un plus pour l’utilisateur.

Share recovery : ne perdez plus votre total de partages

Catastrophe pour votre preuve sociale : vous venez de modifier la structure de vos URLs, en changeant vos permaliens. Et au passage, tous vos compteurs de partage se sont remis à zéro sur votre CMS WordPres (CMS veut dire Content Management System, soit Système de gestion de contenu).

De nombreuses heures de labeur parties en fumée. En un clic. Vous pestez. Social Warfare a pensé à vous pour vous redonner le sourire. Son système de cache permet de récupérer vos chiffres.

Pour cela, direction l’onglet “Share recovery” (Récupération des partages), de l’onglet Avancé. Placez le premier bouton sur “Activé”. Puis sélectionnez :

  • votre ancienne structure de permaliens ;
  • le format personnalisé de vos permaliens, si c’est le cas ;
  • votre protocole de connexion (http:// ou https://).
  • le préfixe de votre ancien nom de domaine (avec ou sans www).
  • votre sous-domaine, si vous en avez un ;
  • et même votre ancien nom de domaine si vous avez effectué une migration.

Bien sûr, si les données ci-dessus n’ont pas changé, laissez les champs vides ou sur “Unchanged”. Et voilà, le tour est joué. Tout devrait rentrer dans l’ordre sous 24 heures.

Share recovery de Social Warfare
WPMarmite a pu récupérer les partages de son ancien nom de domaine !

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Suivez vos partages à la trace

Grâce à la partie Analytics Tracking, vous allez pouvoir activer un suivi des liens partagés par les boutons de partage de Social Warfare. Le préalable, c’est de posséder un compte Google Analytics, bien sûr.

Cette option vous permettra de savoir exactement le trafic redirigé vers votre site, grâce au plugin.

Pour cela, pas besoin d’entrer un code Analytics. Le suivi se fait automatiquement en activant le bouton “UTM Link Tracking”, et/ou celui appelé “Button Click Tracking”, comme sur la capture d’écran ci-dessous.

Sans entrer dans les détails, car ce n’est pas le propos de cet article, je vous détaille brièvement ce qui signifie UTM. Ce sigle veut dire “Urching Tracking Machine”.

Il s’agit d’”un système de tracking des URL utilisé dans les campagnes de marketing digital qui permet d’identifier et de suivre le trafic provenant des campagnes dans l’interface Google Analytics”, selon le site Definitions-marketing.

Si vous souhaitez creuser le sujet, je vous recommande la lecture de cet article de Dustin Stout, l’un des créateurs de Social Warfare. C’est assez technique et en anglais – en cas de souci, il y a toujours Google Traduction -, mais fort bien détaillé.

Enfin, notez que Social Warfare permet de raccourcir automatiquement vos liens de partage grâce à deux services au choix Bit.ly et Rebrandly. Cela se passe via l’onglet “Link shortening” (Raccourcissement de lien).

Responsiveness

À l’ère du mobile-first, il est primordial que votre site soit responsive, c’est-à-dire qu’il s’adapte sur tous types de support (ordinateurs, tablettes, smartphones). Il en va de même pour les extensions que vous utilisez.

J’ai mis à l’épreuve Social Warfare. Résultat : le test est concluant. L’extension est 100% responsive et s’affiche parfaitement quelle que soit la résolution de votre écran.

Pour une première vérification, vous pouvez par exemple réduire la fenêtre de votre navigateur manuellement :

Z’avez vu le tour de magie ?

Et les performances, dans tout ça ?

Un plugin “rapide comme l’éclair”. C’est ce que prétendent les créateurs de Social Warfare. Ils ont notamment axé leur communication et leur argumentaire de vente autour de la performance.

Leur plugin se veut léger, bien codé et ne ralentirait pas votre site, contrairement à la plupart des extensions concurrentes.

J’ai fait le test en utilisant le service WebPageTest, avec et sans l’extension activée. Résultat : aucun impact sur la vitesse de chargement du site.

Au passage, si vous souhaitez optimiser les performances de votre WordPress, jetez un oeil à cet article que Florian a rédigé sur la Marmite : “Comment optimiser un site WordPress sans se ruiner ?”

Vous en avez fini avec la découverte des points forts de cette extension. Je vous propose d’évoquer à présent ses points faibles. Il y en a peu, ce sera beaucoup plus rapide.

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Social Warfare : faiblesses du combattant

Un plugin pas donné pour une utilisation illimitée

Comme exposé plus haut, Social Warfare propose 4 tarifs en version Pro.

Si vous souhaitez utiliser l’extension sur un site, l’offre n’est pas excessive (29$/an) car le plugin fait très bien le job. 

Notez qu’entre la publication de cette mise à jour et l’écriture de la première version de l’article, Social Warfare a baissé les prix de ces deux offres intermédiaires :

  • L’offre 5 sites est passée de 135$/an à 89$/an.
  • L’offre 10 sites est passée de 250$/an à 139$/an.

