Comment personnaliser votre thème WordPress : méthodes et bonnes pratiques

WordPress est un outil fantastique loué pour ses nombreux atouts. Il est par exemple intuitif, flexible, évolutif et facile à utiliser (après un minimum d’apprentissage).

Malgré tout, quel que soit votre niveau de maîtrise, certaines interrogations techniques doivent parfois rester sans réponse.

Du style : comment faire telle ou telle chose sur votre site. Un exemple, parmi d’autres : comment personnaliser un thème WordPress ?

Question classique, mais qui appelle de multiples réponses, comme autant de possibilités qui s’offrent à vous. Les connaissez-vous toutes et savez-vous les appliquer face à votre écran ?

C’est ce que je vous invite à découvrir dans cet article. Après l’avoir lu, vous disposerez de 5 méthodes pour passer à l’action (dont une à ne pas utiliser, soyez bien attentif !).

Mais aussi de nombreuses astuces et bonnes pratiques pour faire les choses dans les règles de l’art, sans risquer de casser votre site.

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Qu’est-ce qu’un thème WordPress ?

Un thème WordPress est constitué d’un ensemble de fichiers qui définissent l’apparence visuelle de votre site web et sa mise en forme.

Comme l’explique la documentation de WordPress, un thème donne « un aspect et une charte graphique unifiée » à votre site. Pour schématiser, le thème est en quelque sorte responsable du design de votre site internet.

Afin de « définir la représentation visuelle et graphique de votre site et de ses contenus », un thème s’appuie souvent sur les éléments suivants, toujours selon la documentation de WordPress : 

• des fichiers modèles (templates, en anglais), à l’image du fameux index.php (pour les thèmes classiques) ou index.html (pour les thèmes basés sur des blocs) ;
• des fichiers image (.jpg, .png, .gif etc.) ;
• des feuilles de styles (.css) ;
• des modèles de pages personnalisés, qui s’appliquent sur une page précise ou un groupe de pages ;
• d’autres fichiers sources nécessaires à son fonctionnement (.php).

Thèmes natifs et types de thème

Dès que vous installez WordPress, ce dernier est livré par défaut avec ses trois derniers thèmes natifs.

Un thème natif est un thème installé par défaut par WordPress. Son nom commence par Twenty quelque chose. Au moment de rédiger ces lignes, le thème natif par défaut était Twenty Twenty-Three.

Le Cœur de WordPress désigne tous les fichiers et répertoires natifs nécessaires au bon fonctionnement du CMS (Content management system, Système de gestion de contenu). 

Bien sûr, vous n’êtes pas obligé de vous servir d’un thème natif. Il en existe des milliers d’autres sur le répertoire officiel WordPress, ainsi que sur des boutiques de thèmes et places de marché spécialisées (comme Themeforest, par exemple). 

À ce propos, il faut bien faire le distinguo entre deux types de thèmes : 

• les thèmes « classiques », qui peuvent souvent se personnaliser via l’Outil de personnalisation de WordPress (Customizer). C’est le cas de thèmes célèbres comme Astra ;
• les thèmes basés sur des blocs conçus pour fonctionner avec l’Éditeur de site de WordPress. Ce dernier permet de créer et d’éditer toutes les parties de votre site (header, footer, page 404, archives d’articles, zones de widgets, etc.) à l’aide des blocs (des conteneurs proposés par l’éditeur Gutenberg de WordPress) ;
• Jadro est par exemple un thème basé sur des blocs. Si ce genre de thème est actif sur votre site, vous pourrez le personnaliser en passant par le menu Apparence > Éditeur.

Découvrez notre ressource incontournable sur les thèmes WordPress. Vous trouverez par exemple une sélection de thèmes gratuits et premium, à quel endroit choisir votre thème, ou encore lequel choisir pour votre projet. 

Pourquoi personnaliser un thème WordPress ?

Design et extensions

Après ce premier aperçu des thèmes WordPress et de leur mode de fonctionnement, apportons tout d’abord une précision de taille.

Par personnaliser un thème WordPress, on entend ici la personnalisation de son design et de son apparence visuelle.

Si vous souhaitez personnaliser votre site en lui ajoutant des fonctionnalités, tournez-vous plutôt vers des extensions dédiées, qui sont faites pour ça. 

