« Mais qu’est-ce qui m’a pris de faire ça ? » Avec le recul, c’est la question que je me suis posée en repensant à mes premières mises à jour sur WordPress.

Ma façon de procéder était, disons, peu recommandable.

Un exemple ? Je ne prenais même pas la peine de sauvegarder mon site avant de mettre les pieds dans le plat…

J’étais pourtant totalement sobre et conscient. Mais pas encore vacciné. Et un bon jour, est arrivé ce qui devait arriver : mon site a planté.

Donald Duck déprime.

Croyez-moi, cela sert de leçon. Dans mon cas, rien de grave.

Mais imaginez si cela s’était produit sur un site e-commerce qui génère des milliers d’euros de chiffre d’affaires par jour ? Le manque à gagner peut vite s’avérer catastrophique.

Vous saisissez mon propos : pour mettre à jour votre site, il faut prendre un minimum de précautions, et il existe plusieurs façons de procéder.

C’est ce que va vous expliquer cet article. Au passage, vous verrez même comment résoudre certains problèmes « classiques » qui peuvent survenir au cours d’une mise à jour (aussi appelée MAJ, dans le jargon).

Initialement rédigé en décembre 2018, cet article a été mis à jour en août 2022.

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Qu’est-ce qu’une mise à jour de WordPress ?

Lorsque vous mettez à jour WordPress, cela signifie que vous « installez » sa dernière version en date.

Que peut-on mettre à jour sous WordPress ?

Les mises à jour concernent principalement 4 éléments :

  • le Core de WordPress, c’est-à-dire les fichiers originaux que vous retrouvez dans le fichier « de base » que vous téléchargez. Pour rappel, WordPress est composé de 2 éléments principaux : les fichiers du Core, et une base de données ;
  • les plugins, également appelés extensions (et pas plug-in et encore moins pluging…) ;
  • les thèmes (notamment votre thème parent, et votre thème enfant, si vous en avez un) ;
  • les traductions. La communauté WordPress fait de grands efforts pour rendre un maximum de thèmes et plugins disponibles en français (et dans toutes les langues possibles).

Pour savoir quand une mise à jour (en anglais, on parle d’update de WordPress) est disponible, rien de plus simple : WP vous sonne les cloches en vous les indiquant sur votre Tableau de bord.

Mises à jour sur le tableau de bord de WordPress.
Vite, quatre mises à jour sont prêtes à être installées !

En cliquant sur « Mises à jour », vous retrouvez les éléments à actualiser. Pour y parvenir, il vous suffit de cliquer sur le bouton correspondant. Par exemple, sur la capture ci-dessous, tout est à jour sauf 3 thèmes.

En cliquant sur « Mettre à jour les thèmes », la mise à jour s’effectuera. Mais attention, des prérequis sont nécessaires avant de passer à l’action. Je vous en reparle par la suite.

Mise à jour des thèmes WordPress.

Sur votre Tableau de bord, WordPress ne sera pas toujours en mesure de vous indiquer certaines mises à jour, par exemple des plugins compris dans un thème acheté sur ThemeForest (lien aff).
Dans ce cas, il vous faudra être vigilant et télécharger les dernières versions en date sur les sites concernés (voire racheter les plugins concernés), puis faire les mises à jour manuellement. Pas de panique, je vous détaille tout cela plus tard.

Les deux types de mises à jour

En informatique, il existe deux types de mises à jour. WordPress étant un logiciel, il n’échappe pas à la règle. On peut citer :

  • Les major releases, soit littéralement des versions majeures. En général, elles ont lieu tous les 4 à 5 mois. Elles ajoutent notamment de nouvelles fonctions d’utilisation. Par exemple, la version 5.0 de WordPress a été livrée avec Gutenberg, l’éditeur de contenu actuel.
    Les major releases sont facilement reconnaissables : leurs deux premiers chiffres changent. Par exemple, les versions 5.8, 5.9 et 6.0 sont des major releases.
  • Les minor releases (versions mineures). Elles corrigent notamment des bugs et des failles de sécurité. On les reconnaît lorsqu’il y a un changement dans le troisième chiffre de la version. Par exemple, les versions 5.9.1 et 5.9.2 correspondent à des minor releases.

