Comme WordPress, le référencement naturel a son jargon technique bien à lui. Au détour d’articles ou de vidéos, vous avez peut-être lu ou entendu les termes suivants : backlinks, crawl, longue traîne, black hat etc.

Voire même cette expression intimidante : cannibalisme. Alors non, je vous rassure : Google ne mange pas les bras ou les jambes des méchants SEO.

Hannibal Lecter bouge les lèvres.
Ouf, aucun risque de se faire dévorer par Hannibal Lecter.

En référencement, il est aussi question de piliers (on y reviendra). L’un d’entre eux concerne le SEO on-page, une autre expression jargonneuse. Vous souhaitez en savoir plus sur le sujet ?

Ce guide complet va tout vous expliquer. Vous allez notamment découvrir 16 techniques on-page SEO à appliquer facilement sur WordPress, y compris si vous débutez.

À la fin de votre lecture, vous serez en mesure d’améliorer le positionnement de vos contenus sur les moteurs de recherche. Et vous aurez aussi plus de chances d’obtenir du trafic supplémentaire. Prêt ? Décollage immédiat.

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Qu’est-ce que le SEO on-page ?

Définition du SEO on-page

Le SEO on-page, littéralement SEO sur la page, est une pratique de référencement naturel qui consiste à optimiser les contenus d’un site (articles, pages) afin d’améliorer leur positionnement dans les résultats des moteurs de recherche comme Google.

Dans le jargon technique, on le désigne aussi sous l’appellation d’on-page SEO ou de SEO on-site. L’optimisation on page prend en compte à la fois des critères visibles par l’internaute sur votre contenu, mais aussi des critères invisibles à l’écran et contenus dans le code source HTML.

Il s’agit par exemple de l’optimisation des éléments suivants : 

  • balises title et meta-description , 
  • densité du mot-clé et usage à des endroits stratégiques (titres hn, URL, balises title et meta-description) ; 
  • contenu ; 
  • images ;
  • vitesse de chargement et expérience utilisateur (UX) ; 
  • liens internes et externes etc.

Tout au long de cet article, je parlerai en priorité de Google, car c’est le moteur de recherche plus utilisé par les internautes français. Avec 91 % de parts de marché, il écrase ses deux premiers poursuivants Bing (4,3 %) et Yahoo! (1,8 %).

SEO on-page, SEO off-page et piliers du référencement

Lorsque l’on parle de référencement naturel (Search Engine Optimization, SEO, en anglais), on a coutume d’évoquer le SEO on-page et son associé complémentaire : le SEO off-page.

Justement, qu’est-ce que l’optimisation du référencement off-page ? Le SEO off page désigne l’optimisation SEO qui a lieu hors de la page, et non plus directement sur le contenu, avec un objectif : améliorer le classement d’une page ou d’un article sur un moteur de recherche.

La technique principale de SEO off-page est la construction de backlinks. Il s’agit de liens entrants faits par un autre site vers le vôtre.

Grosso-modo, plus vous avez de backlinks en lien avec la thématique de votre site, plus vous gagnez en autorité et en popularité auprès de Google, qui sera plus enclin à mieux positionner vos contenus dans ses pages de résultats de recherche.

Si l’on élargit la perspective, le SEO on-page fait partie de ce que l’on appelle plus communément les « piliers du référencement naturel ». Traditionnellement, on dénombre 3 leviers du SEO : 

  1. Le SEO on-page, donc.
  2. Le SEO off-page.
  3. Le SEO technique, qui désigne l’optimisation de la structure de votre site WordPress. L’idée, ici, consiste à faciliter le travail d’exploration et d’indexation de vos contenus par les moteurs de recherche. Avec WordPress, disons que la base technique est propre, mais vous devez quand même correctement configurer le CMS (Content Management System) n°1 sur le marché et optimiser votre thème. Sinon, vous risquez d’avoir des pages inutiles, du contenu dupliqué, ou encore de mauvaises URLs.

Pourquoi l’on-page SEO est-il important ?

Pour classer une page dans ses résultats de recherche – un moteur de recherche positionne une page et non pas un site entier -, l’algorithme de Google se base sur environ 200 critères régulièrement mis à jour. 

Son objectif consiste à fournir la réponse la plus utile à la requête de l’utilisateur (mot-clé ou groupe de mots-clés tapés dans sa barre de recherche). 

