Votre attention, s’il vous plaît. Ouvrez grand vos yeux, fixez bien votre écran.

Prêt ? Alors lisez à voix haute l’URL ci-dessous : 

https://speedofart.com

Si vous avez prononcé « Speedo Fart » au lieu de « Speed of Art », je vous rassure : vous n’avez pas – forcément – l’esprit mal tourné.

Un homme souffle.

Pas besoin de vous faire un dessin : ce nom de domaine est sacrément mal fagoté.

Je me suis saisi de cet exemple extrême pour dresser un constat souvent partagé : choisir un nom de domaine professionnel sur WordPress qui soit efficace et original n’a rien de simple. 

Pour vous aider à éviter tous les pièges qui vont se présenter sur votre chemin, j’ai décidé de créer un guide complet pour vous accompagner de A à Z.

Erreurs à ne pas commettre, méthodes pour dénicher le bon nom de domaine, impact sur le référencement, ou encore la question des extensions : voilà quelques-uns des sujets majeurs que vous aborderez dans ce guide.

Découvrez la suite dans le sommaire, ci-dessous :

Ce guide comporte près de 7 000 mots. Si vous souhaitez le parcourir à votre rythme, vous pouvez télécharger sa version PDF en suivant ce lien.

Des liens affiliés sont présents dans ce guide. Cela signifie que WPMarmite touchera une commission si vous vous procurez o2switch en vous servant de notre lien (cela ne vous coûte rien de votre côté). Nous mettons un point d’honneur à vous recommander uniquement des ressources de confiance.

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Partie 1 : Qu’est-ce qu’un nom de domaine ?

Des chiffres… et des lettres

Pour démarrer, je vous propose de clarifier un premier point en vous proposant la définition d’un nom de domaine.

L’AFNIC (Association française pour le nommage Internet en coopération), qui gère les domaines Internet nationaux de premier niveau de France, en propose une représentation imagée que je trouve très parlante.

Selon elle, « une adresse Internet ou nom de domaine est l’équivalent de votre adresse postale sur Internet ». 

Wikipédia va un peu plus loin en expliquant qu’il s’agit d’« un masque sur une adresse IP ».

Une adresse IP est un numéro qui identifie un ordinateur sur Internet. Ce numéro est composé de chiffres qui sont très difficiles à retenir pour un être humain (ex : 234.57.98.231).

Un nom de domaine – on l’abrège souvent en NDD, dans le jargon – permet de pallier ce problème en remplaçant en quelque sorte les chiffres par des mots, plus faciles à mémoriser pour n’importe quel quidam.

Imaginez si vous deviez taper 234.57.98.231 dans votre navigateur, au lieu de wpmarmite.com, ce serait plus complexe, non ?

Un homme écrit à la craie sur un tableau noir.
Bouh, rien que d’y penser, ça me file mal au crâne.

Le nom et l’extension : deux composantes majeures

Ensuite, il faut savoir qu’un NDD se compose de deux éléments : 

  • un nom, composé d’un ensemble de caractères ;
  • une extension. C’est ce que vous trouvez à droite du point, dans une adresse web. Intéressons-nous d’abord aux TLD (domaines de premier niveau), dont on distingue deux types : les gTLD (domaines de premier niveau génériques) et les ccTLD (domaines de premier niveau nationaux). Dans un nom de domaine, le TLD (Top Level Domain, en anglais) se trouve juste après le domaine de deuxième niveau. Par exemple, dans wpmarmite.comcom est le TLD, tandis que wpmarmite constitue le domaine de deuxième niveau.
    Parmi les TLD, on trouve donc d’un côté les gTLD, pour Generic Top Level Domain, en anglais, qui représentent les extensions génériques. Entrent dans cette première catégorie des extensions comme le .com (pour les sites commerciaux), le .net (pour les sites internet), le .org (à l’origine pour les sites à but non lucratif), etc. Mais également des extensions géographiques telles que le .corsica (pour la Corse) ou le .bzh (pour la Bretagne).
    De l’autre, on recense les ccTLD (Country Code Top Level Domain, en anglais), soit les extensions rattachées à un pays : par exemple le .fr pour la France, le .be pour la Belgique ou le .es pour l’Espagne, etc.
    Au total, il existe plus d’un millier d’extensions disponibles sur le marché (j’y reviendrai dans une partie dédiée).

Maintenant, prenons un exemple concret afin de bien matérialiser la fusion entre ces deux éléments (le nom et l’extension).

Dans le nom de domaine wpmarmite.com, wpmarmite est le nom et .com, l’extension. Facile, non ? Félicitations ! Vous savez maintenant comment identifier le nom de domaine d’un site.

Pour être tout à fait exhaustif, sachez que votre adresse Internet dispose bien souvent d’un préfixe (www, que vous n’êtes pas obligé d’utiliser, c’est le cas de WPMarmite), d’un nom, et d’une extension :

Structure d'une adresse Internet.
Capture d’écran issue du site internet de l’AFNIC

Il faut savoir que chaque NDD est unique. Par contre, comme le détaille Wikipédia « bien que le choix du nom de domaine soit libre, il ne peut être acheté à vie ».

Pour vous en procurer un, vous devez passer par un bureau d’enregistrement agréé – aussi appelé registraire (registrar, en anglais) – qui vous permet de le louer pendant une période de votre choix (généralement de 6 mois à 10 ans).

Le .com domine le monde

Alors, penchez-vous plutôt pour le .fr ou pour le .com ? Ou peut-être pour le .info ou le .net ? Bon, je m’avance un peu, on verra cela plus tard. 

Pour vous donner un premier ordre d’idée des tendances nationales et mondiales sur l’adoption des extensions, regardez ces quelques statistiques éloquentes :

  • dans son rapport annuel 2020, publié en mars 2021, l’AFNIC indique que le .fr comptait 3 670 372 noms en stock au 31/12/20, contre 3 428 951 au 31/12/19 ;
  • avec 44,5 % de parts de marché, le .com est l’extension la plus utilisée en France, devant le .fr (d’après l’AFNIC, données arrêtées au T4 2020) ;
  • à l’échelle planétaire, l’extension .com est utilisée sur plus de 150 millions de noms de domaine, très très loin devant son premier poursuivant, le .cn (+ de 20 millions).
Le nombre de noms de domaine en 2021.
Source : Solidnames

Après ce premier aperçu général, je vous propose à présent de découvrir l’utilité d’un nom de domaine (sur WordPress et en général).