Par contre, le prix de l’offre illimitée n’a pas bougé d’un iota : 349$/an. Un tarif quasi prohibitif si vous avez beaucoup de sites à administrer et/ou un budget serré.

En comparaison, Monarch, l’un des principaux concurrents de Social Warfare, est inclus dans un package global facturé 89$/an (soit environ 82€/an), et utilisable sur un nombre de sites illimité. Vous aurez aussi accès à près d’une centaine de thèmes, dont le célèbre Divi, et à l’extension Bloom, pour créer des formulaires d’opt-ins.

Social Warfare = franglish

À part “Hello”, “What’s your name” et “I love you” (merci beaucoup, ça me touche), vous ne comprenez pas grand-chose à l’anglais. Moi aussi, avant de partir à l’étranger et de regarder des séries en V.O., j’étais nul. Je ne vous blâme pas.

C’est juste que pour utiliser Social Warfare, il faut comprendre un minimum la langue de Shakespeare. Et oui, désolé : l’administration du plugin n’est que partiellement traduite en français (sur votre back-end).

Bonne nouvelle 1 : grâce à ma prose, vous devriez vous en sortir sans souci. Et même sans, d’ailleurs, car les intitulés sont assez parlants, en majorité.

Bonne nouvelle 2 : Social Warfare va corriger tous les problèmes de traduction dans sa version 3.1.0 (merci à Nicolas, qui s’occupe de la traduction de l’extension, pour cette info).

Bonne nouvelle 3 : l’interface publique est en français.

Interface publique du plugin est traduite en français
Oui, je sais, j’ai toujours 0 partage. Je fais ce que je peux.

Assaut final

Social Warfare gratuit vs pro

Maintenant que vous avez une vision globale de l’extension, vous devez vous demander si investir un peu d’argent dans la version pro vaut le coup.

Pour vous aider, récapitulons ce qu’elle offre en plus de la version gratuite :

  • un plus grand nombre de réseaux sociaux, même si les classiques sont aussi présents dans la version “free” (Facebook, Pinterest, Twitter, LinkedIn).
  • la fonction “Social Warfare Custom Options, qui justifie presque à elle seule l’investissement dans la version pro, si vous vous questionnez.
  • des options de personnalisation de l’emplacement et du style de vos boutons largement supérieures (couleur, fond et l’apparence au survol).
  • des boutons Social Follow.
  • l’option “Share recovery”, qui offre la possibilité de récupérer vos compteurs de partage si vous changez vos URLs.
  • des options supplémentaires concernant Twitter. Il est possible de choisir un style pour votre encart Click to tweet directement dans les réglages de l’extension. Et pour tracker le nombre de tweets, vous pouvez choisir l’un des deux outils avec qui Social Warfare (TwitCount.com ou OpenShareCount.com).
  • des réglages Pinterest avancés : pour contrôler encore plus finement le contenu que vos visiteurs partagent sur Pinterest. Dans vos contenus (ex : article de blog), vous pouvez par exemple proposer plusieurs images Pinterest personnalisées prêtes à être partagées sur le réseau social. Vos visiteurs choisiront alors celle qui leur plaît le plus.
  • les services Bit.ly et Rebrandly pour raccourcir vos URLs.
  • un suivi via Google Analytics, pour garder un oeil sur les visites générées par les partages.

À qui se destine ce plugin ?

Vous êtes sur le point de terminer la lecture de ce test. J’espère que ce tuto sur Social Warfare vous a plu et que vous avez bien saisi mon propos.

En résumé, je recommande particulièrement ce plugin si :

  • vous souhaitez essayer d’augmenter le partage sur vos réseaux sociaux, le trafic sur votre site et vos actions social media.
  • vous êtes débutant ou un utilisateur confirmé de WordPress. Social Warfare se caractérise par sa simplicité d’utilisation et convient à tout type de public.
  • vous utilisez beaucoup Pinterest. L’extension sera très bien pour les autres réseaux sociaux, mais ses créateurs l’ont particulièrement optimisée pour Pinterest.
  • vous ne souhaitez pas trop investir dans un plugin de partage. Le pack Pro démarre à 29$/an, ce qui reste accessible. Si vous comptez l’utiliser sur un nombre de sites illimité, il faudra en revanche prévoir un budget (très) conséquent.
téléchargez social warfare pro

En tout cas, WPMarmite est convaincue par ce plugin, qu’elle utilise depuis quelques années.

Désormais, il est temps de mettre tout ça en application.

Commencez par m’expliquer, en commentaire, quelle version vous allez utiliser (gratuite ou premium). Ou si vous n’utilisez pas Social Warfare, sur quelle extension votre choix s’est-il porté ?

Faites-le moi savoir juste en-dessous.

Et si vous estimez que cet article peut être utile à d’autres personnes, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux (grâce à Social Warfare 😉 ).