Par exemple, l’extension WP Rocket va vous proposer des options pour accélérer la vitesse de chargement de votre site. Le plugin Yoast SEO va vous aider à optimiser le référencement naturel de votre site.

C’est plus clair pour vous ? 

7 raisons de personnaliser un thème WordPress

Bien, alors continuons avec une liste de raisons qui peuvent vous pousser à personnaliser votre thème WordPress. En effet, cela ne doit pas se faire sur un coup de tête et à la légère !

On peut avancer plusieurs explications : 

• disposer d’un site web unique, à même de vous démarquer de la concurrence. Si vous utilisez un thème issu du répertoire officiel ou d’une boutique premium, pensez à le personnaliser en fonction de votre charte graphique. Vous pouvez aligner la palette de couleurs, la typographie, les logos et les éléments visuels de votre site avec l’identité de votre marque, renforçant ainsi la reconnaissance de votre entreprise ; 
• renforcer l’expérience utilisateur. Vous pouvez concevoir une interface utilisateur conviviale qui correspond aux attentes de votre public cible, ce qui peut améliorer la satisfaction des visiteurs et augmenter le taux de conversion ;
• améliorer la lisibilité et l’accessibilité. La personnalisation d’un thème WordPress vous permet de choisir des polices, des couleurs et une mise en page qui améliorent la lisibilité de votre contenu, ce qui est essentiel pour retenir l’attention des visiteurs ;
• renforcer l’aspect responsive, afin que votre site soit lisible sur n’importe quel type d’écran (ordinateur, smartphone, tablette) ; 
• effectuer une mise à jour graphique, par exemple à travers une refonte. Les technologies et les usages sur le web évoluent très vite. Au bout de quelques mois/années, votre site sera dépassé, d’où l’importance de personnaliser votre thème pour le remettre au goût du jour. La personnalisation vous permet de faire évoluer votre site WordPress en fonction de ces besoins sans avoir à changer complètement de thème, tout en conservant un design modern et attrayant ; 
• concevoir un design sur-mesure. Si vous êtes à l’aise avec le code, notamment, vous pouvez créer un design sur-mesure qui corresponde exactement à ce que vous avez en tête, plutôt que de vous contenter des options limitées d’un thème préconçu ;
• adapter l’apparence de votre site à un événement ponctuel. Par exemple, le site de WPMarmite se pare d’un logo de Noël ou d’Halloween pour ces deux événements. De votre côté, vous pouvez très bien choisir de modifier certains aspects du design de votre site (boutons, page personnalisée etc.) pour le lancement d’une promotion, d’un nouveau produit etc.

Derrière votre écran, vous avez une bonne raison de personnaliser votre thème WordPress ? 

Avant de vous lancer, assurez-vous de couvrir vos arrières en appliquant les deux bonnes pratiques ci-dessous. 

Quels prérequis avant de personnaliser votre thème WP ?

Sauvegardez votre site

Personnaliser votre thème WordPress, surtout s’il s’agit d’un ravalement de façade important, implique la modification de différents fichiers. Que vous passiez par le code, ou non (on y reviendra).

Quelle que soit l’ampleur des modifications que vous souhaitez apporter, je vous recommande de sauvegarder votre site au préalable.

Et si possible, sauvegardez à la fois vos fichiers ET votre base de données. En cas de problème (bug, incident technique, erreur PHP ou CSS etc.), vous serez tranquille et pourrez restaurer votre site paisiblement. 

Pour sauvegarder votre site, vous disposez de plusieurs options, parmi lesquelles : 

• l’usage d’une extension dédiée. On vous en présente plusieurs dans ce test, à l’intérieur duquel on a détaché UpdraftPlus. Cette dernière permet de sauvegarder votre site automatiquement, tout en envoyant vos sauvegardes vers un espace de stockage distant, ce qui est une bonne pratique. Sa version gratuite sera suffisante dans la plupart des cas ; 
• un outil de gestion de sites proposant une fonctionnalité de sauvegarde et de restauration en un clic. C’est le cas de WP Umbrella, que nous vous présentons dans cet article.

WP Umbrella : L’outil incontournable pour gérer vos sites WordPress

Mettez à jour vos thèmes et extensions, monitorez et sauvegardez vos sites WordPress à partir d’un tableau de bord unique. 

Je mets mes sites à l’abri

Travaillez sur un environnement de test

Une fois votre site sauvegardé et à l’abri, je vous recommande de personnaliser votre thème WordPress sur un environnement de test.