À quoi sert un nom de domaine ?

Si vous vous demandez à quoi sert un nom de domaine, sachez que ce dernier est fondamental pour plusieurs raisons : 

  • il est nécessaire pour que votre site en ligne fonctionne, au même titre qu’un hébergement. Sans lui, les internautes ne pourront pas vous trouver sur la Toile (d’ailleurs, un NDD ne peut pas « fonctionner » si vous ne possédez pas d’hébergement) ;
  • il permet de « sécuriser » en partie votre image publique sur Internet : lorsque vous déposez un NDD, il vous appartient à vous et à vous seul (le premier arrivé est le premier servi). Par contre, attention : personne n’est propriétaire de son nom de domaine. Vous en êtes en quelque sorte locataire et devez le renouveler (généralement, tous les ans) au risque de le voir expirer (il redevient disponible pour la concurrence car il retombe dans le domaine public) ;
  • il est un précieux allié pour protéger votre marque. En le possédant, vous empêchez vos concurrents de s’en emparer. Il est donc parfois utile d’anticiper en réservant un nom de domaine que vous n’allez pas forcément utiliser tout de suite, afin d’éviter que quelqu’un d’autre ne saute sur l’occasion ;
  • un NDD est requis pour créer des adresses e-mails au nom de votre activité (ex : contact@wpmarmite.com).

L’importance de la marque

Enfin, un NDD doit pouvoir être une marque à part entière, facilement reconnaissable et mémorisable, car il participe au côté professionnel de votre site/blog WordPress. 

Je vais développer un peu plus ce point, car il s’agit de l’argument le plus important à mes yeux.

Concernant le nom de domaine, on a coutume de dire que le nom doit être brandable (brand signifie marque, en anglais).

Une canette de Coca avec des lunettes.
Un bon exemple de marque forte : Coca-Cola

Prenons quelques exemples :

  • Oscaro.com : Oscaro fait beaucoup plus marque que vente-pieces-autos-motos.com. C’est donc bien plus vendeur ;
  • Opodo.com : ce nom n’a rien à voir avec les voyages, hôtels ou autres. Mais il est pourtant facilement mémorisable ;
  • WP-rocket.me : cette extension de cache pour WordPress utilise un tiret et une extension exotique (.me : Monténégro), ce qui n’est pas franchement conseillé. Pourtant, leur marque parle à tout le monde.

Vous ne le savez peut-être pas, mais WPMarmite est passée par plusieurs noms de domaines avant de trouver le bon :

  • wordpress-themes-pro.com : il s’agit du premier NDD de WPMarmite. Il contient le nom d’une marque, en l’occurrence WordPress, que je n’avais pas vraiment le droit d’utiliser. Heureusement, on m’a averti et j’ai vite rectifié le tir. Le site n’était pas très connu à l’époque, ouf !
  • wp-themes-pro.com : j’ai ensuite opté pour celui-ci. Et comme vous le voyez, il est long et contient deux tirets (restez par là, cela fait partie des erreurs à éviter absolument que je détaille dans la partie suivante).
    Comme je ne parlais que de thèmes WordPress, j’ai voulu inclure ce mot-clé dans le domaine afin d’optimiser mon référencement. Je ne sais pas si cela a été déterminant dans la croissance du site mais, en tout cas, il était difficile à taper pour les visiteurs. Quand on me demandait de parler de mon site, les gens me regardaient toujours avec une drôle de tête.
Un homme fait la moue face à un mauvais nom de domaine.
Une tête dans ce style-là, oui.
  • wpmarmite.com : cette fois, on y est ! Facilement mémorisable, court, original et un beau nom de marque. Étant donné que je souhaitais parler de tout l’écosystème WordPress (et plus seulement des thèmes), c’était l’idéal.

Tout est plus clair pour vous ?

Avant de partir à la recherche d’un nom de domaine sur WordPress efficace et original, je tiens à vous apporter une précision.

Afin d’y voir plus clair, je vous propose d’aborder 6 erreurs à ne surtout pas commettre.

Allez, en voiture.

Partie 2 : Comment bien choisir son nom de domaine sur WordPress : 6 erreurs à éviter

Erreur n° 1 : utiliser des tirets

Commençons par une question que l’on m’a déjà posée à plusieurs reprises : doit-on choisir un nom de domaine avec ou sans tiret ?

Réponse : plus votre NDD reste simple, mieux c’est. Dans la mesure du possible, je vous conseille de ne pas utiliser de tirets, ou alors pas plus d’un seul.

Pourquoi, me direz-vous ? Voici quelques raisons :

  • les tirets peuvent être compliqués à épeler. Prononcez à voix haute les exemples suivants, vous verrez : wp-themes-pro.com, vente-privee.com (devenu Veepee en 2019 pour uniformiser le nom de sa marque dans les différents pays où elle est présente), wp-rocket.me ;
  • trop de tirets peut faire penser à des sites de spams et de phishings (hameçonnage). Je suppose que c’est la dernière chose que vous souhaitez que vos visiteurs retiennent, non ?
  • en abusant des tirets, le nom de domaine de votre site WordPress risque de paraître trop long ;
  • enfin, vous allez augmenter les possibilités de fautes de frappes de vos visiteurs, et leur compliquer la vie. Le risque ? Perdre du trafic.
Jim Carrey tape frénétiquement un nom de domaine sur un clavier.

Dans la même veine, évitez aussi l’écueil suivant : utiliser des lettres doublées ou triplées (ex : footballlive.fr), qui rendent le NDD plus difficile à déchiffrer.

Erreur n° 2 : abuser des chiffres

À votre avis, dans quel secteur d’activité se trouve l’entreprise propriétaire du site suivant, baptisé 2803 : vingthuitzerotrois.fr ? 