Et l’un des facteurs les plus importants pour Google pour déterminer les résultats renvoyés pour votre requête, c’est la pertinence du contenu.

Pour l’évaluer, il prend en compte la présence de mots-clés disséminés dans un contenu. Comme il l’explique, « si ces mots clés se trouvent sur la page ou apparaissent dans les titres ou le corps du texte, l’information a plus de chances de répondre à vos besoins ».

D’où l’importance de travailler votre SEO on-page ! De façon globale, optimiser vos 3 piliers du SEO est indispensable si vous souhaitez attirer plus de trafic qualifié sur votre site. 

Si vous augmentez le nombre de vos visites mensuelles, vous aurez plus de chances de multiplier les conversions (inscription à une newsletter, remplissage d’un formulaire, achat d’un produit etc.) et d’augmenter votre chiffre d’affaires

Allez, après toutes ces considérations théoriques, place à la pratique avec une liste de 16 conseils pour travailler efficacement l’on-page SEO de votre site WordPress et obtenir des résultats. 

16 conseils pour optimiser le SEO on-page de votre site WordPress

Utiliser un plugin SEO on-page

Pour commencer à optimiser le SEO on-page de votre installation WordPress, je vous recommande en priorité d’installer un plugin SEO.

Tous les plus célèbres du répertoire officiel disposent d’options pour vous aider à améliorer votre contenu (densité du mot-clé principal dans le texte, lisibilité, maillage interne etc.) et à paramétrer des critères on-page directement sur votre interface d’administration

Grâce à celui que vous utiliserez, vous n’aurez par exemple pas besoin de vous rendre dans le code source de chaque page ou article pour rédiger vos balises title et meta-description (on y reviendra plus en détails).

Un exemple de balises SEO on-page sur WordPress avec le plugin Yoast SEO.

Les extensions SEO, ce n’est pas ce qui manque sur le répertoire de plugins WordPress. Vous connaissez sûrement :

Si vous n’avez pas encore trouvé l’élu, voici quelques conseils pour vous aider à trancher : 

  • renseignez-vous sur les fonctionnalités proposées par le plugin qui vous intéresse en vous assurant qu’elles soient en adéquation avec vos besoins ; 
  • profitez de la version gratuite de l’extension pour vous forger une première opinion et voir si l’extension vous correspond. Si vous avez déjà effectué quelques réglages, pas de panique : la plupart des extensions SEO populaires proposent des options pour importer des données issues d’un autre plugin SEO ; 
  • choisissez une extension adaptée à votre profil. Yoast et All-in-One SEO sont faciles à prendre en main : elles plairont aux débutants. SEOPress et Rank Math proposent des options plus poussées qui les destinent à un public un peu plus aguerri au SEO. 

À titre d’info, WPMarmite utilise Yoast SEO. On vous propose d’ailleurs un guide complet pour apprendre à le configurer. Dans tous les cas, n’hésitez pas aussi à consulter notre test de 6 plugins SEO incontournables

Si vous souhaitez travailler efficacement le référencement naturel de votre site, je vous recommande d’utiliser un outil dédié à la recherche de mots-clés. Parmi les plus connus sur le marché, vous trouverez Semrush et Ahrefs. Leur version gratuite, bien que limitée, peut déjà vous combler si vous débutez (Semrush propose même un outil dédié au SEO on page appelé On Page SEO Checker).
Appuyez-vous aussi sur les outils gratuits proposés par Google, notamment la Google Search Console, qui pourra vous aider dans certaines actions de SEO on-page. 

Créer du contenu de qualité pour améliorer l’on-page SEO

Vous avez activé une extension SEO ? C’est parfait. Vous disposez d’une base solide pour optimiser le SEO on-page de votre contenu. Mais avant cela, il va falloir le créer !

Pour avoir une chance d’être visible en bonne position sur Google, il va falloir concevoir un article ou une page qui sorte du lot.

Cela implique de rédiger un contenu original et de haute qualité, dixit Google. Contenu qui doit répondre à plusieurs critères : 

  • il doit être fiable et posséder un bon niveau d’expertise
  • il doit être utile à l’internaute, par exemple en lui apportant une réponse claire et précise à un problème qu’il rencontre. Sa valeur ajoutée doit être tangible ; 
  • il doit être original : vous ne devez pas copier-coller ce que vous avez lu à droite à gauche, afin d’éviter la création de contenu dupliqué ; 
  • il doit être pertinent. Comme on l’a déjà vu, cela passe par un usage bien ciblé d’un mot-clé principal et de ses occurrences sémantiques ;
  • il doit répondre à une intention de recherche, c’est-à-dire la raison pour laquelle un internaute saisit une requête. Parfois, il va vouloir se renseigner sur un objet (ex : un appareil photo d’une marque précise). À un autre moment, il aura juste pour intention de l’acheter.