Avant de passer à la suite, aimez-vous le jazz ? Les développeurs du core de WordPress, oui ! C’est la raison pour laquelle toutes les major releases portent le nom d’un célèbre jazzman, et ce depuis la version 1.0.

Un musicien de jazz.

Quelques exemples :

  • La version 1.0 porte le nom de Miles Davis ;
  • La version 2.0 celui de Duke Ellington ;
  • La version 2.7 celui de John Coltrane ;
  • La version 6.0 celui d’Arturo O’Farrill.

Si cela vous intéresse, vous pouvez les retrouver sur notre page consacrée aux statistiques autour de WordPress.

Bon, fini de causer trompette et saxo. Si j’ai bien compris, vous êtes surtout là pour mettre en musique vos prochaines mises à jour, non ?

Sachez que tout cela ne se fait pas à la légère. Découvrez pourquoi dans la partie suivante.

Pourquoi devez-vous mettre votre site à jour ?

Pour le sécuriser

À ce stade, une question doit peut-être vous tarauder : mais pourquoi mettre à jour votre site, alors qu’il fonctionne comme sur des roulettes ?

La première raison concerne la sécurité. Un site à jour est un site plus sécurisé.

Au moment d’écrire ces lignes, WordPress propulse 43,2 % des sites web à travers le monde. C’est aussi le CMS (Content Management System, soit Système de Gestion de Contenus en français) le plus utilisé, et de loin (62,8 % de parts de marché).

Forcément, cela l’expose à de nombreuses attaques au quotidien. Selon un rapport 2019 de Sucuri, 52 % des sites WordPress ont été piratés alors qu’ils n’étaient pas à jour.

Au moment de rédiger ces lignes, plus de 50 % des sites ont installé la dernière version de WordPress en date (la 6.0).

Pour vous convaincre de l’importance de la sécurité sur WordPress, vous pouvez consulter la vidéo ci-dessous, ainsi que la Série Point Sécu, sur la chaîne YouTube de WPMarmite. Au passage, pensez à vous y abonner, si ce n’est pas encore le cas. 😉

Pour bénéficier de nouvelles fonctionnalités

WordPress est un CMS en constante évolution. Comme expliqué précédemment, de nouvelles versions majeures (major releases) sont généralement lancées tous les 3 à 5 mois.

Applaudissements de la foule.

Elles entraînent l’apparition de nouvelles fonctionnalités plus ou moins importantes, à chaque fois, qui rendent notamment l’expérience utilisateur plus agréable.

Par exemple, la version 4.0 de WordPress a permis d’intégrer des contenus plus facilement (ex : des vidéos) en permettant de coller une URL directement au sein de l’éditeur de texte.

La version 4.8 a facilité l’édition des liens, alors que la 5.0 a vu l’apparition de Gutenberg, l’éditeur de contenu par défaut de WordPress.

La version 5.5 a quant à elle ajouté tout un tas de nouvelles fonctionnalités, comme… la possibilité de mettre à jour automatiquement vos thèmes et extensions depuis votre interface d’administration (on va y revenir).

Plus récemment, la version 5.9 a introduit le FSE (Full Site Editing, Édition complète du site en français), qui permet de personnaliser toute la structure d’un site WordPress (header, footer, menu et modèles de page inclus) à l’aide des blocs de l’éditeur de contenu.

Pour corriger des bugs et ne pas plomber vos performances

Autre point à prendre en compte : les nouvelles versions de WordPress corrigent des bugs techniques, notamment ceux rencontrés dans le code.

Un code propre et optimisé permet notamment de ne pas plomber la vitesse de chargement de votre site, un des critères pris en compte par les moteurs de recherche comme Google pour vous référencer (même s’il reste minime).