Les mathématiques ? Perdu. Il s’agit d’un blog qui « a pour objectif de traiter des sujets business ayant pour thème l’Internet, l’innovation et bien entendu le fameux web 2.0 », selon sa page À Propos.

Morale de l’histoire : l’utilisation des chiffres doit être vraiment pertinente et très limitée.

Encore une fois, essayez de rester le plus clair possible pour vos visiteurs, notamment afin de limiter les problèmes de compréhension à l’oral.

Erreur n° 3 : mettre l’accent sur… les accents

Là, je vais être ferme : utiliser des accents dans votre NDD est une mauvaise pratique car :

  • cela peut être perçu par les moteurs de recherche comme une tentative de phishing (ex : vente-privee.com et vente-privée.com). Et, du coup, cela peut nuire à votre référencement naturel (SEO) ;
  • cela peut créer des bugs dans les URLs de WordPress. Et qui dit bugs, dit possibilité d’erreurs 404, dont vos visiteurs ont horreur ;
  • les internautes n’ont pas l’habitude de taper ou de voir des accents dans les NDDs : en les utilisant, vous leur compliquez la tâche.

Les accents sont réservables et utilisables chez les registraires, mais cela existe surtout pour qu’ils augmentent leur chiffre d’affaires. Vous pouvez tout de même les acheter pour garder un contrôle total sur votre nom de domaine (comme Veepee, ex vente-privee.com), suivant votre activité, et éviter qu’un concurrent copie votre nom. Mais ce n’est pas indispensable si vous ne faites que démarrer.

Erreur n° 4 : choisir un nom de domaine trop looonnnggggg

Allez, on poursuit avec la 4e erreur. À votre avis, un nom de domaine trop long peut-il vous desservir (la réponse est dans la question) ?

Pour vous éclairer, voici 2 exemples qui se passent de commentaires :

  • https://fautvraimentetreconpouravoiruneadresseinternetaussilongue.com/ 
  • https://gooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooogle.com/ 

Pour vous la faire courte : plus c’est long, plus c’est pas bon. Les noms de domaine trop longs sont plus difficiles à retenir et compromettent votre stratégie de fidélisation.

Par ailleurs, ils seront plus à même de faire augmenter les fautes de frappe. Par exemple, il y a déjà des gens qui ajoutent des lettres à WPMarmite en tapant wpmarmitte.com… (c’est pourquoi je l’ai réservé pour le rediriger vers le blog).

Borat dit "non" à un mauvais nom de domaine.
Ne faites pas ça, svp.

Erreur n° 5 : inclure une marque

C’est du bon sens, mais il est toujours utile de vous le rappeler : au moment de choisir le nom de domaine de votre site WordPress, vous n’avez pas le droit d’utiliser le nom d’une autre marque déposée, sous peine de poursuites judiciaires. 

Par exemple, la Fondation WordPress a déjà porté plainte contre un blogueur américain car il utilisait le terme WordPress dans son NDD. 

site-wordpress.fr est interdit car WordPress est une marque déposée.

A contrario, site-wp.fr ou wpmarmite.com sont autorisés.

Vous aimez le Nutella ? Alors essayez de créer un site nommé jaimelenutella.com et voyez ce qu’il se passe…

Un enfant mange du Nutella.

Ou pire, stopnutella.com si vous détestez. Le courrier d’avocat ne devrait pas tarder à arriver dans votre boîte aux lettres !

Erreur n° 6 : gare aux doubles sens

Vous en avez déjà eu un petit florilège dans l’introduction dans ce guide. J’en remets une dernière couche ici, pour être certain que vous n’allez pas reproduire cette erreur chez vous.

Encore une fois : faites très attention aux doubles sens que peut prendre votre nom de domaine ou votre marque.

En particulier lorsque plusieurs termes sont côte-à-côte. Puisqu’il parait que rire est bon pour la santé, je vous propose de vous marrer un p’tit coup avec le choix de ce NDD peu inspiré, dirons-nous : dicksondata.com

Pour info, ce site parle de conformité environnementale. A priori, rien à voir avec quelque chose de plus intime.

Du coup, je vous épargne la traduction du mot dick et vous laisse mener l’enquête pour découvrir de quoi il s’agit. Attention, si vous entrez cette requête sur Google Images, vous risquez d’être surpris…

Après avoir repris vos esprits, je vous propose de poursuivre notre chemin afin de choisir un bon nom de domaine sur WordPress.

Petit récap’, après ces premières étapes. Même s’il n’existe pas de règle établie, un nom de domaine a plus de chances d’être efficace s’il est :

  • court ; 
  • facile à retenir ;
  • simple à prononcer ; 
  • en rapport avec votre business (on y reviendra dans la partie sur le référencement).

À ce stade, vous n’avez peut-être pas encore vraiment d’idée arrêtée. Ne vous affolez pas, c’est normal.

Pour continuer à avancer, je vous détaille 7 méthodes qui devraient vous filer un sacré coup de main.

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Partie 3 : 7 méthodes pour choisir et trouver un nom de domaine efficace et original

Méthode n° 1 : S’appuyer sur un traducteur en ligne

Si vous souhaitez sortir des sentiers battus pour débusquer un NDD original, vous pouvez tenter de traduire un mot dans une langue étrangère.

Pour traduire un mot-clé à partir du samoan ou du chewa (l’une des deux langues officielles du Malawi), vous pouvez vous servir, au choix, de plusieurs outils bien pratiques :

À chaque fois, il vous suffit de taper le mot souhaité pour trouver sa traduction dans la langue de votre choix.

« Ikke verst er det ikke? » C’est comme ça qu’on dit « Pas mal, non ? », en norvégien, selon l’ami Google Trad (je vous épargne ma prononciation, qui créerait une crise diplomatique avec nos amis norvégiens).

La traduction du mot "marmite" en gallois.
« Pot coginio » : on dit comme ça le mot « marmite » en gallois, vous le saviez ?