L’avantage principal de cette option est le suivant : en cas de problème, vous n’impactez pas la bonne marche de votre site en production (en ligne).

Vous pouvez personnaliser et résoudre tout souci sans stress. Et une fois votre boulot terminé, il vous suffit de basculer le site en ligne. 

Mais d’abord, quelles sont les solutions à votre disposition pour travailler sur un environnement de test ? 

L’un des principaux recours est le travail en local, c’est-à-dire sur votre propre machine. L’un des outils les plus célèbres et efficaces pour travailler en local s’appelle… Local.

Pour l’installer, consultez notre guide sur le sujet. Afin de copier votre site en production sur votre futur site local, utilisez par exemple un plugin de migration comme All-in-One WP Migration, Duplicator ou Migrate Guru. 

Leur version gratuite impose des limitations quant à la taille des fichiers à migrer. Renseignez-vous sur leur description du répertoire officiel, et aidez-vous de notre article sur le sujet pour en savoir plus sur leurs options (et d’autres concurrents). 

Notez que pour faire le chemin inverse (transférer votre site du serveur local vers le serveur en ligne), ces plugins seront aussi efficaces. 

Enfin, vous pouvez aussi travailler sur un environnement de test en créant un site de staging. La plupart des hébergeurs proposent des options en ce sens, et vous pouvez aussi vous appuyer sur une extension dédiée comme WP Staging. 

Allez, sans transition, il est temps de passer à la présentation de 5 méthodes pour personnaliser votre thème WordPress.  

5 méthodes pour personnaliser un thème WordPress

Méthode n°1 : l’Outil de personnalisation de thèmes

L’Outil, y es-tu ? 

Commençons par une méthode classique pour personnaliser votre thème WordPress, présente directement sur votre interface d’administration (back office). J’ai nommé l’Outil de personnalisation de thèmes (Customizer, en anglais). 

Ce dernier est accessible depuis le menu Apparence > Personnaliser. Alerte. Devant votre écran, vous vous frottez les yeux. Vous actualisez votre page. Vous cliquez sur tous les menus de votre barre latérale. Rien n’y fait. 

Vous n’avez pas accès à cet Outil de personnalisation. Ne paniquez pas, c’est normal dans certains cas. Je vous explique tout. 

Si vous utilisez une version supérieure à WordPress 5.9 – ce que je vous encourage à faire pour des raisons de sécurité notamment – et un thème basé sur des blocs (ex : Twenty Twenty-Three), le menu « Apparence » de votre site sera limité à deux sous-menus : 

• « Thèmes » ;
• « Editeur ».

L’Éditeur de site de WordPress permet de personnaliser un site entier. Forcément, l’Outil de personnalisation ne fait plus sens depuis son apparition dans le Cœur de WordPress lors de la sortie de WP 5.9, donc. 

Par contre, vous aurez accès à l’Outil de personnalisation si votre site tourne sur une version inférieure à la 5.9 (pas bien), ou s’il tourne sur une version supérieure à la 5.9 AVEC un thème classique (qui n’est pas basé sur des blocs). 

Ça va, vous suivez toujours ? Par exemple, vous profiterez de l’Outil de personnalisation si vous activez le thème Astra sur WordPress 6.3. Le menu « Apparence » contiendra des sous-menus supplémentaires, regardez :

Quelles sont les spécificités de l’Outil de personnalisation de thèmes WordPress et comment s’en servir ? 

Très bien tout ça, mais ça marche comment ? Déjà, sachez que l’Outil de personnalisation ne sera disponible que si votre thème actif prend en charge la fonctionnalité de personnalisation. 

Par ailleurs, en fonction du thème que vous activerez, vous disposerez de plus ou moins d’options de personnalisation. Par exemple, Astra propose plus d’options qu’un thème natif comme Twenty Twenty-One. 

De façon générale, voici ce que vous pouvez le plus souvent faire avec le Customizer : 

• modifier la typographie (type de police, taille, graisse) et les couleurs de votre thème ; 
• ajouter un logo et une favicon ; 
• choisir la mise en forme de votre blog ; 
• créer un menu de navigation ; 
• régler la page d’accueil pour qu’elle affiche soit les derniers articles soit une page statique ; 
• personnaliser le pied de page (footer) ; 
• ajouter du code CSS additionnel. 

