The SEO Framework : comment configurer ce plugin (et que vaut-il) ?

Dans le monde des extensions SEO, The SEO Framework fait bande à part. Et pas grand-chose comme les autres.

Elle mise sur la gratuité et ne vous submerge pas de pubs et notifications intempestives. Elle ne propose pas d’assistant de configuration, comme le font de nombreux concurrents. 

Elle est préconfigurée pour fonctionner de façon efficace dès son activation. Elle propose tous ses réglages sur une seule page. Bref, c’est en quelque sorte un OVNI.

Avec elle, vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Il y a encore beaucoup de choses à raconter à son sujet. Ça tombe bien, cet article va tout dévoiler.

Vous allez notamment découvrir les options et spécificités de cette extension, comment la configurer, mais aussi si elle vaut la peine d’être activée sur votre site WordPress (et de remplacer un plugin concurrent comme Yoast ou consorts).

Vous êtes prêt ? Alors en voiture !

Devenez enfin visible grâce au SEO

Optimisez le référencement de votre site WordPress, obtenez du trafic et augmentez votre chiffre d’affaire grâce à la pédagogie de WPMarmite.

Découvrir la formation SEO

The SEO Framework, c’est quoi ?

Tout part d’« AutoDescription »

The SEO Framework est un plugin qui vise à optimiser le référencement naturel de votre site WordPress. Pour cela, il propose des réglages automatiques dès l’activation, mais vous pouvez aussi procéder à de nombreuses améliorations manuelles (balises titre et méta-description, sitemap, fichier robots.txt etc.). 

L’extension a été lancée en 2015 par le développeur néerlandais Sybre Waaijer, qui continue aujourd’hui de l’améliorer et de la maintenir. 

D’abord proposée sous le nom d’« AutoDescription » (on retrouve d’ailleurs toujours ce nom dans le slug du plugin), l’extension visait au départ à répondre aux besoins des clients de Waaijer. 

Sur les conseils du staff et des membres de la communauté WPMUDev, dont il faisait partie à l’époque, Waaijer a ensuite soumis son extension sur le répertoire officiel. Au passage, il l’a rebaptisée The SEO Framework.

Au moment de rédiger ces lignes, le plugin cumule 100K+ installations actives.

Cela fait de lui l’un des plugins les plus populaires du répertoire officiel, derrière des costauds comme :

• Yoast SEO (5M+ installations actives) ;
• All in One SEO (3M+ installations actives) ;
• Rank Math (2M+ installations actives) ;
• SEOPress (300K+ installations actives). 

En outre, le plugin jouit d’une excellente cote auprès de ses utilisateurs. Il cumule quasi-exclusivement des avis 5 étoiles (note globale de 4,9 sur 5), ce qui fait de lui le plugin SEO le mieux noté sur le répertoire officiel.

Un plugin qui se démarque…

Dans le paysage des extensions SEO, The SEO Framework est vraiment à part. Il se distingue de ses principaux concurrents à plusieurs niveaux : 

• il ne propose pas de version premium. Toutes ses fonctionnalités sont gratuites et si vous voulez aller un peu plus loin dans la configuration, certaines extensions premium sont proposées, au choix ;
• il met l’accent sur la performance. D’après ses propres tests, The SEO Framework serait 5,6 fois plus rapide à charger que Yoast, et jusqu’à 16 fois plus rapide à charger qu’All in One SEO ;

• le plugin ne propose aucune publicité ou incitation à passer sur une version premium (car il n’y en a pas) ; 
• The SEO Framework annonce respecter la confidentialité des données. Par exemple, il ne crée pas de cookies ;
• il travaille tout seul en arrière-plan afin de vous éviter des erreurs SEO. Il est ainsi capable d’empêcher les erreurs canoniques pour les catégories, les pages, les sous-domaines et le mappage des domaines multisites ;
• il met l’accent sur la sécurité. « En tant que chercheurs en sécurité à temps partiel, nous nous efforçons de rendre ce plugin impénétrable », indique sa description sur le répertoire officiel. « The SEO Framework utilise également l’API de WordPress dans la mesure du possible, ce qui permet à ce plugin de s’intégrer parfaitement à tous les autres plugins conçus dans cette optique ».