Attention aux doubles sens, encore une fois. Au moment de choisir un nom de domaine sur WordPress, si vous souhaitez être visible à l’international, vérifiez que le NDD ne signifie pas quelque chose de péjoratif dans une autre langue. Par exemple, l’une des traductions du mot portugais « pinto » signifie « pénis ».
Vous voulez peut-être tout savoir sur le zizi, mais pas sûr que cela soit le cas pour vos visiteurs. 🤭

Méthode n° 2 : Se mettre en mode Yin et Yang

Vous connaissez le yin et le yang, les deux catégories complémentaires de la philosophie chinoise ?

Le Yin et le Yang, avec des chats qui léchouillent.
Le Yin et le Yang, avec des chats qui léchouillent

Eh bien pour appliquer cette méthode à votre NDD, il suffit de prendre un mot de votre thématique, et de lui associer un autre mot contre-intuitif.

Comme exemples significatifs, on peut citer :

  • NerdFitness.com ;
  • GraphicBurger.com

Méthode n° 3 : Se servir de son nom (ou son surnom)

Ah, je parie que vous avez tilté sur le dernier exemple que je viens de vous citer : Graphic Burger. Il faut dire que ça attise la curiosité.

Mais parfois, rester pragmatique a aussi du bon, par exemple en utilisant votre nom, ou votre surnom.

Concernant le surnom, attention. Si vous vous appelez Kylian et qu’on a l’habitude de vous affubler du sobriquet « Kyky », posez-vous des questions avant de passer à l’action.

Kylian Mbappé célèbre un but.
Pour Kyky Mbappé, ça passe. Pour vous, pas si sûr…

Personnellement, tout le monde m’appelle Alex, donc ça passe. D’ailleurs, j’ai par exemple utilisé 4 noms de domaine pour mon blog perso :

  • alexandre-b.fr (septembre 2009) ;
  • alexandreb.net (3 mars 2012) ;
  • alexbortolotti.com (24 juillet 2012) ;
  • alexborto.com (15 novembre 2016).

Les deux premiers manquaient d’identification ou contenaient un tiret, ce qui n’était pas top, comme vous le savez.

Je suis passé ensuite à alexbortolotti.com. En revanche, les gens faisaient encore des fautes sur mon nom de famille.

Du coup, j’ai opté pour le plus simple, alexborto.com, qui est encore plus facile à mémoriser et à écrire.

Cela fonctionne aussi pour les exemples « magnifaïk » ci-dessous :

  • alexandrecormont.com ;
  • cristinacordula.com.
Cristina Cordula dit "ouh là là" devant un beau nom de domaine.

Méfiez-vous également des acronymes. Ils ne sont pas souvent disponibles et peuvent avoir plusieurs significations.

Méthode n° 4 : Utiliser un préfixe ou un suffixe avec un mot-clé

Dans ce cas de figure, je pourrais vous citer les exemples suivants :

  • WPMarmite.com ;
  • Maintenance-WP.fr ;
  • Divi-Community.fr (avec une double assonance en i) ;
  • Automatewoo.com

S’il y a des allitérations (répétition de consonnes) ou des assonances (répétition de voyelles), c’est encore mieux, car les répétitions de lettres sont facilement mémorisables comme pour coca-cola.com ou encore marketingmania.fr.

Méthode n° 5 : Se lier d’amitié avec un bon vieux dictionnaire

Ça pèse lourd, c’est encombrant, et ça peut parfois servir d’arme de poing : le dictionnaire a tendance à se faire de plus en plus rare dans nos foyers. 

Mais si vous en avez un qui traîne chez vous, n’hésitez pas à vous en servir – je déconseille bien sûr l’option arme de poing, hein – pour choisir un nom de domaine pertinent et efficace pour votre site WordPress.

À défaut, utilisez un livre relatif à votre secteur d’activité pour trouver de l’inspiration. 

Si vous n’êtes pas papier, il existe aussi plein de dictionnaires en ligne sur le web. Mais on ne peut pas les feuilleter aussi aisément.

J’ai par exemple pris un dictionnaire pour trouver un terme à associer à mon préfixe « wp », et je suis finalement tombé sur « Marmite » et « Chaudron ».

Parcourez-le, vous aurez de bonnes surprises.

Homer Simpson cherche un nom de domaine dans un dictionnaire.

Méthode n° 6 : Picorer des idées sur un générateur

Ce n’est pas forcément la méthode ultime, mais prenez-la en compte pour la raison suivante : elle peut vous mettre sur une piste. 

Comme il existe tout un tas de générateurs de noms de domaine, je vous ai fait un premier tri juste en dessous :

  • Bust a name : propose des NDDs en combinant des mots, et propose des listes de mots similaires ;
  • Nameboy : il se présente comme le générateur de nom de domaine le plus populaire au monde. Rien que ça. Cet outil n’est disponible qu’en anglais, mais il est utile pour trouver des idées ;
  • Trouver un nom : permet de trouver un nom contenant, commençant ou finissant par une expression ou un mot entré par l’internaute ;
  • Mot Bot : génère des noms aléatoires en appuyant sur un bouton. Idéal quand on n’a aucune idée.

Méthode n° 7 : Sortir des sentiers battus

On termine cette partie avec une méthode plus convenue et évidente : miser sur l’originalité.

Prenons quelques exemples pour que vous saisissiez bien : si vous êtes un adepte de la cuisine italienne, vous avez souvent dû croiser ce nom de pizzeria : le Stromboli.

Il y en a partout en France – le nom fait référence à un volcan sicilien -, ce qui n’est pas top pour se différencier de vos concurrents, non ?

Un volcan en éruption.

Autre exemple culinaire en rapport avec nos amis transalpins : le Dolce Italia. Il s’agit d’une pizzeria à Troyes. Mais il en existe aussi une à Rennes…

Vous avez compris pourquoi j’insiste : creusez-vous la tête pour trouver un nom unique afin de vous démarquer !

C’est de là que sont venus Google (le nombre 10 élevé à la puissance 100) ou encore Nike (de la déesse grecque Niké).