Après, le degré de personnalisation dépend de chaque thème. Avec Astra, vous pouvez par exemple modifier le copyright du footer.

Tous les changements que vous allez opérer seront visibles en temps réel, sur la partie droite de la page. De plus, ils seront sauvegardés à chaque mise à jour de votre thème et de WordPress, ce qui est un plus appréciable. 

Cliquez sur l’icône représentant un petit crayon bleu pour sélectionner un élément à modifier et ouvrir le menu qui lui correspond dans la barre latérale de gauche.

Pensez à bien cliquer sur le bouton « Publier », en haut de votre page, pour enregistrer tous vos changements.

Méthode n°2 : l’Éditeur de site de WordPress

Comment en bénéficier pour personnaliser votre thème WordPress ?

À présent, revenez sur votre tableau de bord WordPress. Abordons la méthode n°2 pour personnaliser votre thème WordPress : l’usage de l’Éditeur de site. 

Allez, j’en remets une couche histoire que ce soit bien clair pour vous. Pour profiter de cet outil, vous devez : 

• disposer d’une version de WordPress supérieure ou égale à la 5.9 ; 
• activer un thème basé sur des blocs. 

Pour l’exemple, on va activer le thème gratuit Neve FSE, de la boutique Themeisle. Pour cela, allez dans Apparence > Thèmes.

Cliquez sur le bouton « Ajouter ». Puis cliquez sur l’onglet « Thèmes basés sur des blocs » et choisissez « Neve FSE » (ou cherchez-le dans la barre de recherche) :

Installez-le puis activez-le. Si tout va bien, votre menu « Apparence » aura un peu rétréci et sera moins chargé qu’avec un thème classique :

Pour procéder à la personnalisation de votre thème, allez dans Apparence > Éditeur. Avant de détailler ce que vous pouvez faire, lisez bien l’avertissement ci-dessous : 

L’Éditeur de site est un outil en plein développement et maturation. Si vous souhaitez obtenir des mises en page professionnelles, il requiert de solides connaissances techniques, que ce soit en termes de templating et de webdesign. C’est la raison pour laquelle nous ne le recommandons pas aux débutants sur WordPress. Si votre finalité consiste à créer des pages et un site entier sans coder, tournez-vous plutôt vers un constructeur de page.

Quelles sont les options disponibles ?

À partir de là, vous pouvez agir sur TOUTES les parties de votre site (header, footer, page 404, archives d’articles, zones de widgets, etc.) à l’aide des blocs.

Dans le détail, voici ce que vous pouvez faire : 

• personnaliser votre menu de navigation ; 
• configurer les styles globaux, c’est-à-dire la palette de couleurs appliquée sur l’ensemble de votre thème WordPress ; 
• modifier toutes les pages de votre site ; 
• modifier les modèles de page (templates) proposés par votre thème, l’image de votre page d’accueil, des publications de votre blog ou de votre page 404. Il est aussi possible de créer vos propres modèles personnalisés ;
• gérer vos compositions de blocs et en ajouter de nouvelles.

Du côté de la personnalisation, on se rapproche fortement de ce que propose un constructeur de page. Tous vos changements se font en temps réel, face à vous, directement sur votre écran. 

Par exemple, vous pouvez modifier le texte d’un bouton en l’effaçant et en le réécrivant. Vous pouvez remplacer une image d’arrière-plan en cliquant dessus etc.

Pour bien comprendre les différences de fonctionnement entre un constructeur de page (page builder) et l’éditeur Gutenberg de WordPress, lisez notre comparatif. 

Et comme le mode de fonctionnement de l’Éditeur de site est basé sur des blocs, eh bien vous pouvez ajouter les blocs de votre choix dans votre page en cliquant sur l’outil d’insertion de blocs.

Chaque bloc peut ensuite être modifié en ouvrant le menu « Réglages ». Exactement comme vous le faîtes en écrivant un article avec l’éditeur de contenu de WordPress. 

Méthode n°3 : un constructeur de page

Si vous avez lu attentivement la partie précédente, vous avez pu déceler le terme suivant : constructeur de page.

Ça tombe bien, il s’agit de la troisième méthode pour personnaliser un thème WordPress.