Si vous suivez ces consignes à la lettre, vous ne serez pas trop mal. 😉 Et Google vous mangera dans la main car vous répondrez aux critères de ce qu’il appelle l’E-E-A-T : l’expertise, l’expérience, la légitimité et la fiabilité.

Pour aller plus loin et faire décoller le trafic de n’importe quel site WordPress, découvrez notre formation SEO : Enfin visible grâce au référencement.

Soigner l’intention de recherche

Même si vous concevez un contenu de grande qualité, ne négligez surtout pas cette notion fondamentale d’intention de recherche. Si vous n’y répondez pas, vous ne parviendrez pas à vous positionner haut sur la première page de Google. 

Voici plusieurs conseils pour déceler l’intention de recherche et y répondre au mieux : 

  • tapez votre requête principale (mot-clé) dans la barre de recherche de Google et regardez les résultats qui remontent en priorité. Par exemple, si je tape « outil seo » sur Google, je m’aperçois que les résultats les mieux positionnés sont des articles de blog. Pour avoir une chance de les concurrencer, partez donc sur ce type de contenu ; 
  • analysez la SERP (page de résultats de recherche) pour voir quel format de contenu est le plus utilisé. Dans notre exemple, on peut voir que tous les articles sans exception proposent une liste des meilleurs outils SEO avec une présentation détaillée à chaque fois. Ne réinventez pas la roue et faites la même chose… mais en mieux. Proposez par exemple une présentation de plus d’outils que ce que fait déjà la concurrence ;
  • à l’intérieur de votre contenu, répondez aux interrogations des internautes. Que veulent-ils savoir ? Que recherchent-ils ? Là encore, appuyez-vous sur ce que font déjà vos concurrents bien positionnés. Étudiez leurs sous-titres et voyez lesquels sont utilisés dans plusieurs articles à la fois grâce à l’extension de navigateur Ahrefs SEO Toolbar.
Analyse SEO on-page avec l'outil d'Ahrefs.

Pour vous faciliter la rédaction de votre contenu, concevez un plan détaillé en amont, avec vos parties principales et vos sous-parties, par exemple à l’aide d’un outil collaboratif gratuit comme Google Docs. 

Rendre le contenu lisible

Si votre contenu est pertinent et répond à l’intention de recherche, vous augmenterez vos chances d’être bien positionné sur Google face à vos concurrents. 

À condition de ne pas tout saccager en proposant un contenu indigeste et illisible, qui ferait grimper votre taux de rebond en flèche. Cela représenterait un mauvais signal envoyé à Google. 

Pour garder vos visiteurs bien au chaud sur vos pages, appliquez les conseils suivants :

  • utilisez des sous-titres (balises h2, h3, h4) régulièrement pour hiérarchiser votre contenu. Sur l’éditeur de contenu de WordPress, utilisez le bloc « Titre » pour cela :
Choix de balises titres hn sur WordPress pour optimiser le SEO on-page.
  • sautez des lignes et développez une idée par paragraphe. À la lecture, dès que vous avez l’impression de parcourir un pavé de texte, sautez une ligne ; 
  • servez-vous des listes à puces ou numérotées pour détailler vos idées ; 
  • ajoutez des images et/ou des vidéos illustratives dès que possible pour illustrer vos propos. Il n’y a pas de règle en la matière, mais vous pouvez essayer d’en intégrer tous les 200 à 300 mots.
  • mettez en valeur des passages ou mots importants en ajoutant du gras ;
  • faites des phrases courtes ;
  • rédigez à la voix active et adressez-vous directement à votre lecteur en employant le pronom « vous » (ou « tu » si vous le tutoyez). 

Plusieurs extensions SEO proposent des recommandations pour améliorer la lisibilité de votre texte. Si vous utilisez Yoast SEO, rendez-vous dans son encart dédié au bas de votre article ou page, sur l’éditeur de contenu de WordPress. Dans l’onglet « Lisibilité », vous disposerez d’une analyse automatique de votre texte, avec des points à améliorer en fonction d’un code couleur (des feux verts indiquent que les recommandations ont été suivies). 