… Et « conçu pour les utilisateurs »

Mais ce n’est pas tout. The SEO Framework se démarque également au niveau de sa philosophie. Sur la page À Propos de l’extension, Sybre Waaijer met en avant plusieurs aspects en rapport avec ce sujet : 

• il prend le parti de ne jamais publier une mise à jour contenant des bugs ; 
• le plugin suit les directives fixées par WordPress et les bonnes pratiques édictées par des moteurs de recherche comme Google ; 
• l’extension a d’abord été « conçue pour les utilisateurs ». Waaijer explique qu’il met un point d’honneur à aider chaque personne qui aurait besoin d’assistance. Il est d’ailleurs très actif sur le forum public de l’extension, où il répond la plupart du temps aux interrogations et retours de ses utilisateurs ; 
• il se concentre sur la rapidité du code ; 
• le plugin ne bloque pas certaines fonctionnalités « pour des raisons de monétisation ».

Quelles sont les fonctionnalités de The SEO Framework ?

Et en termes de fonctionnalités, ça donne quoi ? Pas de grosse surprise ici.

The SEO Framework permet de réaliser des opérations classiques, que l’on retrouve déjà chez la plupart de ses concurrents.

Voici un éventail non exhaustif de ce que vous serez en mesure de faire après avoir activé l’extension : 

• édition et optimisation des balises méta-titre (title) et méta-description ; 
• intégration aux outils pour les webmasters suivants : Google, Bing, Yandex, Baidu et Pinterest ;
• intégration aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Pinterest) ; 
• configuration possible d’un fichier robots.txt ; 
• création d’un sitemap (plan de site) automatique, pour notifier Google, Bing et consorts dès qu’un changement a lieu sur votre site ; 
• données Open Graph ;
• réglages du marquage Schéma et activation des extraits enrichis (rich snippets) ;
• optimisation des URLs canoniques ; 
• présence d’un code couleur pour vous indiquer les améliorations à effectuer sur l’optimisation d’un contenu.

Voilà pour cette première photographie de l’extension The SEO Framework. Commençons à gratter un peu plus son vernis en découvrant son processus d’installation. 

Comment installer The SEO Framework ?

Pour profiter des options de ce plugin SEO, allez dans le menu Extensions > Ajouter de votre interface d’administration WordPress. 

Dans la barre de recherche, tapez « The SEO Framework ». Installez puis activez l’extension :

Après activation, vous disposerez d’un nouveau menu baptisé « SEO » dans la barre latérale de gauche de votre administration WordPress. C’est à partir de là que vous accédez aux réglages proposés par le plugin :

Comme vous pouvez le voir ci-dessus, il n’y a pas de sous-menu compris dans le menu général appelé « SEO ». 

En fait, toutes les options sont contenues sur une seule page, dans 10 encarts que vous pouvez faire remonter ou descendre à l’aide d’un simple glisser-déposer.

Par exemple, sur la capture précédente, vous avez un aperçu de l’encart appelé « Réglages généraux » contenant 5 onglets différents. 

Toutes les options sont parfaitement traduites en français, ce qui représente un plus non négligeable pour faciliter la prise en main. 

De plus, impossible de se perdre dans un dédale de menus à droite, à gauche. Tous les réglages sont condensés au même endroit. Vous avez juste à scroller un peu pour les faire apparaître au fur et à mesure.

Enfin, contrairement à la plupart des autres extensions concurrentes, The SEO Framework ne propose pas d’assistant de configuration. 

L’extension s’est déjà chargée d’activer bon nombre d’options de façon automatique, en arrière-plan. Vous le constaterez via la présence de cases déjà cochées, comme ci-dessous : 

Justement, allons plus loin en découvrant les encarts proposés, et surtout sur lesquels agir en priorité lorsque vous activerez le plugin pour la première fois. 

Comment paramétrer les réglages de ce plugin SEO ?

Quels sont les encarts proposés ?