Pour être tout à fait précis, on triche un peu par ici. 🙂 En effet, un constructeur de page ne permet pas de personnaliser un thème, mais plutôt l’apparence de votre site. En effet, sur le plan technique, un constructeur de page prend seulement la main sur la zone de contenu (ainsi que sur l’en-tête et le pied de page selon la version du constructeur de page que vous utilisez). Par contre, les modèles d’en-tête et de pied de page ne sont plus utilisés.

Avant d’entrer dans les détails, faisons un petit point définition.

Un constructeur de page (page builder, en anglais) est une extension qui permet de créer des mises en page riches et complexes pour votre contenu, sans toucher à la moindre ligne de code.

Elle se singularise notamment par son modèle d’édition en glisser-déposer et en temps réel, ainsi que par les multiples modèles de page prêts à l’emploi qu’elle propose à l’utilisateur final. 

Parmi les page builders les plus célèbres du marché, on retrouve : 

• Elementor (lien aff) ; 
• le Divi Builder (lien aff) ; 
• Beaver Builder ; 
• Brizy ; 
• Thrive Architect.

Vous voulez en savoir plus sur les constructeurs de page et connaître notre avis sur dix d’entre eux ? Direction notre guide sur le sujet. 

Comment personnaliser un thème avec un page builder comme Elementor ?

Pour profiter de la puissance d’un constructeur de page, vous devez d’abord vous assurer qu’il soit compatible avec votre thème.

C’est le cas de l’immense majorité d’entre eux donc de ce côté-là, vous ne devriez pas rencontrer de problème.

Une fois celui de votre choix activé sur votre site, créez une page et commencez à la modifier. Pour l’exemple, je vais me servir d’Elementor, le page builder le plus populaire du répertoire officiel WordPress (5M+ installations actives). 

Si vous voulez commencer à le configurer et à le découvrir dans les moindres détails, consultez le guide ultime que nous lui avons consacré.

Voici un résumé succinct de ce que vous pouvez faire : 

• définir une structure pour les différentes sections de votre page, c’est-à-dire un conteneur avec des colonnes ;
• ajouter des éléments de contenu à l’intérieur, appelés « widgets » chez Elementor. Vous les retrouvez dans le panneau latéral, sur la gauche de l’écran. Vous pouvez les incorporer d’un simple glisser-déposer ;
• personnaliser chaque élément de façon visuelle et le déplacer où vous le souhaitez dans la page en glisser-déposer (drag and drop) ; 
• personnaliser le style et l’apparence de chaque widget de façon avancée ; 
• activer un modèle de page et/ou même un site entier à l’aide de templates prêts à l’emploi.

Par rapport à l’Éditeur de site de WordPress, un bon page builder propose plusieurs options de personnalisation et de modèles de page. Sur le papier, c’est donc un outil plus approprié pour un débutant, mais attention quand même à ne pas en faire une généralité. 

Si un page builder cible majoritairement les personnes qui ne savent pas coder ou y sont réfractaires, il réclame aussi de très bonnes connaissances en matière de webdesign, interface et expérience utilisateur (UX) si vous voulez façonner des sites esthétiques et cohérents. 

De plus, une courbe d’apprentissage plus ou moins longue sera nécessaire pour comprendre son mode de fonctionnement et ne pas se retrouver noyé au milieu de ses multiples fonctionnalités. 

À ce propos, si vous avez pour ambition de créer des sites professionnels intégralement avec Elementor, cette formation de WPMarmite devrait vous intéresser :

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Méthode n° 4 : l’éditeur de fichier des thèmes

Passons maintenant à la méthode n°4 : la personnalisation par l’éditeur de fichier des thèmes. 

Une méthode qu’il est important d’évoquer, parce qu’il est tentant de l’utiliser, de par sa présence sur votre interface d’administration. Elle est là, à portée de main.

Pour autant, ne vous servez pas de cette méthode ! Utiliser l’éditeur de fichier (ex éditeur de code de WordPress ou éditeur de thème) est une très mauvaise pratique. 

WordPress lui-même vous met d’ailleurs en garde lorsque vous accédez à son éditeur de fichiers. Une fenêtre pop-up s’affiche en surbrillance pour vous indiquer que cette méthode n’est pas recommandée : 

Si vous passez par cet éditeur de code, tous vos changements s’effaceront dès la future mise à jour de votre thème (sauf si vous éditez votre thème enfant). De plus, une simple erreur dans le code ou l’oubli d’un point-virgule (par exemple) aura pour conséquence de faire planter votre site.