Partie 4 : Nom de domaine et référencement naturel : les bonnes pratiques à adopter

Faut-il inclure un mot-clé dans son nom de domaine ?

Après le discours de la méthode, peut-être disposez-vous à présent de plusieurs cartes en main pour le futur nom de domaine de votre site WordPress.

Mais il y a peut-être une question qui vous taraude : devez-vous obligatoirement penser au SEO (Search Engine Optimization, Optimisation pour les moteurs de recherche) au moment de choisir votre NDD ? Question qui en appelle une autre : votre nom de domaine doit-il contenir un mot-clé ?

Pour y répondre, recontextualisons. Pour commencer, il faut savoir que l’utilisation d’un mot-clé dans votre nom de domaine agit comme « un signal de pertinence » pour Google

C’est ce qu’indique l’expert américain du SEO Brian Dean, dans sa présentation des 200 critères pris en compte par l’algorithme de Google pour positionner une page. Dean ajoute même la chose suivante :

« un domaine qui commence par son mot-clé cible a un avantage sur les sites qui n’ont pas ce mot-clé dans leur domaine (ou qui ont le mot-clé au milieu ou à la fin de leur domaine). »

Pour autant, ne considérez pas qu’il faille obligatoirement utiliser un mot-clé dans votre nom de domaine. Cela pourrait aussi être contre-productif et vous porter préjudice, parce que Google a horreur de la suroptimisation (et la combat).

En 2012, la firme de Mountain View a sorti son filtre EMD (Exact Match Domain)

EMD désigne un nom de domaine qui emploie un mot-clé. Par exemple : vente-maison-troyes.fr.

Objectif de la manœuvre ? Pénaliser les sites qui abusaient de cette stratégie pour se positionner au mieux sur Google.

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Gare à la suroptimisation !

Alors, attention : ne faites pas de suroptimisation. Même si, dans certains cas, cela peut améliorer votre taux de clic (clickthrough rate, en anglais), vous risquez surtout d’être rattrapé par la patrouille Google (un jour). Mieux vaut donc jouer la sécurité.

À ce propos, voici deux bonnes pratiques en la matière :

  • Vous pouvez inclure votre mot-clé principal dans votre NDD, mais sans faire de keyword stuffing (bourrage de mots-clés). Pas comme ce site, par exemple : https://www.depannage-plomberie-urgence-plombier-villeurbanne-69100.fr.

    Début 2020, il se trouvait en 1ère position des résultats naturels sur la requête « dépannage plomberie villeurbanne ». Au moment de rédiger ces lignes, on ne le trouvait plus du tout sur la 1ère page de résultats de recherche du célèbre moteur de recherche.

    Entre-temps, les robots de Google ont sûrement décidé de lui mettre une (sacrée) fessée ;
Tom donne une fessée à Jerry.
  • N’ajoutez pas trop de mots-clés pour éviter que votre NDD soit trop long ou qu’il contienne trop de tirets.

Vous hésitez encore ? Pour vous aider à vous décider, Moz, spécialiste du SEO, préconise la chose suivante :

« si vous pouvez inclure un mot-clé qui permette de mettre en évidence les activités de votre entreprise, tout en conservant un nom de domaine accrocheur, unique et adapté à votre marque, allez-y ».

Si ce n’est pas le cas ou ce n’est pas pertinent dans votre situation, abstenez-vous. Moz précise que « la présence d’un mot-clé dans votre domaine peut toujours être bénéfique, mais elle peut également entraîner un examen plus approfondi et un éventuel effet de classement négatif de la part des moteurs de recherche ».

Au final, si le nom de domaine était un critère important pour le référencement par le passé, ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. Google accorde de moins en moins d’importance au nom de domaine pour positionner une page dans ses résultats de recherche. 

Plutôt que de penser à lui au moment de trancher pour tel ou tel nom de domaine, pensez aussi – et surtout – aux utilisateurs qui vont atterrir sur votre site.

Privilégier sa stratégie de marque et l’expérience utilisateur

Comme l’explique le consultant en SEO Olivier Duffez, plutôt que d’avoir un NDD constitué de mots-clés, « il est conseillé de privilégier une stratégie de marque » (rappelez-vous, je vous en ai parlé au début de ce guide).

Optimiser le contenu et les liens entrants (les fameux backlinks) demeurent des éléments primordiaux et des critères de qualité pour les moteurs de recherche : c’est avant tout cela qui va vous aider à mieux vous positionner, pas le fait d’utiliser un mot-clé dans le nom de domaine de votre site WordPress.

Prenez l’exemple d’Oscaro, ou encore de Kayak, qui vend des voyages et non des kayaks.

La page d'accueil du site Kayak, qui possède un bon nom de domaine.

Très bien référencés, ce sont des pointures dans leur secteur. Et pourtant, aucun mot-clé ne figure dans leur NDD.

Les plus gros sites ne s’appellent jamais pieces-auto.fr ou billets-avion-pas-cher.com (Vente-privee.com est resté l’exception jusqu’en janvier 2019, avant de devenir VeePee).

Ce sont des noms inventés de toutes pièces, mais percutants et courts.

En d’autres termes : Google privilégie avant tout l’expérience utilisateur et inclure des mots-clés dans vos noms de domaine n’est pas une obligation pour être bien référencé.

Sachez qu’il existe différents services pour acheter des NDDs avec du potentiel pour le SEO (Search Engine Optimization, Optimisation pour les moteurs de recherche). Mais cela s’adresse en particulier et avant tout aux référenceurs, notamment à la recherche de backlinks (les prix seront aussi beaucoup plus élevés que pour un NDD « classique »). Si cela vous intéresse, vous pouvez jeter un œil du côté des services ci-dessous, qui permettent d’acheter des noms de domaine expirés en .fr, possédant déjà des backlinks  :

  • KifDom : pour précommander, acheter ou enchérir sur des noms de domaines en .fr ;
  • YouDot : vous pouvez enchérir et précommander des noms de domaine expirés en .fr grâce à des filtres avancés ;
  • Snapnames et DropCatch : pour pré-réserver (backorder) un nom de domaine expiré en .com, .net et .org.