De base, The SEO Framework propose 10 encarts contenant, la plupart du temps, plusieurs onglets proposant des réglages supplémentaires que vous pouvez affiner.

Dans le détail, voici les onglets à votre disposition : 

1. Réglages généraux.
2. Réglages du titre.
3. Réglages de description de la métadonnée.
4. Réglages de la page d’accueil.
5. Réglages des balises méta pour les réseaux sociaux.
6. Réglages Schema.org.
7. Réglages de la méta Robots.
8. Réglages des méta pour webmasters.
9. Réglages du sitemap.
10. Paramètres de flux.

Alors je ne vais pas vous le cacher, tout cela peut être intimidant au départ, lorsque vous découvrez l’extension. 

Si vous vous amusez à jongler entre les différents onglets, vous verrez apparaître de multiples réglages possibles, avec des termes parfois techniques. 

Quelques exemples, à la volée : 

• utiliser le cron pour notifier les moteurs de recherche ;
• ajouter <lastmod> au sitemap ;
• spécifier les directives de conformité au droit d’auteur de l’agrégateur.

Bref, il y a de quoi se sentir un peu perdu, mais pas de panique ! Rappelez-vous, The SEO Framework fait le gros du travail pour vous. 

Déjà, il y a parfois des petites béquilles à côté de certaines options, avec une explication pour mieux les comprendre. Cliquez sur le point d’interrogation pour en profiter : 

Ce n’est pas toujours hyper parlant, mais cela peut déjà vous aider à y voir un peu plus clair.

Ensuite, vous n’avez pas à toucher la majorité des options proposées. Tout est déjà préconfiguré pour vous par le plugin.

Du coup, comme le détaille The SEO Framework dans sa documentation, « seuls quelques paramètres doivent être configurés. En fonction de votre site, entre quatre et dix options requièrent votre attention. Si vous êtes familiarisé avec ce plugin et que vous êtes préparé, cela ne vous prendra qu’une minute ou deux. »

Détaillons ces options juste en dessous. 

Quels réglages de base effectuer en priorité sur The SEO Framework ?

« Certains paramètres sont d’une importance capitale pour commencer, indique The SEO Framework. « Une fois ces quelques paramètres définis, vous êtes prêt pour le référencement. »

Les voici en détails.

Réglages de la page d’accueil avec The SEO Framework

Dans l’onglet « Général », remplissez le Méta titre et la Méta description de votre page d’accueil. 

Ce sont elles qui seront utilisées sur les pages de résultats des moteurs de recherche. Par exemple, voici les balises titre (1) et méta-description (2) de WPMarmite, telles qu’elles apparaissent sur Google :

Sur l’interface du plugin, remplissez les champs correspondants. Afin que vos balises s’affichent correctement sur Google, sans être tronquées, respectez le code couleur et les indications proposées par l’extension. L’idéal est d’être dans le vert. 

Si vous vous trouvez dans le rouge, peaufinez la longueur de vos balises :

Vous souhaitez des conseils pour la rédaction de vos balises title et méta-description ? Consultez sans tarder notre guide du SEO on-page sur WordPress. Et découvrez des dizaines d’astuces supplémentaires pour vous aider à améliorer votre positionnement sur les moteurs de recherche.

Au niveau de l’onglet « Réseaux sociaux », remplissez les données Open Graph. C’est ce qui permettra d’afficher un aperçu avec des images et un extrait de texte lorsqu’un lien vers votre site sera partagé sur les réseaux sociaux.

Pour le titre et la description Open Graph, vous pouvez reprendre ceux déjà utilisés juste avant.

Enfin, pensez à ajouter une image qui sera affichée sur les réseaux lorsque votre page d’accueil sera partagée. Téléchargez par exemple le logo de votre marque/site :

Réglages des balises méta pour les réseaux sociaux

Sans transition, intéressons-nous à l’encart suivant, relatif aux balises méta pour les réseaux sociaux. 

Au niveau de l’onglet « Général », vous pouvez laisser les cases cochées par défaut. Par contre, pensez à télécharger une image de secours lors du partage de vos publications sur les réseaux sociaux. 