Enfin, posséder la dernière version de WordPress peut s’avérer nécessaire pour des raisons de compatibilité. Certaines extensions ou thèmes risquent de ne pas fonctionner sans cela.

Maintenant, il est temps de savoir quand mettre à jour WordPress.

Une femme s'interroge.

Pour la réponse, ça se passe juste en dessous.

Quand devez-vous mettre à jour WordPress ?

La règle et l’exception

Automatiquement, WordPress va vous indiquer quelles mises à jour sont disponibles. Je vous en ai parlé au début de l’article, vous vous souvenez ?

En règle générale, il est conseillé de procéder aux mises à jour dès qu’elles sont disponibles.

J’ai bien dit en général. Dans certains cas particuliers, il peut être plus prudent de ne pas se précipiter (mais n’attendez pas 1 mois quand même), notamment lorsque cela concerne les major releases.

Certaines d’entre elles peuvent causer des bugs qui prennent quelques jours à être corrigés. Vous pouvez accéder à toutes ces informations sur le blog officiel de WordPress (en anglais).

Les prérequis avant de procéder à une mise à jour de WordPress

Mettez-vous bien ça en tête : quoi qu’il arrive, avant chaque MAJ, vous allez devoir agir sur 2 plans :

Avec cela, vous allez vous éviter pas mal de déconvenues et de maux de tête, en cas de pépin.

Pour aller encore plus loin, l’idéal consiste à utiliser un environnement de test pour vérifier la bonne mise en place de vos mises à jour. Au moins, si un problème surgit, vous pourrez en rire, plutôt qu’en pleurer.

Pour ce faire, vous pouvez procéder à vos expérimentations sur un site de développement en ligne. Seconde option : travailler sur un environnement local (c’est-à-dire sur votre propre machine).

Concernant ce dernier point, je vous recommande l’utilisation de l’excellent outil Local by Flywheel. On vous explique comment le configurer dans cet article.

Sans plus attendre, passons à l’étape suivante : la mise à jour du Core de WordPress.

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Comment mettre à jour le Core de WordPress ?

Il existe deux types de mises à jour : les mises à jour automatiques, et les mises à jour manuelles. Découvrez tout de suite et en détails leur mode de fonctionnement.

La mise à jour automatique

La mise à jour automatique du Core de WordPress existe depuis 2013 et la version 3.7.

En résumé, cela signifie que ces mises à jour sont faites sans que vous ne puissiez rien contrôler. Vous n’avez donc pas la main dessus. Elles permettent notamment de régler des problèmes de sécurité.

Une option est désormais disponible pour activer les mises à jour automatiques du Core de WP dès l’apparition d’une nouvelle version, ou n’activer que les mises à jour automatiques de sécurité et de maintenance :

Mise à jour automatique du Core de WordPress.

Personnellement, je ne suis pas un adepte des mises à jour automatiques. Je préfère avoir le contrôle total sur mon site et gérer tout ça manuellement.

De votre côté, quelle que soit l’option choisie, rappelez-vous : il faut toujours faire vos mises à jour ! C’est très important pour assurer la sécurité de votre site.

Comment mettre à jour WordPress manuellement ?

Voici comment procéder à une mise à jour de WordPress manuellement : 

  1. Vérifier les prérequis système (versions de PHP et de MySQL nécessaires) ;
  2. Sauvegarder vos fichiers et votre base de données ;
  3. Désactiver les extensions (non obligatoire) ;
  4. Effectuer la mise à jour (Tableau de bord > Mises à jour > Mettre à jour).

Ça, c’est pour le mode d’emploi résumé.

Avec les mises à jour manuelles, vous reprenez la main, si vous me permettez. Vous êtes maître du moment où vous les installez.

Vous pouvez mettre à jour WordPress manuellement de deux façons :

  • en passant par le Tableau de bord (les 4 étapes que vous venez de découvrir juste au-dessus et que l’on va détailler) ;
  • en utilisant un client FTP (File Transfer Protocol). Il s’agit d’un logiciel qui fonctionne sur votre ordinateur personnel et qui permet de transférer des fichiers vers votre serveur ou de les récupérer à partir de celui-ci (comme FileZilla par exemple).