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Partie 5 : Quelle extension choisir pour votre nom de domaine ?

Ici, pas de place au hasard

Si Laurel a Hardy et Pince-Mi a Pince-Moi, le nom de domaine, quant à lui, a son extension.

C’est en quelque sorte son élément moteur, son carburant sans lequel il ne peut pas fonctionner. 

Reste à la trouver, cette bonne extension, et ce n’est pas une mince affaire. 

Il en existe plusieurs milliers sur le marché !

Certaines sont assez originales, pour ne pas dire exotiques : .biz, .eu, .school, .club, .immo, .shop, .finance, .love etc.

Des singes se font un câlin.
Petit clin d’oeil à l’extension .love

Vous le voyez, vous avez l’embarras du choix. Mais tâchez de ne pas utiliser d’extension trop hasardeuse. Primo, c’est cher.

Secundo : pas grand-monde ne se rappellera de votre site. Si le bouche-à-oreille n’entre pas en compte dans votre stratégie, pourquoi pas. Mais entre vous et moi : qui ne veut pas qu’on parle de lui ?

Tertio, le grand public n’est pas habitué à ça et peut parfois penser que ce sont des sites d’arnaques. 

Attention également à votre stratégie de communication, même si cela peut parfois être pertinent.

Pensez domaine d’activité et localisation

Retenez cela : pour choisir la bonne extension pour votre nom de domaine, il faut réfléchir à votre domaine d’activité et à votre localisation :

  • locale ;
  • régionale ;
  • nationale ;
  • continentale ;
  • mondiale.

En fonction de cela, choisir un nom de domaine d’un type particulier peut être pertinent.

Sur o2switch, par exemple, vous pouvez parcourir la liste de toutes les extensions existantes avec leur tarif.

Si vous débutez, un NDD en .com ou .fr (ou d’un autre pays) fera largement l’affaire. 

Mais il reste quand même une question, centrale : devez-vous choisir un nom de domaine en .fr ou en .com ?

Si c’est un site destiné à être traduit dans plusieurs langues, le .com, .co, .net sont envisageables. Ou alors, prenez un domaine par langue : .fr, .de, .es, .it.

Par exemple, j’ai bien fait de choisir le .com pour WPMarmite. Même si je n’y pensais pas à l’époque, ça m’a permis de pouvoir lancer le site en anglais, en 2020.

Autre exemple, avec WPChef.fr, on pourrait difficilement proposer notre formation WordPress en anglais. C’est plutôt étrange un site en .fr avec du contenu anglais, non ?

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Après, il n’y a pas que le .fr et le .com dans la vie. Si votre activité est bien spécifique, une extension dédiée pourra aussi faire l’affaire :

  • le .org sera adéquat pour un site d’organisation, d’institution ou encore d’association (ex : Wikipedia.org) ;
  • le .info va bien aux sites d’actualités ;
  • le .tv ou .fm sera approprié pour un média (ex : wordpress.tv, skyrock.fm). Pour la petite histoire, à la base, ces deux extensions sont des extensions territoriales associées à Tuvalu et à la Micronésie.

Si vous avez les moyens, prenez plusieurs extensions. Pensez à les combiner avec des variantes de votre nom de domaine. Faites ensuite des redirections vers le nom de domaine principal de votre site WordPress, ça vous permettra de sécuriser votre marque.

Partie 6 : 2 choses à faire (et à ne surtout pas oublier) avant d’acheter votre nom de domaine

Votre attention, s’il vous plaît. Si vous pensez avoir trouvé le nom de domaine idéal, patientez encore un peu avant de l’acquérir.

Ne vous précipitez pas et vérifiez 4 choses primordiales. Voyons tout de suite de quoi il s’agit.

Essayez de prononcer votre NDD à l’oral. Saisissez-vous rapidement de quoi il s’agit ? Si oui, vous êtes sur la bonne voie. Si non, lisez bien ce qui suit (cela vaut même si vous avez répondu oui, hein).

Votre nom de domaine est-il disponible à l’achat ?

Première chose à faire : vous assurer que vous avez choisi un nom de domaine disponible à l’achat pour votre site WordPress.

Commencez par le taper dans votre navigateur. Si le site est inaccessible, ça devrait être bon.

Joey de Friends opine du chef.
Attendez, ne criez pas victoire trop vite.

Mais le processus de vérification ne s’arrête pas là. Utilisez les outils suivants pour vérifier les disponibilités :

  • l’outil de recherche de disponibilité de l’AFNIC ;
  • Namechk : ce site permet d’évaluer la disponibilité d’un NDD suivant les extensions et les réseaux sociaux ;
  • Nameshield : permet de vérifier la disponibilité d’un NDD et, au sens large, de le gérer pour protéger votre marque ;
  • le registraire OVH propose un outil pour vérifier la disponibilité d’un nom de domaine et des extensions qui lui sont rattachées ;
  • les réseaux sociaux pertinents pour votre activité : Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, LinkedIn, etc.

Alors, qu’est-ce que cela donne chez vous ? Non, ne me dites pas que quelqu’un a eu la même idée que vous. Oui, je sais, c’est vraiment désagréable comme sensation…

Et le pire, c’est que parfois, le site est à l’abandon. Dans ce cas, vous faites quoi ?

Comment faire lorsque le nom de domaine n’est pas disponible ?

Pour pouvoir sortir les petits fours, le champagne et les cotillons, il vous reste 2 solutions :

  • solution n° 1 : laisser tomber et reprendre vos recherches ;
  • solution n° 2 : essayer de racheter le nom de domaine, s’il a une importance capitale pour votre activité. Sachez que certaines personnes réservent juste des NDDs pour les revendre plus chers. On dit que ces noms de domaine sont en parking. Là, il va falloir sortir le portefeuille. Et la note peut parfois s’avérer assez salée.