C’est cette image qui sera utilisée si vous ne définissez pas d’image précise à partager sur chaque publication. 

Pour cela, cliquez sur le bouton « Sélectionner l’image », et choisissez le média de votre choix :

Réglages Schema.org

Place maintenant à l’onglet suivant, relatif au marquage Schema.org. Justement, qu’est-ce que c’est que ça ? 

The SEO Framework en donne une définition très précise. « Le balisage Schema.org est un moyen standardisé d’ajouter des données structurées à destination des moteurs de recherche. Ce balisage est intégré via des scripts présents sur le site. Quand vos pages web contiennent des méta de données structurées, les moteurs de recherche peuvent utiliser ces données pour mieux indexer votre contenu, le mettre en avant dans les résultats de recherche, et les utiliser dans différentes applications. »

Dans cet encart, direction l’onglet « Présence », qui permet de saisir des informations susceptibles d’apparaître dans le Knowledge Graph de Google (entre autres). 

Google peut s’en servir pour afficher des informations spécifiques sur votre marque/société à droite des résultats de recherche, dans une fiche d’information. Comme ici, par exemple :

Dans votre cas de figure, vous devez renseigner 3 choses : 

1. Si votre site représente une organisation ou une personne.
2. Votre nom ou celui de votre organisation (ex : Alex Borto ou WPMarmite).
3. Le logo qui représente votre site.

Réglages de la méta Robots

Ici, le message de The SEO Framework prend la forme d’un avertissement :

« Les règles de cette section sont tellement bonnes qu’elles peuvent complètement supprimer votre site web des SERP. Ne touchez donc pas à ces paramètres si vous n’êtes pas sûr de leur utilisation. »

À bon entendeur… Si vous souhaitez néanmoins mettre un peu les mains dans le cambouis, vous pouvez, dans l’onglet « Indexation », cocher les deux cases ci-dessous : 

• Appliquer noindex à « Étiquettes », si vous ne souhaitez pas indexer cette taxonomie ; 
• Appliquer noindex à « Pages d’auteurs », Si vous êtes la seule personne à écrire sur votre site. En cochant la case, vous désactivez les archives de l’auteur afin d’éviter que le contenu de cette page soit identique à celui de votre blog (cela pourrait alors causer un risque de contenu dupliqué et pénaliser votre référencement).

Et voilà, c’est tout. Comme le détaille The SEO Framework, malgré le fait que le plugin propose plus d’une centaine de champs d’option, « seuls quelques-uns nécessitent une intervention de votre part ». 

Malgré tout, rien ne vous empêche de procéder à d’autres ajustements, si vous le souhaitez. Par exemple, vous avez peut-être envie de modifier le séparateur qui s’affichera au niveau de votre balise Title. 

Jetez-vous à l’eau dans l’encart Réglages du titre > Général.

Vous avez besoin de lier votre site WordPress à la Google Search Console ? Dans ce cas, ajoutez votre code de vérification dans l’encart « Réglages des méta pour webmasters » :

Quoi qu’il en soit, suivez la bonne pratique suivante avant de passer à l’action. Si vous n’êtes pas certain de ce que vous faîtes, ne touchez à rien ! The SEO Framework a déjà fait la majorité du boulot pour vous.

Pour ce qui est des réglages de l’extension, vous voilà paré. Voyez maintenant comment vous servir du plugin pour optimiser les publications existantes ou à venir de votre site WordPress.

Hébergez votre site chez o2switch

Faites comme WPMarmite, choisissez o2switch. Non seulement les performances sont au rendez-vous mais le support est exceptionnel.

ESSAYEZ O2SWITCH

Comment utiliser The SEO Framework pour optimiser le contenu SEO de vos pages ou articles ?

The SEO Framework peut aussi vous servir à optimiser le SEO de vos publications (pages et articles) au cas par cas. Pour cela, rendez-vous au bas du contenu de votre choix, sur l’éditeur de contenu de WordPress. 

Vous tomberez nez à nez avec un encart appelé « Réglages SEO », composé de 3 onglets : 

• Général.
• Réseaux sociaux.
• Visibilité.