La mise à jour manuelle via le Tableau de bord

Comme expliqué au début de l’article, WordPress vous notifie automatiquement lorsqu’une MAJ est disponible. Elle sera visible via un message comme celui ci-dessous, en haut de votre Tableau de bord :

Mise à jour du Core de WordPress sur le tableau de bord.

Avant d’aller plus loin, souvenez-vous qu’il faut d’abord :

  • vérifier les prérequis système ;
  • faire une sauvegarde de WordPress (fichiers + base de données).

Ensuite, cliquez sur le bouton « Mettre à jour ». WordPress va lancer le processus tout seul, comme un grand, et mettre votre site en maintenance (il sera momentanément indisponible).

Le processus est rapide, mais si vous recevez un grand nombre de visiteurs, essayez de faire vos mises à jour à des moments où le trafic est plus faible.

Une fois le processus terminé, WordPress vous redirige :

  • soit sur la page où vous pouvez faire toutes vos mises à jour (du Core, des thèmes et des plugins) ;
  • soit sur une page dédiée de votre Tableau de bord pour les major releases.
Mise à jour de WordPress vers la version 6.0.1.

Terminez en testant que tout fonctionne et s’affiche correctement. En principe, tout devrait être bon, mais faites très attention.

Cela signifie que la MAJ s’est bien déroulée, bravo !

Malheureusement, parfois, tout ne se passe pas comme prévu et la mise à jour automatique de WordPress est impossible ! (c’est quand même assez rare).

Dans ce cas, vous allez devoir vous retrousser les manches et utiliser la mise à jour manuelle via FTP.

La mise à jour manuelle via FTP

La mise à jour manuelle via FTP s’effectue principalement si la MAJ via le Tableau de bord ne fonctionne pas, ou pour revenir à une version antérieure de WordPress.

Je vous propose de décomposer la marche à suivre en plusieurs étapes, en suivant le tuto de mise à jour de WordPress ci-dessous.

Étape 1 : vérifiez les pré-requis et sauvegardez votre site (fichiers + base de données). Je sais, je vous le répète pour la troisième fois. Mais, au moins, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant.

Étape 2 : Téléchargez et décompressez la dernière version de WordPress. Vous pouvez l’obtenir ici. Placez-la où bon vous semble sur votre ordinateur, sur votre Bureau, par exemple. Si vous avez besoin d’une version antérieure, rendez-vous ici.

Votre dossier dézippé contiendra des fichiers et des sous-dossiers tels que wp-admin, wp-content, wp-includes (attention le dossier wp-content ne sera pas utile).

Le dossier contenant les fichiers de WordPress.
Un aperçu du contenu du fichier WordPress dézippé

Étape 3 : Connectez-vous à votre client FTP.

Personnellement, j’ai l’habitude d’utiliser FileZilla. Mais vous pouvez aussi vous tourner vers Cyberduck ou Transmit.

Pour vous y connecter, il vous faut les identifiants qui se trouvent dans le mail de bienvenue que vous envoie votre hébergeur.
Chez o2switch (lien aff), ça ressemble à ça :

Codes d'accès à votre client FTP chez votre hébergeur.

Ensuite, rendez-vous sur le répertoire racine de votre site web, là où est configuré votre nom de domaine principal.

Cet emplacement peut varier d’un hébergeur à un autre. Chez o2switch, il s’appelle public_html. Chez OVH, vous le trouverez sous l’appellation www. Chez d’autres, ce sera htdocs.

Vous trouverez ce dossier dans la fenêtre de droite de votre FTP.

Le dossier public_html sur un FTP.

Étape 4 : Renommez les dossiers wp-admin et wp-includes.

À l’intérieur de ce dossier public_html, ajoutez un suffixe aux dossiers wp-admin et wp-includes.