Encore une fois, oubliez cette méthode et ne l’utilisez pas. Juste pour info, à ce sujet : si vous avez l’impression que votre éditeur de thème WordPress a disparu, c’est que vous utilisez un thème basé sur des blocs. 

Avec un thème classique, vous pourrez y accéder dans Apparence > Éditeur de fichiers des thèmes. 

Et j’insiste une dernière fois un peu lourdement : ne vous servez pas de cet éditeur. Mieux vaut prévenir que guérir !

Méthode 5 : La personnalisation par le code

Le cas du thème enfant

Si vous souhaitez personnaliser votre thème WordPress avec du code (dans le cas d’un thème acheté ou téléchargé sur le répertoire officiel), la méthode recommandée consiste à utiliser un thème enfant. 

Un thème enfant est un thème qui va hériter des fonctionnalités, du design et de la mise en page d’un thème installé sur un site (qui devient le thème parent) et permettre de le personnaliser en profondeur.

L’usage d’un thème enfant est une bonne pratique car en cas de mise à jour du thème parent, vous êtes certain de conserver vos modifications.

Néanmoins, la création d’un thème enfant ne sera pas toujours indispensable, en particulier si vous débutez. En effet, vous devez avoir un minimum de connaissances en code pour ne pas risquer de tout casser. 

De plus, d’autres alternatives sont possibles, comme on vous l’explique dans cet article (on vous montre aussi comment créer un thème enfant).

Par exemple, si vous utilisez un thème compatible avec l’Éditeur de site, vous pourrez personnaliser tout votre thème WordPress depuis votre interface d’administration,  sans passer par le code contenu dans un thème enfant. 

Si vous jugez que la création d’un thème enfant est indispensable, il ne vous restera plus qu’à modifier les fichiers de votre choix, que vous aurez placé au préalable dans le répertoire de votre thème enfant (en faisant un copier-coller du fichier depuis le thème parent). Cela peut par exemple concerner : 

• le fichier style.css ; 
• le fichier functions.php ; 
• le fichier index.php, etc.

Le cas du thème sur-mesure

Puisque l’on parle du code, évoquons pour terminer les thèmes sur-mesure (custom theme).

Dans ce cas, vous n’aurez pas forcément besoin d’un thème enfant si un développeur se charge de faire les mises à jour du thème. Vous pouvez alors modifier le code du thème parent.

Par contre, si vous souhaitez ajouter du code dans certains fichiers (ex : functions.php) après une mise à jour, mieux vaut passer par un thème enfant pour éviter de perdre toutes vos modifications à la prochaine mise à jour.

Vous voulez apprendre les bases du code pour personnaliser n’importe quel thème WordPress ? Découvrez le guide Relooker son thème.

Conclusion

Eh bien voilà. Vous êtes arrivé à la fin de cet article vous détaillant comment personnaliser un thème WordPress. 

Pour récapituler, retenez que la modification du design d’un thème peut se justifier dans différentes situations. Cela peut être la volonté d’effectuer une mise à jour graphique, d’améliorer l’expérience utilisateur et la lisibilité, ou encore de vous démarquer de la concurrence. 

Afin d’y parvenir, vous avez découvert 5 méthodes différentes de personnalisation : 

• l’Outil de personnalisation de thèmes ; 
• l’Éditeur de site ; 
• un constructeur de pages ; 
• l’éditeur de fichier des thèmes (à ne surtout pas utiliser !) ;
• l’usage de code en « dur ».

Lors de votre passage à l’action, n’oubliez pas de sauvegarder votre site avant de faire votre tambouille. 

De votre côté, avez-vous une méthode préférentielle, ou peut-être une vers laquelle vous souhaitez vous tourner prochainement ? Dites-nous tout dans les commentaires et partagez vos astuces aux lecteurs de WPMarmite.

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À propos de l'auteur

Thibaut | WPMarmite

Content manager et copywriter indépendant, j’aide mes clients à développer leur présence en ligne en leur apportant des leads de qualité, grâce à des écrits percutants. Freelance depuis 2011 et ancien journaliste sportif, je suis passionné côté pro par le webmarketing, WordPress et le SEO. Côté perso, j'adore le sport, les séries TV et la lecture. Signes distinctifs : vient de la planète Mars(eille) et se drogue au football.