Je vous propose de les détailler un par un.

Onglet Général

L’onglet « Général » est assez succinct. Il permet de renseigner les balises title et méta-description de votre publication.

Le petit plus : The SEO Framework est capable de les générer automatiquement. Vous aurez donc à chaque fois une proposition, qui représente un filet de sécurité si jamais vous oubliez de vous coller à la tâche. 

Pour autant, mieux vaut les rédiger à votre sauce dès que vous pouvez, c’est toujours mieux. Et de nouveau, essayez d’être dans le vert afin d’avoir une balise à la bonne taille (trop courte elle n’incitera pas assez au clic, et trop longue elle sera coupée sur la page de résultats de recherche). 

Contrairement à la majorité des extensions SEO, vous ne disposerez pas d’un aperçu (prévisualisation) de l’affichage de vos balises dans la page de résultats de recherche (SERP).

Onglet Réseaux sociaux

Au niveau du deuxième onglet, appelé « Réseaux sociaux », vous pouvez d’abord renseigner un titre et une description Open Graph.

Des réseaux sociaux comme Facebook, Pinterest ou Discord savent lire et interpréter les métadonnées Open Graph, ce qui permettra d’afficher le titre et la description que vous aurez rédigés lorsque votre publication sera partagée sur les réseaux sociaux.

Faites de même pour Twitter, qui présente une particularité par rapport à Facebook, par exemple. Il analyse d’abord ses méta-balises propriétaires avant de « lire » les métadonnées Open Graph. 

Profitez-en en dernier lieu pour ajouter une photo représentant votre publication, photo qui s’affichera lorsque le contenu sera partagé sur les réseaux sociaux.

Onglet Visibilité

Dans le dernier onglet, appelé « Visibilité », vous pouvez agir à 4 niveaux différents : 

• URL canonique. Cette option vous servira si vous avez un ensemble de pages dupliquées sur votre site. Vous pouvez alors indiquer à Google et autres moteurs de recherche quelle est l’URL originale (canonique) au moment d’indexer votre contenu ; 
• Réglages de la méta Robots. Dans cette partie, vous pouvez demander aux robots des moteurs de recherche de ne pas indexer une page (noindex), de ne pas suivre des liens (nofollow) et de ne pas créer une copie en cache de la page (noarchive) ; 
• Réglages d’archivage permet d’exclure la page des résultats de recherche sur votre site (si vous cochez la case correspondante) ; 
• URL de redirection 301 permet de rediriger votre page vers une autre publication. Vous vous servirez de cette option si vous voulez supprimer la page, par exemple, ce qui évitera à vos visiteurs de tomber sur une page d’erreur 404.

Une « SEO Bar » pour optimiser à la volée

Outre les réglages que vous pouvez réaliser via les différents onglets, il est possible d’optimiser à la volée certains aspects grâce à ce que The SEO Framework appelle la « SEO Bar ».

Il s’agit d’indications sur certains réglages SEO, retranscrites à l’aide d’un code couleur. Cela vous donne des indications sur les éléments que vous devez optimiser.

Cette option est accessible depuis votre menu Articles > Tous les articles ou Pages > Toutes les pages.

Dans la partie SEO, survolez les lettres proposées pour découvrir ce que vous pouvez améliorer. Pour rappel, une optimisation réussie s’affichera en vert : 

• TG (title generated) correspond à votre balise title ; 
• DG (description generated) se réfère à votre balise méta-description ; 
• I est en rapport avec l’indexation de votre page ; 
• F (follow) indique si les moteurs de recherche peuvent suivre les liens de votre contenu ; 
• Un (archivage) indique si la page peut être archivée ; 
• R (redirection) précise si une redirection 301 a été mise en place sur votre contenu.

Au survol de la souris (hover), vous disposerez d’une fenêtre qui s’affichera en surbrillance pour vous indiquer l’état actuel de l’optimisation. Par contre, dommage qu’il ne soit pas possible, en cliquant dessus, d’être redirigé vers le menu concerné.