Quand je fais une mise à jour manuelle, je les appelle wp-admin-old et wp-includes-old (old voulant dire vieux en anglais).

Et pourquoi on ne les supprimerait pas directement ?

En effet, on pourrait être tenté de faire ça. Mais si pour une raison X ou Y vous avez besoin de revenir à la version d’origine, vous perdrez un temps fou à récupérer les dossiers et à les renvoyer.

En procédant ainsi, vous devrez juste leur redonner leur nom d’origine et vous pourrez revenir en arrière rapidement. Après, si la mise à jour a fonctionné, vous pourrez supprimer wp-admin-old et wp-includes-old.

Étape 5 : Mettez en ligne l’intégralité du dossier wordpress que vous avez dézippé lors de l’étape 2, SAUF le dossier wp-content.

Pour cela, rendez-vous sur la fenêtre de gauche de votre logiciel FTP. Sélectionnez tous vos fichiers et dossiers (sauf wp-content, je répète).

Pourquoi ne faut-il pas envoyer ce dossier ?

Eh bien son rôle est de contenir les thèmes, plugins et images de votre site. Si vous replacez celui de votre site par celui du zip de WordPress, vous allez vous retrouver avec un dossier vierge !

C’est arrivé à Alex une fois et il s’en est mordu les doigts. Heureusement qu’il avait une sauvegarde !

Donc pour envoyer les bons dossiers et fichiers sur votre serveur en ligne, faites soit un glisser-déposer vers le dossier public_html, soit un clic droit et choisissez « Envoyer ».

Le dossier de WordPress sur un FTP.

Si la boîte de dialogue ci-dessous s’affiche, choisissez l’option « Remplacer ». Cela permettra de remplacer les anciens fichiers standards de WordPress par les nouveaux, en les copiant par-dessus.

Option Remplacer pour les fichiers sur un FTP.

Encore une fois, ne vous faites pas avoir en envoyant le dossier wp-content. Ne venez pas me dire dans les commentaires que vous avez fait l’erreur !

Étape 6 : Ouvrez le fichier wp-config-sample.php, afin de voir si de nouveaux réglages y ont été introduits dans la dernière version. Si c’est le cas (mais il y a peu de chances pour que ça arrive), il faudra copier ces réglages dans votre propre fichier wp-config.php.

Étape 7 : Connectez-vous à l’administration de votre site.

Ouvrez votre navigateur et tapez l’adresse de votre site.

Entrez votre identifiant et votre mot de passe et connectez-vous. Comme l’explique la documentation de WordPress, « si à ce stade une mise à jour de la base de données est nécessaire, WordPress le détectera et vous fournira un lien vers une URL du type http://example.com/wordpress/wp-admin/upgrade.php. Cliquez sur ce lien et suivez les instructions. Cela mettra à jour la base de données afin qu’elle soit compatible avec la dernière version du code venant d’être mise à jour ».

Étape 8 : Supprimez les dossiers  wp-admin-old et wp-includes-old si tout s’est bien passé (aucune raison de les garder dans ce cas).

Deux hommes soufflent dans un sifflet de fête.

Vous êtes désormais capable de mettre à jour le Core de WordPress. Sachez qu’il est tout aussi important de le faire pour vos thèmes et extensions. Un bug ou une incompatibilité peut rendre votre site indisponible. Alors autant éviter ça.

Découvrez la marche à suivre dans la partie suivante.

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Comment mettre à jour vos thèmes et plugins ?

L’option automatique

Depuis WordPress 5.5, débarqué en août 2020, vous pouvez activer la mise à jour automatique des extensions et des thèmes dans l’administration WordPress.

Cela fonctionne au cas par cas, pour chaque extension/thème que vous avez installé :

Activer les mises à jour automatiques des extensions WordPress.

La procédure « classique »

Comme avec le Core de WordPress, vous pouvez toujours mettre à jour vos thèmes et plugins en un clic, directement depuis votre Tableau de bord.

La première façon de procéder consiste à cliquer sur Tableau de bord > Mises à jour.