Développons la solution n° 2 avec des pistes qui vous expliquent comment procéder :

  • utiliser une place de marché comme Sedo, qui permet d’acheter ou de vendre des domaines. Le ndd fiancee.fr a par exemple été proposé à 1499 € ;
La place de marché Sedo permet d'acheter ou de vendre des noms de domaine.
  • si le NDD est déjà pris et que le site semble à l’abandon, vous pouvez tenter de contacter son propriétaire pour savoir ce qu’il compte faire de son site.
    Si vous ne voyez pas de formulaire de contact, vous pouvez trouver le nom de domaine d’un site sur who.is ou whois.domaintools.com pour savoir qui le détient. Whois est une grosse base de données avec noms, e-mail et numéro de téléphone des propriétaires de noms de domaine. Il est parfois possible de masquer certaines informations, mais pas toujours ;
  • si vous arrivez à joindre la personne, faites en sorte de minimiser vos ambitions avec votre site pour ne pas faire monter les enchères.
    Dites-vous bien que cela va demander des manipulations de la part du propriétaire (donc de la friction, il faudra le payer suffisamment pour que le jeu en vaille la chandelle) ;
  • si vous tombez d’accord, il faudra passer par un site comme Escrow (un tiers de confiance, pas un escroc) pour que personne ne se fasse avoir. Par contre, le site est en anglais et la procédure n’est pas si simple que ça.
    En parallèle, il faudra initier un transfert de nom de domaine pour changer le propriétaire.

En résumé : mieux vaut reprendre ses recherches plutôt que de tenter de racheter un nom de domaine.

Cela risque de vous dégoûter plus qu’autre chose, de vous coûter cher et d’être compliqué (surtout si vous vous lancez).

Un homme fait un clin d'œil.

Votre nom de domaine est-il une marque déposée à l’INPI ?

Passons maintenant à un autre point de contrôle.

L’INPI a notamment pour mission de délivrer les titres de marque. Elle dispose donc d’une base de données gigantesque qui vous aidera à :

Lorsque vous réservez un nom de domaine, l’INPI recommande aussi de l’enregistrer sous la forme d’une marque, pour vous protéger au niveau de la propriété intellectuelle. Comme il n’existe pas de catégorie « noms de domaine », l’organisme précise que vous devez effectuer ce dépôt dans la catégorie des produits ou services que vous comptez présenter sur votre site.

Pour avoir un aperçu de la disponibilité d’une marque au niveau mondial, c’est sur Wipo que ça se passe

Dernière remarque : une suite de noms ne peut pas devenir une marque, dans le sens d’une expression qui décrit votre service.

L’INPI prend l’exemple de l’expression « pure laine » seule, qui ne peut être choisie pour un tapis en laine.

Partie 7 : Où et comment acheter un nom de domaine ?

Cette fois, nous y sommes. Vous avez procédé à une étude minutieuse et approfondie du nom de domaine qui vous fait de l’œil.

Tout est OK pour vous, il ne vous reste plus qu’à faire chauffer votre carte bleue et à vous procurer votre super NDD.

Oui, mais où et comment acheter un nom de domaine ? Embarquez avec moi dans le caddie : je vous embarque dans un supermarché un peu spécial pour faire vos emplettes.

Le registraire, passage obligé

Pour acheter un nom de domaine pour votre site WordPress, la donne est assez simple : vous devez obligatoirement passer par un bureau d’enregistrement agréé par les organismes chargés de gérer les noms de domaine (l’AFNIC pour les noms de domaine en .fr, par exemple).

Rien qu’en France, pour info, l’AFNIC recense près de 400 registraires. Parmi eux, vous trouverez des TPE/PME dont vous n’avez jamais entendu parler, et des noms qui vous sont sûrement beaucoup plus familiers comme OVH, IONOS, Gandi ou o2switch.

Ces dernières sont souvent, à la base, des sociétés d’hébergement (elles vous louent un espace sur leurs serveurs pour héberger votre site sur Internet). Mais elles en profitent pour vous proposer des offres groupées hébergement + nom de domaine.

Je vous conseille de miser sur un acteur connu comme o2switch, qui héberge WPMarmite depuis décembre 2015.

Se procurer un nom de domaine chez son hébergeur dispose de nombreux avantages.

Avantages d’acheter un nom de domaine chez son hébergeur

Si vous débutez et ne souhaitez pas mettre les mains dans le cambouis, je vous recommande de vous procurer votre nom de domaine lorsque vous achetez votre hébergement.

La quasi-totalité des hébergeurs vous proposeront cette option qui présente 3 avantages majeurs :

  • Vous vous simplifiez la vie. Vous achetez tout au même endroit, ce qui facilitera le déploiement de votre site. De plus, si le support de l’hébergeur choisi est réactif et efficace, il pourra vous aider si vous rencontrez des problèmes ;
  • Vous ne vous embêtez pas avec la technique. Il faut savoir que si vous achetez séparément un hébergement et un nom de domaine pour votre site WordPress (chez deux prestataires différents), vous devrez procéder à ce que l’on appelle un changement de DNS (Domain Name System, ou Système de noms de domaine, en français) pour que votre nom de domaine soit « connecté » à votre hébergeur ;
  • Vous bénéficiez de la gratuité du nom de domaine. Le nom de domaine est très souvent offert (au moins la première année) chez la plupart des hébergeurs. Cependant, précisons quand même que la gratuité est toute relative. Il s’agit surtout d’un artifice marketing pour convaincre de futurs clients. En fait, le prix du nom de domaine est souvent répercuté sur l’offre d’hébergement.

Si vous procurer votre nom de domaine séparément (chez un registraire autre que votre hébergeur) reste moins simple et plus technique, notez que vous gagnez en liberté de choix. Vous pouvez par exemple dénicher un nom de domaine à un tarif plus avantageux en menant vos propres recherches (au-delà de la 1ère année, les hébergeurs répercutent souvent le prix du NDD sur leur offre d’hébergement).
Autre avantage : en cas de souci grave chez votre hébergeur (ex : faillite), tous vos œufs ne sont pas dans le même panier. Après, ce dernier cas de figure a très peu de chances de se produire si vous passez par un acteur important du secteur, aux reins solides.

Deux vérifications de taille à effectuer… avant de payer

Maintenant que vous avez arpenté les rayons du supermarché de votre choix, il ne vous reste plus qu’à passer à la caisse. 