Vous devrez vous rendre dans l’encart « Réglages SEO » de la publication concernée pour procéder à des changements.

Extensions et tarifs de The SEO Framework

11 extensions pour aller plus loin

Vous connaissez à présent toutes les options gratuites de The SEO Framework. En parallèle, le plugin propose aussi 11 extensions réunies dans un plugin appelé « Extension Manager ».

Vous pouvez le télécharger gratuitement sur cette page et l’activer sur votre site comme n’importe quelle autre extension.

Lorsque c’est fait, vous disposerez de 6 extensions premium et 5 gratuites accessibles depuis le menu SEO > Extension Manager.

Dans le détail, ces extensions sont les suivantes  : 

• Focus (premium), pour vous aider à rédiger un contenu qui cible les bons mots-clés, synonymes et champ lexical inclus ;
• Articles (premium), pour ajouter des données structurées à vos articles. Si vous bloguez souvent, cela peut être intéressant ;
• Transport (gratuite), pour migrer les données issues d’un autre plugin SEO (Yoast SEO, Rank Math, SEOPress) vers The SEO Framework ; 
• Honeypot (premium), pour vous protéger contre le spam de commentaires ; 
• Cord (premium), pour vous connecter à des services tiers comme Google Analytics ; 
• Local (premium), pour remplir des informations locales en lien avec votre business, afin d’améliorer votre présence dans la recherche locale de Google ; 
• AMP (gratuite), pour lier The SEO Framework au plugin officiel AMP ; 
• Monitor (premium), pour suivre les optimisations et les statistiques de votre site ;
• Incognito (gratuite), pour masquer tous les commentaires de développement dans le code source ; 
• Origin (gratuite), pour rediriger l’URL des pièces jointes vers l’URL de la page parent, à chaque fois que vous ajoutez une image ; 
• Title fix (gratuite), pour que la balise title soit prise en compte, quel que soit le thème que vous utilisez. 

Combien coûte The SEO Framework ?

Si vous souhaitez activer une ou plusieurs extensions premium, vous devrez opter pour l’une des 3 licences premium proposées par The SEO Framework. 

Votre choix se fera notamment en fonction du nombre de sites sur lesquels vous comptez activer le plugin : 

• la licence Pro (7 $/mois, soit environ 7 €) peut être utilisée sur 2 sites au maximum (avec 500 requêtes/mois pour utiliser l’API) ; 
• la licence Business (17 $/mois, soit environ 16 €) peut être utilisée sur 20 sites au maximum (avec 5 000 requêtes/mois pour utiliser l’API) ;
• la licence Agency (27 $/mois, soit environ 25 €) peut être utilisée sur 200 sites au maximum (avec 50 000 requêtes/mois pour utiliser l’API).

Même si la comparaison est imparfaite, car les options proposées ne sont pas les mêmes, on peut quand même noter que les tarifs sont plus élevés que chez les concurrents majeurs de The SEO Framework.

Pour utiliser le plan le moins cher de The SEO Framework à l’année, il vous en coûtera 84 $/an HT (environ 78 €). Chez Rank Math, le tarif le plus abordable démarre par exemple à 59 $/an HT (environ 54 €), chez SEOPress à 49$/an HT (environ 45 €).

Quelles sont les alternatives à The SEO Framework ?

Puisque j’ai commencé à évoquer les prix de certains concurrents à The SEO Framework, embrayons justement sur les alternatives proposées sur le marché des extensions SEO. 

Parmi les plugins SEO les plus célèbres, vous trouverez : 

• Yoast SEO ; 
• Rank Math ; 
• All in One SEO ; 
• SEOPress.

Difficile de les comparer point par point de façon exhaustive avec The SEO Framework, mais il y a quand même quelques points sur lesquels mettre l’accent : 

• leur interface est souvent moins austère que celle de The SEO Framework, et donc plus agréable à utiliser ; 
• leurs options gratuites sont souvent plus fournies, en particulier chez Rank Math et All in One SEO ;
• chacun des plugins ci-dessus propose une analyse SEO et de lisibilité de votre contenu (occurrences du mot-clé, présence de liens, emploi de synonymes etc.), ce que The SEO Framework ne permet pas ; 
• les tarifs des licences premium de The SEO Framework sont en moyenne plus élevés que ceux proposés par la concurrence énumérée ci-dessus.