L'encart Lisibilité de Yoast SEO.

Optimiser votre page autour d’un mot-clé principal

Rappelez-vous : pour évaluer la pertinence d’un contenu, Google se base en bonne partie sur la présence de mots-clés dans votre page. 

Voici quelques règles de base à connaître pour faire les choses dans les règles de l’art. Tout d’abord, intégrez votre mot-clé principal dans plusieurs zones stratégiques : 

  • le titre de votre article ou de votre page (balise h1). Si votre thème est bien conçu, vos titres seront automatiquement dans une balise h1 ; 
  • votre introduction. Glissez votre occurence principale dans les 50 à 100 premiers mots de votre contenu ; 
  • le slug de votre URL
  • certains de vos sous-titres (h2, h3) mais pas tous, pour éviter la suroptimisation ; 
  • votre contenu. Google ne fixe pas de règle précise sur la densité du mot-clé, c’est-à dire combien de fois vous devez l’utiliser dans un texte. Ajoutez-le simplement de temps en temps, sans trop en faire. Yoast SEO vous indique par exemple si vous l’utilisez trop ou pas assez en fonction de la longueur de votre texte : 
Yoast SEO affiche la densité d'une requête dans un texte. Pratique pour optimiser le SEO on-page de WordPress.

Avant de publier votre contenu, vérifiez que votre mot-clé soit présent de façon naturelle dans votre site. S’il est répété trop fréquemment et de façon inappropriée – notamment hors contexte -, Google indique que cela peut « nuire au classement de votre site » et il risquerait de vous pénaliser.

Pour éviter cela, utilisez des mots sémantiquement proches. Pour en trouver, appuyez-vous sur les recherches associées de Google ou sur des outils premium dédiés comme Yourtext.guru ou 1.fr.

Les recherches associées de Google autour du mot-clé « outil seo ».
Les recherches associées de Google autour du mot-clé « outil seo ».

Parfaire les balises title et meta-description

Votre mot-clé principal doit aussi figurer dans vos balises title et meta-description, très importantes en SEO (surtout la balise title). Petit point définition, avant d’aller plus loin : 

  • la balise title désigne le titre d’un résultat sur la page de recherche de Google. Par exemple, la balise title dans l’exemple ci-dessous est : « WordPress Francophone, site officiel de la communauté » (chiffre 1 sur la capture). Il ne faut pas la confondre avec la balise h1, qui englobe le titre de votre page ou article ; 
  • la balise meta-description propose à Google et aux internautes un récapitulatif de votre page (chiffre 2 ci-dessous) :
Les balises title et meta-description doivent être optimisées pour booster l'on-page SEO.

Maintenant que vous avez fait leur connaissance, il est temps d’optimiser ces deux balises grâce à ces quelques conseils :

  • ajoutez votre votre mot-clé principal dans chacune d’entre-elles afin que Google comprenne bien de quoi traite votre contenu. Si possible et que le résultat reste naturel, intégrez votre mot-clé principal au début de votre balise title, comme ici (l’article est optimisé autour du mot-clé « astra ») :
Un exemple de balise title sur WordPress.
  • prenez garde à leur longueur ! Si vous ne voulez pas que leur affichage soit coupé à l’écran, ne dépassez pas environ 70 caractères pour une balise title et 156-158 caractères pour une balise meta-description. Mais attention, Google peut aussi modifier ses standards en termes de longueur, de temps à autre. Pour être sûr de ne pas vous tromper, appuyez-vous sur les indications proposées par votre plugin SEO. Ou bien sur un simulateur de SERP gratuit comme ceux proposés par les outils Mangools ou Ranktracker ;
  • créez des balises title et meta-description uniques pour chaque page.

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Utiliser une URL propre

En matière de SEO on-page, il est également important d’optimiser vos URLs, c’est-à-dire l’adresse de vos pages web. Pour cela, je vous conseille : 

  • de privilégier un format court et descriptif pour faciliter la compréhension de l’internaute. Vous aurez aussi plus de chance de multiplier votre taux de clic ; 
  • d’ajouter votre mot-clé principal dans le slug de votre URL. Par exemple, notre guide sur Elementor est optimisé autour du mot-clé suivant : « elementor ». Le slug de son URL est donc logiquement… elementor.

Si votre URL est trop longue, Google risque aussi de la couper dans ses résultats de recherche. Cela peut donc impacter négativement le trafic de votre site. 