Et là, la règle est la suivante, rappelez-vous : le premier arrivé est le premier servi.

Si un nom de domaine vous plaît et que vous êtes la première personne à l’enregistrer chez un registraire, c’est tout bon : vous pouvez l’utiliser.

Voici quelques ultimes recommandations avant d’entrer les numéros de votre carte bleue.

Faites jouer la concurrence et méfiez-vous des prix

Combien coûte un nom de domaine ? 3 € à ma gauche. 12 € à ma droite. Et hop, 1,50 € au fond de la salle. Vous trouverez des NDDs à tous les prix.

En fait, leur valeur va dépendre de l’extension choisie (les tarifs peuvent aussi évoluer d’une année sur l’autre). Sachez que certaines extensions se vendent moins de 5 €. D’autres valent plusieurs dizaines (la création d’un NDD en .fm est par exemple facturée 69,99 € sur OVH), voire plusieurs milliers d’euros (.auto : 2 299,00 €). 

À vous de voir l’utilité et la pertinence de certaines d’entre elles.

Dans cette jungle des registraires, pas simple de s’y retrouver et de savoir à quel prix choisir et acheter un nom de domaine pour votre site WordPress (en particulier si vous optez pour l’achat séparé nom domaine / hébergement).

Pour vous aider à y voir plus clair, j’ai établi un comparatif au moment d’écrire ces lignes (été 2021). 

Voici en moyenne les prix pratiqués par les principaux registraires pour la création d’un nom de domaine en .com pour 1 an :

  • OVH : 8,99 € TTC en promo (11,99 € TTC normalement) ;
  • o2switch : 10,18 € TTC ;
  • LWS : 15,58 € TTC (1ère année à 10,79 €) ;
  • Gandi : 15,05 € TTC ;
  • GoDaddy : 24,17 € TTC (1ère année à 1 €) ;
  • Ionos by 1&1 : 12 € TTC (1ère année à 1,20 €).

Hébergez votre site chez o2switch

Faites comme WPMarmite, choisissez o2switch. Non seulement les performances sont au rendez-vous mais le support est exceptionnel.

ESSAYEZ O2SWITCH
o2switch

En parlant de prix, un nom de domaine gratuit, ça existe vraiment ?

Certains registraires le proposent, mais bien souvent sur des extensions assez « exotiques » (ex : .ga, .ml, .gq). Si vous voulez quelque chose de professionnel, je ne vous le conseille pas.

Couvrez-vous sur plusieurs années

Une fois votre extension choisie, et juste avant de passer à la caisse, le bureau d’enregistrement de votre NDD va très souvent vous proposer par défaut de le réserver pendant 1 an.

C’est un minimum, et je vous conseille de le « louer » sur plusieurs années si vous partez sur un projet long terme.

Au moins, vous êtes tranquille et ne risquez pas une coupure de service, si vous oubliez de le renouveler.

Une coupure de courant dans une ville.
Ne plus avoir de NDD, c’est flippant.

J’ai par exemple réservé WPMarmite.com jusqu’en 2023. Sachez que la durée de vie moyenne d’un site est d’environ 3-4 ans.

Réservez plusieurs noms de domaines

Faut-il acheter plusieurs noms de domaines ? C’est une question qui revient souvent au centre de la table. Pour y répondre, dites-vous que :

  • vous pouvez acheter les autres extensions populaires (.net, .co…) et pertinentes pour vous. Par exemple, si vous êtes basé dans le Nord de la France, prenez l’extension .be pour ne pas être embêté par une entreprise belge ;
  • vous pouvez également acheter les variations avec tirets et fautes de frappe, si elles sont disponibles : wp-marmite.com et wpmarmitte.com. Essayez par exemple de taper vente-privee.co ou vente-privee.net sur votre navigateur. Vous allez être redirigé vers veepee.com car ils ont acheté toutes les extensions pour ne pas avoir de concurrence directe sur leur nom de domaine. On appelle ça du Cybersquatting ou Typosquatting.

Félicitations, vous voilà désormais en possession d’un ou plusieurs noms de domaines.

Pensez à faire des redirections vers votre nom de domaine principal pour éviter que des visiteurs arrivent sur une page blanche. 

Les NDDs, c’est maintenant votre domaine

Vous voilà arrivé au bout de cette ressource que j’ai voulu la plus exhaustive possible.

Grâce à tous les conseils distillés tout au long de ces lignes, j’espère que vous y voyez plus clair et que vous saurez éviter les pièges qui vont se tendre sur votre route.

Comme vous avez pu le constater, choisir un nom de domaine n’a rien d’évident.

Pensez à dresser une liste de noms potentiels, puis pesez le pour et le contre et faites votre choix final.

Une chose est sûre : réfléchissez bien à la question avant de vous lancer. N’oubliez pas : vous partez pour conserver votre NDD un bon bout de temps, alors ne vous précipitez pas.

Ce que je veux vous dire, c’est de ne pas faire comme moi. Je m’y suis repris à 3 fois pour trouver le bon sur WPMarmite, à 4 fois pour mon blog personnel.

Ce qui a nécessité plusieurs migrations, des manipulations assez complexes pour un débutant. Alors autant vous épargner tout cela, n’est-ce pas ?

Une fois votre NDD trouvé, il ne vous restera plus qu’à installer votre site, à le configurer et à le promouvoir auprès du public que vous ciblez.

Si vous avez besoin d’un coup de main pour faire les choses convenablement, n’hésitez pas à consulter notre guide complet : Créez un site WordPress professionnel.

Pour aller plus loin, la formation WordPress de WPChef pourrait aussi vous être utile.

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(et relisez-le à tête reposée pour choisir le bon nom de domaine)

À l’intérieur, vous trouverez un chapitre bonus sur le côté technique des noms de domaine (création d’un e-mail pro, faire des redirections, faire une modification DNS).

En complément, WPMarmite vous offre un code promo de 15 % chez l’hébergeur o2switch, pour vous procurer un nom de domaine et un hébergement.

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