Devenez enfin visible grâce au SEO

Optimisez le référencement de votre site WordPress, obtenez du trafic et augmentez votre chiffre d’affaire grâce à la pédagogie de WPMarmite.

Découvrir la formation SEO

Notre avis final sur le plugin The SEO Framework

Pour conclure, récapitulons les points forts et les limites de The SEO Framework, avant de vous livrer un avis tranché sur ce plugin SEO.

Avantages

• La pré-configuration de nombreux réglages, qui s’appliquent dès l’activation du plugin, sans aucune action de votre part.
• L’interface traduite en français, qui s’intègre parfaitement à votre tableau de bord, comme les autres menus WordPress natifs.
• Le fait que tous les réglages soient condensés sur une seule page.
• La rapidité de chargement de l’extension.
• L’absence de publicité et de notifications intempestives.
• Le fait que la majorité des options soient gratuites.
• Le respect de la confidentialité des données (ex : The SEO Framework ne crée pas de cookies).
• Le système de couleurs au survol de la souris sur le listing de vos pages ou articles pour vérifier que des réglages de base aient bien été effectués.

Limites

• Certains réglages et leurs explications sont trop techniques pour un débutant.
• Même si toutes les options sont réparties sur une seule page, ce qui est un avantage à la base, on se perd aussi un peu au milieu des nombreux onglets.
• Les extensions supplémentaires gratuites, contenues dans le plugin Extension Manager, ont une plus-value vraiment légère. Par exemple, vous devez activer l’add-on « Transport » pour migrer les données depuis un autre plugin SEO. Les concurrents de The SEO Framework proposent tous ça nativement.
• Les prix des offres premium sont plus élevés que la concurrence, la plupart du temps.
• La documentation est peu exhaustive.
• Les options d’optimisation on-page sont réduites par rapport à la concurrence. Par exemple, le plugin ne propose pas d’analyse de la lisibilité et ne propose pas de recommandations SEO autour d’un mot-clé principal que vous auriez entré (c’est impossible). 
• The SEO Framework ne s’intègre pas à l’intelligence artificielle pour effectuer certaines actions, comme c’est le cas chez Rank Math ou All in One SEO, pour ne citer qu’eux. 

The SEO Framework, pour qui ?

Au final, malgré les limites listées ci-dessus, je trouve que l’extension reste quand même solide. Elle est bien codée, propre et vous facilite la tâche grâce à ses réglages déjà préconfigurés. 

Pour autant, je pense qu’elle se destine avant tout aux profils aguerris au SEO et à son vocabulaire technique. Si vous êtes débutant, vous risquez de vous trouver un peu perdu. 

En tant qu’utilisateur de certaines extensions concurrentes (Yoast et Rank Math) notamment, je ne vois pas de raison de basculer vers The SEO Framework.

Je trouve leur interface mieux ficelée, et leurs options plus fournies (surtout chez Rank Math). 

En résumé, si vous débutez avec WordPress, tournez-vous plutôt vers Yoast, voire Rank Math (plus riche en options et donc un peu moins simple à perdre en main au départ).

Si vous utilisez The SEO Framework, vous avez peut-être un avis différent. Partagez-le aux lecteurs de WPMarmite en publiant un commentaire.

Recevez gratuitement les prochains articles et accédez à des ressources exclusives. Plus de 20000 personnes l'ont fait, pourquoi pas vous ?

Je m'inscris

À propos de l'auteur

Thibaut | WPMarmite

Content manager et copywriter indépendant, j’aide mes clients à développer leur présence en ligne en leur apportant des leads de qualité, grâce à des écrits percutants. Freelance depuis 2011 et ancien journaliste sportif, je suis passionné côté pro par le webmarketing, WordPress et le SEO. Côté perso, j'adore le sport, les séries TV et la lecture. Signes distinctifs : vient de la planète Mars(eille) et se drogue au football.