Sur WordPress, optimiser une URL est très simple. Avant de publier un contenu, il vous suffit de cliquer sur le lien à côté du mot URL, et d’entrer le texte de votre choix :

Modification d'un slug sur WordPress.

Pour la rédaction de votre slug, il est important de : 

  • privilégier les minuscules aux majuscules ; 
  • utiliser des traits d’union (tiret du 6) pour séparer les termes de votre slug ; 
  • éviter les caractères spéciaux (accents, symboles etc.).

Au passage, profitez-en pour adopter une structure de permalien propre dans Réglages > Permaliens, sur l’interface d’administration de WordPress. En matière de référencement naturel, la structure la plus propre repose sur le nom du contenu (post name).
Choisissez ce réglage dès que vous installez WordPress. Si vous changez la structure de vos permaliens plus tard, attention à la survenue d’éventuelles erreurs 404. Si cela vous arrive, redirigez les URLs problématiques avec le plugin Redirection

Réglage des permaliens sur WordPress.

Optimiser les images

Si de nombreuses actions de SEO on-page sont en lien avec le contenu textuel, les images ont aussi leur mot à dire, si vous me permettez. 

En fait, optimiser le SEO de vos images peut vous permettre de mieux vous positionner sur Google Images (qui permet la recherche d’images), et, par ricochet, d’accroître le trafic sur votre site WordPress.

Si cela vous dit, opérez les actions suivantes sur les images que vous téléchargerez dans votre Médiathèque : 

  • donnez-leur un nom court et descriptif. Par exemple couverture-polaire-rouge.jpg plutôt que img987623.jpg ; 
  • remplissez la balise alt (texte alternatif) pour chacune de vos photos, afin d’améliorer l’accessibilité et d’aider Google à déterminer l’objet de votre image ; 
  • choisissez le bon format de fichier (jpg, png, gif, webp etc.). Par exemple, le PNG gère la transparence, pas le JPG ;
  • réduisez la taille et le poids de vos images à l’aide d’une extension comme Imagify.

Pour plus de détails techniques, retrouvez tous les points de cette liste à puce développés dans notre article sur le SEO des images

Travailler le maillage interne de vos contenus en SEO on page

Impossible de parler de SEO on page sans évoquer la question des liens. Ça tombe bien, on en parle maintenant. Commençons par les liens internes. 

Il s’agit de liens que vous faites vers d’autres publications de votre site ou blog. Grâce à eux, vous renvoyez vos visiteurs vers des contenus complémentaires à ceux qu’ils sont en train de lire, tout en les maintenant sur votre site. Vous limitez ainsi le taux de rebond. 

Là encore, il n’existe pas de règles sur un nombre minimum de liens à faire dans une page. Optez pour le bon sens : si vous jugez qu’une ressource apporte de la valeur supplémentaire à votre lecteur, créez un lien interne. Tout simplement. 

Vous pouvez aussi utiliser les liens internes pour « pousser » une page en manque d’autorité afin d’essayer de lui faire gagner des positions sur la SERP. 

Pour cela, créez un lien interne vers elle depuis une page de votre site qui reçoit beaucoup de trafic. 

Pour aller plus loin et travailler le maillage interne de vos contenus, vous pouvez aussi vous servir des extensions ci-dessous : 

  • WP-PageNavi, pour mettre en place une navigation sous forme de numéros de page (au lieu de Précédent- Suivant). Cela va aider les moteurs de recherche et vos visiteurs à mieux s’y retrouver ;
  • votre plugin SEO, s’il propose une option pour proposer des articles associés au bas de chacun de vos contenus. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez activer le plugin YARPP.
Bannière de YARPP – Yet Another Related Posts Plugin

Faire des liens externes

Après les liens internes, place aux liens externes. Il s’agit de liens que vous effectuez vers des sites tiers. 

Il est intéressant d’en glisser quelques-uns pour crédibiliser et étayer votre propos, tout en donnant accès à vos sources. Google vous verra alors comme une ressource fiable, et vous savez que c’est plutôt bon signe. 😉 

Si possible, préférez des liens externes vers des sites d’autorité (Wikipédia, médias journalistiques etc.). La logique est la même que pour les liens internes : si cela aide l’internaute et lui apporte de la valeur ajoutée, faites un lien externe.