Pour enclencher la MAJ, sélectionnez les thèmes et/ou plugins installés en cochant « Tout sélectionner ». Puis cliquez sur le bouton « Mettre à jour les thèmes ».

Mettre à jour les thèmes WordPress.

Seconde option ? Cliquez sur Apparence > Thèmes pour les thèmes, ou sur Extensions > Extensions installées pour les plugins.

Dans ces deux derniers cas, un message vous indiquant qu’une nouvelle version est disponible s’affichera. Il suffira de cliquer sur « Mettre à jour maintenant ».

Mettre à jour un thème WordPress maintenant.

Une fois la mise à jour terminée, ce genre de message s’affichera sur une nouvelle page :

Mise à jour de l'extension Elementor.

La procédure par FTP

Parfois, vous allez devoir procéder à des mises à jour manuelles de vos thèmes et plugins car la mise à jour automatique ne fonctionne pas, ou parce que ces thèmes et plugins ne sont pas présents sur le répertoire officiel WordPress et ne disposent pas d’un système de mise à jour.

Du coup, notre CMS favori n’est pas en mesure de vous signaler que des nouvelles versions sont disponibles (bon, je vous avoue que c’est assez rare quand même).

Étape 1 : Comme d’hab’, vous commencez à connaître le truc, débutez en sauvegardant votre site (fichiers + base de données). On n’est jamais trop prudent.

Étape 2 : Téléchargez la nouvelle version du plugin ou du thème sur le site du développeur concerné, ou sur le répertoire officiel. Si vous obtenez un fichier zip, décompressez-le.

Si vous avez besoin de télécharger une ancienne version d’une extension sur le répertoire officiel, cliquez sur « Vue Avancée » sur la page de l’extension, et descendez jusqu’en bas pour trouver un formulaire.

Versions précédentes d'une extension.

Étape 3 : Désactivez le plugin ou le thème concerné dans l’administration.

Étape 4 : Sur votre client FTP (référez-vous à la procédure un peu plus haut), entrez dans le dossier wp-content > plugins. Vous verrez que dans la grande majorité des cas, les fichiers des plugins sont contenus dans un dossier.

Imaginons que vous voulez mettre à jour le plugin Duplicator. Renommez le dossier du plugin sur le serveur en ajoutant le suffixe « old » (duplicator devient donc duplicator-old).

Envoyez le dossier de la nouvelle version sur le serveur via FTP (il porte logiquement le bon nom, dans notre cas duplicator).

Duplicator sur un client File Transfer Protocol.

Pour les thèmes, la procédure est la même. Mais tout se passe dans le dossier wp-content > themes.

Étape 5 : retournez sur votre site pour vérifier que tout fonctionne, et supprimez l’ancien dossier du plugin ou thème (duplicator-old dans notre cas).

Comment « automatiser » les mises à jour de vos thèmes et plugins en même temps ?

Vous gérez plusieurs sites ? Vous en avez marre de passer des plombes à faire vos mises à jour de thèmes et plugins en vous connectant individuellement sur chaque site ?

ManageWP Worker devrait vous enlever une belle épine du pied.

Bannière de ManageWP Worker

Ce service ressemble tous vos sites sur un seul et même Tableau de bord pour vous permettre de faire vos MAJ groupées, en un clic.

ManageWP propose plein d’autres options hyper-pratiques, comme la sauvegarde (gratuite une fois par mois et à partir de 2 $/mois/site, soit 2 €, avec une fréquence plus élevée).

Si vous voulez en savoir plus, on vous présente la bête dans cet article.

Pour être tout à fait complet sur le sujet de la MAJ, il ne nous reste plus qu’à aborder un point : la résolution d’éventuels problèmes.

Parce que oui, tout ne se passe toujours comme dans un rêve.

Quels problèmes pouvez-vous rencontrer lors d’une mise à jour de WordPress, et comment les résoudre ?

Échec de la mise à jour

Une nouvelle mise à jour est disponible sur votre Tableau de bord. Vous avez pris toutes vos précautions en amont et lancez le processus.