Pour éviter qu’un visiteur quitte définitivement votre site en suivant un lien externe, paramétrez-le pour qu’il s’ouvre dans un nouvel onglet. Pour cela, sélectionnez le morceau de texte de votre choix sur l’éditeur de contenu de WordPress. Puis cliquez sur l’icône représentant un lien. Terminez en activant le bouton intitulé « Ouvrir dans un nouvel onglet ». De la sorte, votre visiteur aura toujours l’onglet de votre page ouvert.

Ouverture d'un lien dans un nouvel onglet sur WordPress.

Soigner la vitesse de chargement et l’ergonomie mobile

La vitesse de chargement et l’ergonomie mobile, auxquels on va maintenant s’intéresser, peuvent d’abord être considérés prioritairement comme des critères en lien avec le SEO technique. 

Cependant, Google indique que ses algorithmes de recherche prennent aussi en compte la facilité d’utilisation des pages web dans son classement, en évaluant notamment la vitesse de chargement et l’ergonomie mobile.

C’est ce qu’il appelle les Signaux d’expérience sur la page, dont font partie les fameux Core web vitals (Signaux web essentiels).

Concrètement, « lorsque la pertinence de nombreuses pages est similaire », Google précise que « l’expérience sur la page peut être beaucoup plus importante pour leur visibilité dans la recherche Google ».

Vous devez donc vous y intéresser de près en optimisant le SEO on-page de votre contenu (mais en priorisant la qualité de votre contenu, qui prime sur l’expérience de la page). 

En ce qui concerne l’optimisation de la vitesse de chargement, je vous renvoie vers notre guide qui vous détaille 10 étapes pour accélérer WordPress.  

Pour ce qui est de l’ergonomie mobile, il est important que l’affichage de vos pages soit impeccable sur toutes tailles d’écrans, de l’ordinateur au smartphone. On parle alors de responsive design.

Cela passe d’abord par l’usage d’un thème conçu pour être responsive. C’est aujourd’hui le cas pour la très grande majorité de ceux que vous trouverez sur le répertoire officiel, à l’image des excellents Astra, Neve, Kadence ou Blocksy

Enfin, pensez à contrôler l’affichage responsive de vos contenus grâce au Test d’optimisation mobile de Google (gratuit). 

Le Test d'optimisation mobile de Google permet de vérifier l'affichage responsive.

Utiliser les données structurées

Tenter d’augmenter votre taux de clic, ça vous dit ? Je suppose que oui (en même temps, qui dirait non ?). Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur ce que l’on appelle les données structurées. 

Il s’agit d’informations présentes dans le code HTML de votre page sous la forme de balises sémantiques, la plupart du temps issues d’un vocabulaire appelé Schema.org. Ces balises aident Google à mieux comprendre le sens du contenu de votre page.

Encore plus intéressant, ces données structurées permettent d’afficher des extraits enrichis – rich snippets, en anglais – sur les pages de résultats de recherche. 

Grâce à eux, l’internaute a accès à des informations supplémentaires sur un résultat de recherche. Par exemple, pour une recette de cuisine, il verra le temps de préparation, des notes etc. : 

Affichage de rich snippets sur la recherche Google.

Les recettes ne sont qu’un exemple parmi d’autres. Vous trouverez aussi des extraits enrichis pour mettre en avant des événements, des avis, des produits, des entreprises, des personnes (ex : chanteurs) etc.

Pour ajouter des données structurées sur votre site WordPress et donner un petit coup de fouet à votre SEO on-page, nul besoin de mettre les mains dans le cambouis. 

Des plugins SEO généralistes comme Yoast, Rank Math ou SEOPress Pro s’en chargent automatiquement à votre place sur vos articles et vos pages.

Essayer de se positionner en featured snippet pour booster votre SEO on-page

Puisqu’on vient de parler de rich snippet dans votre stratégie de SEO on page, évoquons maintenant son « faux-frère » : le featured snippet. On a parfois tendance à confondre les deux termes, qui n’ont rien à voir.  

Un featured snippet est un encart situé tout en haut de la page de résultats de recherche de Google. Il donne une réponse courte à une question que se pose l’internaute et se présente généralement sous les formes suivantes : paragraphe, liste, tableau ou vidéo.

Affichage d'un featured snippet sur Google.

L’intérêt majeur du featured snippet, c’est sa visibilité : il va apparaître en première position sur la page de résultats. Et comme le premier résultat est en moyenne celui qui est le plus cliqué sur la SERP, eh bien cela peut vous rapporter du trafic supplémentaire. 

Pour tenter d’apparaître en featured snippet, suivez les conseils ci-dessous :

  • vérifiez que Google propose déjà un featured snippet autour de la question à laquelle vous souhaitez répondre. Par exemple, si vous souhaitez expliquer ce qu’est le constructeur de page Beaver Builder, tapez sur Google : « Beaver Builder, c’est quoi ? ». Vous verrez qu’un featured snippet y est déjà présent, donc vous avez une chance d’essayer de détrôner WPMarmite 😉 ;
Travailler les featured snippet peut aider le SEO on-page.
  • pour cela, vous devez ajouter une question et sa réponse dans votre contenu (ex : dans un article sur Beaver Builder) ;
  • priorisez un article déjà bien positionné, si possible dans les cinq premières positions de la recherche naturelle. Si vous n’êtes pas encore en première page de Google, oubliez : le moteur de recherche ne vous fera pas remonter en featured snippet
  • choisissez le bon format de featured snippet. Dans notre exemple sur Beaver Builder, on voit que Google propose un paragraphe. Rédigez donc un paragraphe, pas une vidéo. Si Google affiche une liste, créez une liste dans votre contenu ;
  • soyez concis. La longueur idéale d’un featured snippet au format paragraphe serait de 40 à 50 mots, selon cette étude.

Prendre soin de vos commentaires

Lorsque vous aurez mis en place tous les conseils énumérés dans cet article, il y a de fortes chances que de plus en plus de lecteurs interagissent avec votre contenu. 

Pour cela, certains d’entre eux vous laisseront des commentaires pour prolonger la discussion. Une zone de commentaires constructive et bien modérée peut renforcer votre travail en matière de SEO on-page. 

En particulier parce que si un internaute passe du temps supplémentaire sur votre contenu, il y a des chances que vous limitiez votre taux de rebond. 

De plus, des commentaires pertinents peuvent aussi apporter une plus-value à votre contenu s’ils offrent des solutions complémentaires non évoquées dans l’article. 

Pour disposer d’une zone de commentaires aux petits oignons, je vous conseille les choses suivantes : 

  • incluez un appel à l’action à la fin de vos articles pour inciter votre lecteur à laisser un commentaire. Cela peut lui mettre un petit coup de pied aux fesses s’il hésite encore à donner son avis ; 
  • répondez aux commentaires pertinents et supprimez ceux qui n’apportent rien ; 
  • publiez les commentaires qui ne vont pas dans votre sens, s’ils sont constructifs. Cela montrera votre ouverture d’esprit et vous donnera une chance de fournir une réponse argumentée aux reproches que l’on vous fait ;
  • modérez les commentaires en amont à l’aide d’une extension comme Akismet, pour limiter le spam ; 
  • ajoutez une politique de commentaires, si besoin, afin de donner quelques consignes (longueur minimum d’un commentaire, interdiction de propos outranciers etc.).

Tester, tester, et encore tester

Pour terminer cet article, je vous conseille enfin de mener vos propres tests de SEO on-page chez vous. 

Il ne faut pas toujours suivre à la lettre ce que préconise Google, qui adopte parfois un double discours.

Un bon exemple réside dans la création de contenu généré par l’intelligence artificielle. Au printemps 2022, Google précisait que des textes créés par l’IA allaient à l’encontre de ses directives. Et donc que les sites qui employaient ce genre de techniques pouvaient s’exposer à des pertes de positions dans les résultats de recherche.

Or, dans la pratique, vous trouverez trace de nombreux témoignages d’éditeurs de sites sur les réseaux sociaux qui ont réussi à très bien positionner des sites avec du contenu uniquement créé via de l’intelligence artificielle…

D’ailleurs, au début de l’année 2023, Google a viré sa cuti en indiquant qu’il acceptait désormais le contenu généré par l’IA, à condition qu’il soit utile, original et de haute qualité. 

Vous le voyez, tester est très important en référencement naturel et cela vous permettra de déceler ce qui fonctionne bien ou moins bien sur vos pages. À titre d’exemple, un simple changement dans la formulation d’une balise title peut vous permettre d’augmenter votre taux de clic, et donc le trafic sur votre page. 

J’espère que tous ces conseils vous ont plu et que vous allez les appliquer chez vous dès que possible ! De votre côté, en avez-vous d’autres à partager aux lecteurs de WPMarmite ?

Dites-nous tout dans la zone de commentaires.