Ça mouline, ça mouline, et ça mouline encore. Soudain, le message suivant apparait : « échec de la mise à jour ».

Lorsqu’on y est confronté pour la première fois, il y a de quoi paniquer un peu. Mais je vous assure, ce n’est pas la mer à boire.

La plupart du temps, il suffit de supprimer un fichier nommé .maintenance sur votre FTP. En principe, il se trouvera à la racine de votre site (dans le dossier public_html, si vous êtes chez o2switch).

Sachez aussi qu’il est possible que des mises à jour automatiques plantent et vous affichent une belle page blanche (on parle aussi d’Écran Blanc de la Mort).

Pour plus d’infos à ce sujet (et sur les autres erreurs WordPress en général), vous pouvez consulter cet article.

Toutes vos modifications CSS ont disparu

Parlons maintenant d’un désagrément que vous avez peut-être déjà rencontré.

Vous avez passé des heures à peaufiner le design de votre site grâce à du code CSS.

Apprenez le CSS une bonne fois pour toutes

Créez des sites au rendu impeccable sans y passer des heures avec CSS Express.

En tant que professionnel sérieux, vous venez aussi de procéder à une MAJ de votre thème, pour vous protéger un maximum. Vous avez bien fait.

Sauf qu’à présent, vous ne reconnaissez plus votre site. Toutes vos modifications ont disparu après cette maudite mise à jour !

Un homme fait « non » devant un ordinateur.

La raison est simple : vous avez effectué toutes vos modifications directement dans le code de votre thème.

Certes, une des solutions possibles est d’effectuer ces modifications dans un thème enfant (une sorte de sous-thème qui permet de personnaliser l’apparence de votre site sans craindre les mises à jour).

Seulement, l’utilisation d’un thème enfant peut s’avérer technique si vous ne maîtrisez pas le code. Une solution plus simple consiste à effectuer vos modifications CSS directement depuis l’Outil de personnalisation de WordPress (dans Personnaliser > CSS additionnel). Ainsi, aucun risque de perdre toutes vos modifs à la prochaine mise à jour venue !

Quant aux thèmes enfants, ils sont donc à utiliser uniquement en cas de besoin précis et si vous savez ce que vous faites. Pour savoir si vous devez créer un thème enfant et comment le faire, consultez notre article sur le sujet.

Comment revenir à une version antérieure de WordPress ?

Si, malgré tous vos efforts, vous ne trouvez pas de solution à l’échec de votre mise à jour, vous pouvez toujours revenir à une version plus ancienne de WordPress.

Néanmoins, c’est fortement déconseillé car cela peut notamment entraîner des problèmes liés à la sécurité.

Si vous avez sauvegardé votre site au préalable, rendez-vous sur votre client FTP et supprimez tous vos fichiers, à l’exception de wp-config.php.

Copiez ensuite vos fichiers précédemment sauvegardés sur votre serveur et pensez à restaurer la sauvegarde de votre base de données en suivant ces instructions.

Si vous n’avez pas effectué de sauvegarde, vous pouvez télécharger la version qui vous intéresse sur cette page.

Ensuite, il vous suffit de reproduire la procédure expliquée au cours de la partie de cet article consacrée à la mise à jour manuelle via FTP.

Une dernière mise à jour s’impose

Grâce à cela, vous corrigez des bugs, bénéficiez de nouvelles fonctionnalités, et renforcez la sécurité de votre site.

Dans la grande majorité des cas, un simple clic vous permettra d’effectuer cette opération en toute tranquillité. Pour ça, WordPress est quand même sacrément bien fichu, vous ne trouvez pas ?

Et s’il vous arrive de rencontrer une erreur ou que votre site plante, vous avez désormais toutes les cartes en main pour résoudre un éventuel problème en passant par votre client FTP.

Un homme remercie.

Et chez vous, comment ça se passe ? Avez-vous l’habitude de faire vos mises à jour régulièrement ? Comment procédez-vous ?